
Jacques Drapier
Elu en 1989, le maire socialiste a confié, l¹année suivante, la gestion de l'¹eau à un délégataire privé, la Compagnie de l¹eau et de l¹ozone (CEO), filiale de Veolia, ex-Vivendi, ex-Compagnie générale des eaux. Mais dans les années qui ont suivi, l'élu a fort peu goûté la manière dont les relations se développaient avec le délégataire et l¹impossibilité de discuter sérieusement une diminution des tarifs (source).
Faute d'avoir pu faire baisser le prix de l¹eau dans sa ville, le conseil municipal décidait, courant 2001, de résilier le contrat d¹affermage passé avec Véolia concernant la distribution (prévue jusqu¹en 2017) et l¹assainissement (contractualisé jusqu¹en 2033) et d¹assurer les deux services en régie autonome à personnalité morale et autonomie financière.
Pour cette rupture de contrats Véolia a décidé d¹attaquer la ville devant le tribunal administratif, réclamant, selon L¹Est Républicain, 7,3 M d¹euros d¹indemnités plus un dédommagement au titre du préjudice médiatique.
En première instance, le tribunal a débouté la Générale des Eaux de cette demande de dédommagement et a refusé de statuer au fond, décidant de nommerun expert afin qu¹il procède à l¹évaluation du préjudice causé par la rupture du contrat.
Selon le journal, le maire de Neufchâteau attend sereinement les conclusions de l¹expert qui doit rendre ses conclusions sous trois mois. « Je suis confiant, » explique Jacques Drapier. « Surtout après le jugement de Castres, mairie UMP, qui a obtenu l¹abandon complet des poursuites de son fermier à son encontre. »
Mais la commune n¹attend pas la fin de la procédure pour mettre en oeuvre les réformes jugées nécessaires. Après la baisse du prix du m3, après la construction d¹équipements nouveaux, les Néocastriens devraient bénéficier prochainement d¹une nouvelle mesure : la mise en place de la gratuité forfaitaire de 40 litres d¹eau par jour et par habitant.
« Nos finances nous le permettent. Et au-delà d¹une nouvelle baisse du prix, partout où cette idée a été instituée, on s¹est aperçu qu¹elle avait un effet important sur la consommation globale. Forcément, les gens font beaucoup plus attention, tentant de se rapprocher au maximum de ce seuil. C¹est bénéfique pour tout le monde ».
Faute d'avoir pu faire baisser le prix de l¹eau dans sa ville, le conseil municipal décidait, courant 2001, de résilier le contrat d¹affermage passé avec Véolia concernant la distribution (prévue jusqu¹en 2017) et l¹assainissement (contractualisé jusqu¹en 2033) et d¹assurer les deux services en régie autonome à personnalité morale et autonomie financière.
Pour cette rupture de contrats Véolia a décidé d¹attaquer la ville devant le tribunal administratif, réclamant, selon L¹Est Républicain, 7,3 M d¹euros d¹indemnités plus un dédommagement au titre du préjudice médiatique.
En première instance, le tribunal a débouté la Générale des Eaux de cette demande de dédommagement et a refusé de statuer au fond, décidant de nommerun expert afin qu¹il procède à l¹évaluation du préjudice causé par la rupture du contrat.
Selon le journal, le maire de Neufchâteau attend sereinement les conclusions de l¹expert qui doit rendre ses conclusions sous trois mois. « Je suis confiant, » explique Jacques Drapier. « Surtout après le jugement de Castres, mairie UMP, qui a obtenu l¹abandon complet des poursuites de son fermier à son encontre. »
Mais la commune n¹attend pas la fin de la procédure pour mettre en oeuvre les réformes jugées nécessaires. Après la baisse du prix du m3, après la construction d¹équipements nouveaux, les Néocastriens devraient bénéficier prochainement d¹une nouvelle mesure : la mise en place de la gratuité forfaitaire de 40 litres d¹eau par jour et par habitant.
« Nos finances nous le permettent. Et au-delà d¹une nouvelle baisse du prix, partout où cette idée a été instituée, on s¹est aperçu qu¹elle avait un effet important sur la consommation globale. Forcément, les gens font beaucoup plus attention, tentant de se rapprocher au maximum de ce seuil. C¹est bénéfique pour tout le monde ».