
Le journal d’ATTAC Deux-Sèvres Angles d'ATTAC lance cet automne un cycle de réunions

D’ici fin 2006, nous allons aborder la notion de « biens communs » selon trois thèmes majeurs : l’eau, l’énergie et le vivant.
Le 24 octobre prochain, aura lieu à Niort la première de ces réunions, intitulée « à qui appartient l’eau ? ».
Notre objectif est double : d’abord, nous voulons informer le plus largement possible de l’état des propositions et des actions menées pour que l’eau soit considérée comme une ressource commune, qui doit être accessible à tous les habitants de la terre, et préservée
pour l’avenir : c’est le manifeste pour un contrat mondial de l’eau (3). Ensuite, au cours d’une table ronde, seront présentées le rôle et les engagements d’élus locaux et d’associations pour faire vivre localement, et partout, l’idée que l’eau est un bien commun : de Buenos Aires à Châtellerault, des citoyens engagés et des élus obtiennent que la gestion de l’eau retourne dans le giron public, pour le plus grand bien des consommateurs
et des finances publiques ; partout, des associations et des élus oeuvrent pour le partage équitable de l’eau, la préservation de la ressource et de sa qualité.
Du global au local, le combat pour faire de l’eau un bien commun s’étend : nous voulons partager avec le plus grand nombre cette « ardente obligation », pour nos voisins, proches ou éloignés, comme pour nos descendants. « Celui qui combat peut perdre, mais celui
qui ne combat pas a déjà perdu. » (Bertolt Brecht).
(1) Les 100 premières sociétés mondiales sont assises, selon les statistiques de Thomson Financial, sur plus de 1.100 milliards de dollars de liquidité !
(2) Dans de nombreux pays, les profits des entreprises sont à « leur plus haut niveau depuis des décennies », indique la Banque de France, tout en déplorant que « le ratio investissement/PIB se situe à son plus bas niveau depuis des dizaines d'années dans l'ensemble des pays du G7.
(3) Jean-Luc TOULY est coauteur, avec Roger Lenglet, de « l’eau de Vivendi – Les vérités inavouables ». Sorti en novembre 2003, ce livre leur a valu d’être attaqués en justice par Veolia. Jean-Luc Touly vient, de surcroît, de faire l’objet d’un licenciement pour faute grave, par Veolia qui l'employait depuis 30 ans, et seulement après l'accord donné par le
ministre de l'emploi. Ces deux auteurs sont à nouveau poursuivis devant les tribunaux pour des interviews donnés à l'occasion de la parution de leur deuxième livre " L’eau des multinationales, les vérités inavouables" chez Fayard en janvier 2006.
Le 24 octobre prochain, aura lieu à Niort la première de ces réunions, intitulée « à qui appartient l’eau ? ».
Notre objectif est double : d’abord, nous voulons informer le plus largement possible de l’état des propositions et des actions menées pour que l’eau soit considérée comme une ressource commune, qui doit être accessible à tous les habitants de la terre, et préservée
pour l’avenir : c’est le manifeste pour un contrat mondial de l’eau (3). Ensuite, au cours d’une table ronde, seront présentées le rôle et les engagements d’élus locaux et d’associations pour faire vivre localement, et partout, l’idée que l’eau est un bien commun : de Buenos Aires à Châtellerault, des citoyens engagés et des élus obtiennent que la gestion de l’eau retourne dans le giron public, pour le plus grand bien des consommateurs
et des finances publiques ; partout, des associations et des élus oeuvrent pour le partage équitable de l’eau, la préservation de la ressource et de sa qualité.
Du global au local, le combat pour faire de l’eau un bien commun s’étend : nous voulons partager avec le plus grand nombre cette « ardente obligation », pour nos voisins, proches ou éloignés, comme pour nos descendants. « Celui qui combat peut perdre, mais celui
qui ne combat pas a déjà perdu. » (Bertolt Brecht).
(1) Les 100 premières sociétés mondiales sont assises, selon les statistiques de Thomson Financial, sur plus de 1.100 milliards de dollars de liquidité !
(2) Dans de nombreux pays, les profits des entreprises sont à « leur plus haut niveau depuis des décennies », indique la Banque de France, tout en déplorant que « le ratio investissement/PIB se situe à son plus bas niveau depuis des dizaines d'années dans l'ensemble des pays du G7.
(3) Jean-Luc TOULY est coauteur, avec Roger Lenglet, de « l’eau de Vivendi – Les vérités inavouables ». Sorti en novembre 2003, ce livre leur a valu d’être attaqués en justice par Veolia. Jean-Luc Touly vient, de surcroît, de faire l’objet d’un licenciement pour faute grave, par Veolia qui l'employait depuis 30 ans, et seulement après l'accord donné par le
ministre de l'emploi. Ces deux auteurs sont à nouveau poursuivis devant les tribunaux pour des interviews donnés à l'occasion de la parution de leur deuxième livre " L’eau des multinationales, les vérités inavouables" chez Fayard en janvier 2006.
PROGRAMME DU 24 OCTOBRE

1) Conférence de Jean-Luc TOULY (Président de l’ACME, association pour un contrat mondial de l’eau) : le manifeste pour un contrat mondial de l'eau (principaux éléments) ; les enjeux dans le monde et en France (public/privé, le rôle et la stratégie des multinationales) ; les actions concrètes (remunicipalisation ...).
2) Table ronde, animée par Attac 79, avec :
3) Échanges avec la salle
2) Table ronde, animée par Attac 79, avec :
- Jean-Luc TOULY (ACME)
- Dominique BLANCHARD (Attac 86)
- Nicole GRAVAT :
- Daniel BARRE
3) Échanges avec la salle
Pour un contrat mondial de l'eau

Le problème de l’eau, loin de se résorber, s'aggrave. Ce sont aujourd'hui 2 milliards d'êtres humains qui n'ont pas accès à l'eau potable. En 2020, si la tendance reste inchangée, c’est 3 ou 4 milliards d'individus qui ne disposeront pas.
Désarmer les seigneurs de l'eau
C'est à l'aide de deux principes que les conflits ont été généralement gérés, qui ni l'un ni l'autre n'ont su faire la preuve de leur efficacité. Le premier est celui de la souveraineté territoriale intégrale ; il implique que la puissance qui se trouve en amont du fleuve - l'État, la ville - contrôle celui-ci intégralement, condamnant
ceux qui sont en aval à l'impuissance.
C'est le cas aujourd'hui à titre d'exemple de la Turquie, qui contrôle le Tigre et l'Euphrate, et utilise ce levier contre la Syrie dans le cadre de la question kurde. Le second principe
est celui de l'intégration totale, par lequel toutes les puissances traversées par le fleuve se trouvent sur un pied d'égalité, système qui au moindre incident diplomatique se bloque.
Le principe de bonne conduite qui l'assortit - chacun doit s'efforcer de faire un usage équitable de la ressource eau - saute au moindre conflit.
L'eau, bien vital,
N'est-il pas temps, dès lors, d'extraire l'eau de ces conflits territoriaux ?
N'est-il pas nécessaire d'affirmer que nul n'est en droit de la détourner à son profit ?
N'est-il pas temps, en bref, de convertir l'eau en bien commun inaliénable, partie du patrimoine de l'humanité ?
Une telle approche conduirait d'une part, à exclure l'eau de toutes transactions internationales, à la mettre hors du champ de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et des traités sur les investissements internationaux, et d'autre part, à penser et gérer son partage au niveau mondial. Ainsi la Lyonnaise des eaux contrôle les eaux du Québec et pousse celui-ci à exporter ses eaux, nouvelle manne financière, à l'image de ce que fut le pétrole pour les pays arabes. Rien dans notre cadre juridique et culturel actuel n'interdit
une telle transaction, laquelle débouchera sur une vente, à un prix déterminé uniquement par les intérêts financiers d'une société privée, et ne prenant pas en compte les besoins des milliards de laissés pour compte de l'eau potable.
La tendance actuelle est à la privatisation massive de la gestion, voire de la propriété de l'eau. Ainsi au cours des derniers 18 mois, 16 villes ont effectué ce transfert au seul bénéfice de la Lyonnaise des eaux. Cette privatisation massive s'explique en grande partie
par le manque d'argent des acteurs locaux, mais aussi par la complexité de la gestion de l'eau dans les mégalopoles. Les grandes entreprises, et par leurs compétences techniques et
par leur puissance financière, captent l'eau à leur profit. Elles sont également présentes,
directement ou indirectement, dans certains des organismes internationaux chargés
de résoudre le problème de l'eau. Ainsi la Lyonnaise des eaux finance en partie Le Conseil mondial de l'eau.
Ces constats amènent à proposer une rupture radicale, dans la continuité de la proposition
précédente : l'eau, en tant que bien commun de l'humanité, ne doit plus être capitalisée, doit échapper aux variations boursières, et donc être sortie des places financières.
Des technologies au service des seigneurs de l'eau
Le développement exponentiel des barrages (35 000 grands barrages construits après 1950, dont la moitié ces 20 dernières années) illustre lui aussi ce détournement de technologies censées résoudre en partie le problème de l'eau. De fait, ce sont les grandes entreprises multinationales originaires d'Amérique du nord, de l'Europe occidentale et du Japon, qui construisent et gèrent ces barrages, qui sont les principaux bénéficiaires de ces grands travaux, financés par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI). Les populations locales en tirent essentiellement un surcroît d'endettement.
Vers un contrat mondial de l'eau
Face à cet enjeu aux multiples visages, c'est un véritable processus, révisable à chaque instant, qui doit au cours des 15/20 prochaines années permettre de mettre en place une double rupture. Rupture quant à notre conception même de la relation entre l'être humain et l'eau et des règles qui doivent la régir ; rupture quant aux moyens employés pour reconstruire un devenir solidaire autour de l'eau. Cette rupture peut s'organiser autour d'un contrat mondial de l'eau.
Extraits de l’article de Valérie PEUGEOT - Europe99
Désarmer les seigneurs de l'eau
C'est à l'aide de deux principes que les conflits ont été généralement gérés, qui ni l'un ni l'autre n'ont su faire la preuve de leur efficacité. Le premier est celui de la souveraineté territoriale intégrale ; il implique que la puissance qui se trouve en amont du fleuve - l'État, la ville - contrôle celui-ci intégralement, condamnant
ceux qui sont en aval à l'impuissance.
C'est le cas aujourd'hui à titre d'exemple de la Turquie, qui contrôle le Tigre et l'Euphrate, et utilise ce levier contre la Syrie dans le cadre de la question kurde. Le second principe
est celui de l'intégration totale, par lequel toutes les puissances traversées par le fleuve se trouvent sur un pied d'égalité, système qui au moindre incident diplomatique se bloque.
Le principe de bonne conduite qui l'assortit - chacun doit s'efforcer de faire un usage équitable de la ressource eau - saute au moindre conflit.
L'eau, bien vital,
N'est-il pas temps, dès lors, d'extraire l'eau de ces conflits territoriaux ?
N'est-il pas nécessaire d'affirmer que nul n'est en droit de la détourner à son profit ?
N'est-il pas temps, en bref, de convertir l'eau en bien commun inaliénable, partie du patrimoine de l'humanité ?
Une telle approche conduirait d'une part, à exclure l'eau de toutes transactions internationales, à la mettre hors du champ de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et des traités sur les investissements internationaux, et d'autre part, à penser et gérer son partage au niveau mondial. Ainsi la Lyonnaise des eaux contrôle les eaux du Québec et pousse celui-ci à exporter ses eaux, nouvelle manne financière, à l'image de ce que fut le pétrole pour les pays arabes. Rien dans notre cadre juridique et culturel actuel n'interdit
une telle transaction, laquelle débouchera sur une vente, à un prix déterminé uniquement par les intérêts financiers d'une société privée, et ne prenant pas en compte les besoins des milliards de laissés pour compte de l'eau potable.
La tendance actuelle est à la privatisation massive de la gestion, voire de la propriété de l'eau. Ainsi au cours des derniers 18 mois, 16 villes ont effectué ce transfert au seul bénéfice de la Lyonnaise des eaux. Cette privatisation massive s'explique en grande partie
par le manque d'argent des acteurs locaux, mais aussi par la complexité de la gestion de l'eau dans les mégalopoles. Les grandes entreprises, et par leurs compétences techniques et
par leur puissance financière, captent l'eau à leur profit. Elles sont également présentes,
directement ou indirectement, dans certains des organismes internationaux chargés
de résoudre le problème de l'eau. Ainsi la Lyonnaise des eaux finance en partie Le Conseil mondial de l'eau.
Ces constats amènent à proposer une rupture radicale, dans la continuité de la proposition
précédente : l'eau, en tant que bien commun de l'humanité, ne doit plus être capitalisée, doit échapper aux variations boursières, et donc être sortie des places financières.
Des technologies au service des seigneurs de l'eau
Le développement exponentiel des barrages (35 000 grands barrages construits après 1950, dont la moitié ces 20 dernières années) illustre lui aussi ce détournement de technologies censées résoudre en partie le problème de l'eau. De fait, ce sont les grandes entreprises multinationales originaires d'Amérique du nord, de l'Europe occidentale et du Japon, qui construisent et gèrent ces barrages, qui sont les principaux bénéficiaires de ces grands travaux, financés par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI). Les populations locales en tirent essentiellement un surcroît d'endettement.
Vers un contrat mondial de l'eau
Face à cet enjeu aux multiples visages, c'est un véritable processus, révisable à chaque instant, qui doit au cours des 15/20 prochaines années permettre de mettre en place une double rupture. Rupture quant à notre conception même de la relation entre l'être humain et l'eau et des règles qui doivent la régir ; rupture quant aux moyens employés pour reconstruire un devenir solidaire autour de l'eau. Cette rupture peut s'organiser autour d'un contrat mondial de l'eau.
Extraits de l’article de Valérie PEUGEOT - Europe99
LE CONTRAT MONDIAL DE L’EAU

L'eau "source de vie" appartient aux habitants de la Terre en commun. En tant que "source de vie" fondamentale et non-substituable de l'éco-système Terre, l'eau est un bien vital qui appartient aux habitants de la Terre, en commun. Aucun d'entre eux, individuellement ou en groupe, ne devrait avoir le droit d'en faire son appropriation privée. L'eau n'est pas une marchandise échangeable, monnayable.
• Le droit à l'eau est un droit inaliénable individuel et collectif
• L'eau doit contribuer à la solidarité de vie entre communautés, pays, sociétés, sexes et générations
• L'eau est une affaire de citoyenneté et de démocratie
• Toute politique de l'eau implique un haut degré de démocratie
• L'accès à l'eau passe nécessairement par le partenariat.
Nous proposons que les mesures suivantes soient prises et mises en oeuvre, sorte de "Contrat Mondial de l'Eau", selon deux axes majeurs: la constitution d'un "réseau de parlements pour l'eau" et la promotion de campagnes d'information, de sensibilisation
et de mobilisation autour de "L'eau pour tous" :
• Promotion de campagnes d'information, de sensibilisation et de mobilisation concernant:
1 le développement (ou modernisation) des systèmes de distribution et d'assainissement
des eaux pour les 600 villes des pays d'Afrique, d'Asie, d'Amérique Latine et d'Europe orientale et Russie qui auront plus d'un million d'habitants en 2020 et dont le système d'eau est déjà aujourd'hui , obsolète, voire inexistant.
2 la lutte contre les nouvelles sources de pollution des eaux dans les villes des pays d'Amérique du Nord, d'Europe Occidentale et du Japon dont le contamination du sol et des nappes phréatiques de surface et en profondeur est de plus en plus inquiétante, grave et, dans certains cas, irréversible.
• Un moratoire de 10 à 15 ans en ce qui concerne la construction de nouveaux grands
barrages dont l'on connaît désormais les inconvénients considérables à court et à long
terme pour l'environnement, les populations, la gestion intégrée et durable de l'eau.
• Mise en place d'un Observatoire Mondial des Droits de l'Eau
Extraits du Manifeste de l'Eau pour un Contrat Mondial de l'Eau de Riccardo Petrella
• Le droit à l'eau est un droit inaliénable individuel et collectif
• L'eau doit contribuer à la solidarité de vie entre communautés, pays, sociétés, sexes et générations
• L'eau est une affaire de citoyenneté et de démocratie
• Toute politique de l'eau implique un haut degré de démocratie
• L'accès à l'eau passe nécessairement par le partenariat.
Nous proposons que les mesures suivantes soient prises et mises en oeuvre, sorte de "Contrat Mondial de l'Eau", selon deux axes majeurs: la constitution d'un "réseau de parlements pour l'eau" et la promotion de campagnes d'information, de sensibilisation
et de mobilisation autour de "L'eau pour tous" :
• Promotion de campagnes d'information, de sensibilisation et de mobilisation concernant:
1 le développement (ou modernisation) des systèmes de distribution et d'assainissement
des eaux pour les 600 villes des pays d'Afrique, d'Asie, d'Amérique Latine et d'Europe orientale et Russie qui auront plus d'un million d'habitants en 2020 et dont le système d'eau est déjà aujourd'hui , obsolète, voire inexistant.
2 la lutte contre les nouvelles sources de pollution des eaux dans les villes des pays d'Amérique du Nord, d'Europe Occidentale et du Japon dont le contamination du sol et des nappes phréatiques de surface et en profondeur est de plus en plus inquiétante, grave et, dans certains cas, irréversible.
• Un moratoire de 10 à 15 ans en ce qui concerne la construction de nouveaux grands
barrages dont l'on connaît désormais les inconvénients considérables à court et à long
terme pour l'environnement, les populations, la gestion intégrée et durable de l'eau.
• Mise en place d'un Observatoire Mondial des Droits de l'Eau
Extraits du Manifeste de l'Eau pour un Contrat Mondial de l'Eau de Riccardo Petrella
Départ de la CEO

Le Comité Attac Châtellerault est heureux de vous annoncer le départ de la CEO- Générale des Eaux- Vivendi-Véolia vers des horizons plus cléments !
Dominique Blanchard notre Président a participé à la Commission consultative des services publics de la ville de Châtellerault. Anticipant la décision du conseil municipal, les conseillers ont proposé une baisse du prix de l'eau potable de 6% pour 2007, sans augmentation les 3 années suivantes. Nous pensons qu'ils auraient pu faire plus la 1ère année, mais c'est un début. 6 membres d' Attac ont participé au dernier conseil municipal du 21 mars. La décision a été prise de faire adhérer la ville de Châtellerault au SIVEER, et que ce syndicat départemental assure la gestion de la distribution de l'eau potable. Nous avons réussi à éjecter l'une des plus grosses multinationales mondiales ! 4 ans de travail du groupe EAU et du Comité Attac ont été nécessaires, ainsi que la volonté de Guy Gratteau , adjoint à la communauté d' agglomération, viceprésident du SIVEER , pour arriver à ce résultat. Nous avons comptabilisé 60 réunions et interventions diverses, plus les coups de téléphone et la distribution de 13 000 tracts.
Le groupe envisage de faire un résumé de " histoire d'eau à Châtellerault" .
Dominique Blanchard notre Président a participé à la Commission consultative des services publics de la ville de Châtellerault. Anticipant la décision du conseil municipal, les conseillers ont proposé une baisse du prix de l'eau potable de 6% pour 2007, sans augmentation les 3 années suivantes. Nous pensons qu'ils auraient pu faire plus la 1ère année, mais c'est un début. 6 membres d' Attac ont participé au dernier conseil municipal du 21 mars. La décision a été prise de faire adhérer la ville de Châtellerault au SIVEER, et que ce syndicat départemental assure la gestion de la distribution de l'eau potable. Nous avons réussi à éjecter l'une des plus grosses multinationales mondiales ! 4 ans de travail du groupe EAU et du Comité Attac ont été nécessaires, ainsi que la volonté de Guy Gratteau , adjoint à la communauté d' agglomération, viceprésident du SIVEER , pour arriver à ce résultat. Nous avons comptabilisé 60 réunions et interventions diverses, plus les coups de téléphone et la distribution de 13 000 tracts.
Le groupe envisage de faire un résumé de " histoire d'eau à Châtellerault" .