
Dans son numéro de novembre, 35 produits étudiés par 60 millions de consommateurs et une conclusion s'impose : Il n'y a pas de différence majeure entre les différentes marques de lessive, même celles dites "écologiques. Toutes polluent et plus que l'on ne s'y attendait. L’Association française des industries de la détergence (Afise) essaie de limiter la casse en diminuant les impacts de la toxicité des lessives fabriquées.
Sur 35 lessives testées, seules les noix de lavage sont acceptables et les potentiels d’écotoxicité vont de moyen à très élevé. Pour en arriver à cette surprenante conclusion, l’Institut national de la consommation (INC) a évalué l’impact environnemental des produits grâce à "trois tests d’écotoxicité, un de biodégradabilité et un de perturbation hormonale sur cultures cellulaires humaines".
Pour les industriels " la méthodologie des tests employée par l’INC" n'est pas usuelle, ils attendent le détail de l'enquête. Deux points positifs sont à relever : L’absence d’effet oestrogénique in vitro pour les 35 lessives et l’absence de phosphates –sauf dans un produit, ce qui correspondrait à la future législation française.
Pour que cette toxicité soit fortement diminuée, cela imposerait que les eaux qui contiennent ces détergents soient diluées, lors du passage par une station d’épuration,1800 fois et non 50 fois selon la pratique habituelle.
" Les fabricants de lessives se préparent notamment à la réglementation Reach sur l’enregistrement, l’évaluation et l’autorisation des substances chimiques, à travers le programme Hera (1) qui consiste à faire une analyse risque sanitaire et environnemental des composants de lessives."
(1) Human and environmental risk assessment on ingredients of households cleaning products
Source le JDE
Sur 35 lessives testées, seules les noix de lavage sont acceptables et les potentiels d’écotoxicité vont de moyen à très élevé. Pour en arriver à cette surprenante conclusion, l’Institut national de la consommation (INC) a évalué l’impact environnemental des produits grâce à "trois tests d’écotoxicité, un de biodégradabilité et un de perturbation hormonale sur cultures cellulaires humaines".
Pour les industriels " la méthodologie des tests employée par l’INC" n'est pas usuelle, ils attendent le détail de l'enquête. Deux points positifs sont à relever : L’absence d’effet oestrogénique in vitro pour les 35 lessives et l’absence de phosphates –sauf dans un produit, ce qui correspondrait à la future législation française.
Pour que cette toxicité soit fortement diminuée, cela imposerait que les eaux qui contiennent ces détergents soient diluées, lors du passage par une station d’épuration,1800 fois et non 50 fois selon la pratique habituelle.
" Les fabricants de lessives se préparent notamment à la réglementation Reach sur l’enregistrement, l’évaluation et l’autorisation des substances chimiques, à travers le programme Hera (1) qui consiste à faire une analyse risque sanitaire et environnemental des composants de lessives."
(1) Human and environmental risk assessment on ingredients of households cleaning products
Source le JDE