
D Mitterrand et JL Touly
L’ex-première dame de France, très engagée sur le terrain de la préservation des droits de l’homme au sein de sa fondation France Libertés, a participé à une réunion publique. Motivant ses propositions pour un autre monde. Une eau libre, d’abord. «Car depuis plusieurs décennies il faut produire, produire, produire!» L’eau serait instrumentalisée, manipulée, prise en otage par des communautés. Et de demander l’inscription du droit d’accès à l’eau potable dans chaque constitution.
Gestion publique
Une eau potable, son deuxième souhait. « On est dans une ère de pollution systématique », a-t-elle dénoncé. « Aujourd’hui, 1,5milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable dans le monde (…). » La solution? «Le budget annuel mondial de l’armement est de 1000milliards de dollars. Pourquoi ne pas utiliser 1% de ce budget pendant quinze ans pour mettre au point un véritable programme d’accès à l’eau potable pour tous? »
Enfin, « depuis plusieurs années, on fait de l’eau une marchandise. Il n’est pas acceptable que la gestion des services de l’eau fasse l’objet de profits.» Alors, Danielle Mitterrand demande que «chaque être humain bénéficie gratuitement de 40 litres d’eau potable par jour. »
Jean-Luc Touly, président de l’Association pour le contrat mondial de l’eau (ACME), a quant à lui profité de son passage à Lille pour parler aux élus de la communauté urbaine de Lille de «l’appel de Varages»: des élus, personnalités qui réclament le retour à une gestion publique de l’eau potable en France. « Il ne faut plus que la gestion de l’eau soit déléguée à des grands groupes privés (la CUDL a confié la distribution de l’eau à la société des eaux du Nord). » Parce que, selon l’ACME, l’eau doit rester un droit et ne peut être gérée selon les règles du marché.
Gestion publique
Une eau potable, son deuxième souhait. « On est dans une ère de pollution systématique », a-t-elle dénoncé. « Aujourd’hui, 1,5milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable dans le monde (…). » La solution? «Le budget annuel mondial de l’armement est de 1000milliards de dollars. Pourquoi ne pas utiliser 1% de ce budget pendant quinze ans pour mettre au point un véritable programme d’accès à l’eau potable pour tous? »
Enfin, « depuis plusieurs années, on fait de l’eau une marchandise. Il n’est pas acceptable que la gestion des services de l’eau fasse l’objet de profits.» Alors, Danielle Mitterrand demande que «chaque être humain bénéficie gratuitement de 40 litres d’eau potable par jour. »
Jean-Luc Touly, président de l’Association pour le contrat mondial de l’eau (ACME), a quant à lui profité de son passage à Lille pour parler aux élus de la communauté urbaine de Lille de «l’appel de Varages»: des élus, personnalités qui réclament le retour à une gestion publique de l’eau potable en France. « Il ne faut plus que la gestion de l’eau soit déléguée à des grands groupes privés (la CUDL a confié la distribution de l’eau à la société des eaux du Nord). » Parce que, selon l’ACME, l’eau doit rester un droit et ne peut être gérée selon les règles du marché.