
L’eau est une des substances les plus essentielles à la vie. L’approvisionnement en eau potable de qualité et á un prix abordable est étroitement lié à l’assainissement Il faut donc considérer á la fois l’accès á l’eau potable et à l’assainissement comme des droits humains fondamentaux et comme des objectifs clés du développement durable. Traiter l’eau comme une simple matière première s’oppose à la Déclaration du Sommet de la Terre de 1992 qui proclame que « toute personne a le droit d'avoir accès à l'eau en quantité et qualité suffisante afin d'assurer ses besoins essentiels.».
De nombreux secteurs réclament une réforme sociale et économique et la promotion urgente d’une « Nouvelle culture de l’eau ». Les politiques de l’eau orientées vers la protection environnementale doivent être fondées sur la gestion de la demande, une utilisation économe et une distribution efficace de l’eau, ainsi que l’adaptation des installations existantes et l’application de technologies de recyclage. Pour ce faire, les derniers progrès scientifiques et technologiques doivent être pris en compte. Une participation démocratique dans la prise de décisions est également fondamentale.
De nombreux secteurs réclament une réforme sociale et économique et la promotion urgente d’une « Nouvelle culture de l’eau ». Les politiques de l’eau orientées vers la protection environnementale doivent être fondées sur la gestion de la demande, une utilisation économe et une distribution efficace de l’eau, ainsi que l’adaptation des installations existantes et l’application de technologies de recyclage. Pour ce faire, les derniers progrès scientifiques et technologiques doivent être pris en compte. Une participation démocratique dans la prise de décisions est également fondamentale.
Lors de la dernière session de la CDD, les syndicats ont demandé de:

L’ affiche de l'Assemblée des syndicats
- Reconnaître que l’accès à l’eau est un droit humain fondamental, et non un simple bien économique
- Adopter une approche axée sur l’offre pour traiter des questions de consommation, de gaspillage et d’efficience.
- Renforcer le rôle du gouvernement par le biais de la gestion et du droit de propriété sur les ressources d’eau.
- Tenir compte du fait que les partenariats au sein du secteur public (y compris avec les autorités locales) peuvent répondre á certaines limites des partenariats public - privé et des approches axées sur le marché.
- Affirmer que pour être responsables, les partenariats doivent réserver une place accrue aux processus démocratiques de prise de décision, de partage de l’information et d’évaluation.
- Moderniser les services publics afin d’améliorer l’accès á l’eau des pauvres et des groupes vulnérables.
- Entamer une réforme des tarifs pour cibler les subventions et éliminer la volonté de récupération totale des coûts, et tenir compte des questions d’accès et de pauvreté
- Etudier et évaluer le rôle du secteur privé. La comptabilité non rendue publique, les concessions à long terme, les garanties publiques aux profits privés et le poids de la dette publique doivent être analysés.
- Financer à partir des charges des consommateurs, impôts, subsides et bons nationaux, le manque de capitaux domestiques ne devant pas être un prétexte a la privatisation.
- La conservation des ressources et la réduction du gaspillage peuvent être atteintes par la promotion de modes de production et de consommation durables à travers des actions conjointes sur les lieux de travail.
L’accès à l’eau et l’énergie considérés comme droits fondamentaux

L’accès à l’eau et l’énergie est considéré comme droits fondamentaux des travailleurs lors de la 1ère Assemblée des syndicats sur le travail et l’environnement à Nairobi, Kenya
Les porte-paroles de plus de 150 syndicats, représentant des millions de travailleurs à travers le monde, ont décidé d’inclure les droits liés à l’environnement, tels que l’accès à l’eau et à l’énergie, dans la définition des droits traditionnels des travailleurs lors de la 1ère Assemblée des syndicats sur le travail et l’environnement qui s’est déroulée du 15 au 17 janvier au Siège du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) à Nairobi, au Kenya.
De plus, les portes paroles ont décidé de renforcer la coopération entre les syndicats et les organisations telles que le PNUE, l’Organisation mondiale pour la santé (OMS), l’Organisation internationale du travail (OIT), ainsi que les ministères afin de consolider les normes de santé et de sécurité dans le cadre du travail, tout en cherchant à atteindre des objectifs environnementaux plus généraux.
Les syndicats ont aussi promis de travailler pour que des réformes gouvernementales reconnaissant les droits liés à l’environnement soient mises en place et afin d’assurer un suivi des programmes qui proposent des procédés industriels de fabrication et de production surs et respectueux de l’environnement. Le pacte qui est né de la session, appelé «Initiative des travailleurs pour un legs durable» ou «WILL2006», comprend également des actions à mener pour le changement climatique et la promotion de schémas de production et consommation durables.
:: Accéder au site officiel de l’assemblée
:: Lire le communiqué de presse du PNUE (en anglais)
Les porte-paroles de plus de 150 syndicats, représentant des millions de travailleurs à travers le monde, ont décidé d’inclure les droits liés à l’environnement, tels que l’accès à l’eau et à l’énergie, dans la définition des droits traditionnels des travailleurs lors de la 1ère Assemblée des syndicats sur le travail et l’environnement qui s’est déroulée du 15 au 17 janvier au Siège du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) à Nairobi, au Kenya.
De plus, les portes paroles ont décidé de renforcer la coopération entre les syndicats et les organisations telles que le PNUE, l’Organisation mondiale pour la santé (OMS), l’Organisation internationale du travail (OIT), ainsi que les ministères afin de consolider les normes de santé et de sécurité dans le cadre du travail, tout en cherchant à atteindre des objectifs environnementaux plus généraux.
Les syndicats ont aussi promis de travailler pour que des réformes gouvernementales reconnaissant les droits liés à l’environnement soient mises en place et afin d’assurer un suivi des programmes qui proposent des procédés industriels de fabrication et de production surs et respectueux de l’environnement. Le pacte qui est né de la session, appelé «Initiative des travailleurs pour un legs durable» ou «WILL2006», comprend également des actions à mener pour le changement climatique et la promotion de schémas de production et consommation durables.
:: Accéder au site officiel de l’assemblée
:: Lire le communiqué de presse du PNUE (en anglais)