
M. Santini, député-maire UDF d'Issy-les-Moulineaux, préside le Sedif, entente intercommunale regroupant 144 communes de la région parisienne, qui a affermé le SP de l'eau depuis 1923 à la Générale des eaux...
Le Comité de bassin Seine-Normandie jouera à l'avenir un rôle plus important en matière de tutelle de l'AESN, première Agence de l'eau française.
Les conséquences prévisibles de cette élection ne manqueront pas d'intéresser tous les acteurs de l'eau et de l'assainissement, et notamment les collectivités de l'IDF, eu égard aux enjeux financiers colossaux de la transcription de la DCE, dans une région, désormais classée "zone sensible", eu égard à la dégradation de ses ressource en eau...
Le Comité de bassin Seine-Normandie jouera à l'avenir un rôle plus important en matière de tutelle de l'AESN, première Agence de l'eau française.
Les conséquences prévisibles de cette élection ne manqueront pas d'intéresser tous les acteurs de l'eau et de l'assainissement, et notamment les collectivités de l'IDF, eu égard aux enjeux financiers colossaux de la transcription de la DCE, dans une région, désormais classée "zone sensible", eu égard à la dégradation de ses ressource en eau...
Communiqué du groupe Les Verts de Paris concernant la nouvelle présidence du comité de bassin Seine Normandie.
Près d’1/4 des communes de France sous la « coupe » institutionnelle directe de Véolia (ex Générale des Eaux)
Le 15 septembre, le nouveau comité de bassin de l’Agence de l’Eau Seine Normandie a été installé par le Préfet de la Région Ile de France.
André Santini, président du Syndicat des Eaux d’Ile de France (SEDIF) a été élu président de ce comité de bassin. Paul-Louis Girardot, président de l’Institut Véolia environnement et Président du conseil de surveillance de la compagnie générale des eaux a été élu vice-président.
Le groupe des élu-e-s Verts de Paris s’inquiète de ce changement à la tête du comité de bassin qui peut occasionner de futurs conflits d’intérêt. La Générale des eaux (Véolia) gère les eaux du SEDIF depuis bientôt 50 ans et a fait l’objet de plusieurs remarques de la Chambre régionale des comptes quant aux avantages importants consentis à la Générale des Eaux. Ses intérêts seront sans nul doute bien défendus ! Il est à noter également que M. Pierre Chassaing de Suez (Lyonnaise des eaux) siège en qualité de représentant des usagers.
Compte tenu de l’importance du comité de bassin dans l’orientation des travaux de l’Agence de l’eau et la définition de sa politique d’intervention sur les questions d’eau et d’assainissement dans le bassin Seine-Normandie, compte tenu du rôle fondamental de l’Agence dans l’allocation des ressources financières aux projets des communes et des départements (plus de 8 000 communes) sur ces sujets, il est scandaleux qu’une neutralité des instances de direction du Comité de bassin ne soit pas assurée.
La composition du conseil d’administration, caractérisée par la sur-représentation de l’Etat et des industriels et la sous représentation des collectivités et des associations de consommateurs ont permis de porter le lobby de la Générale des eaux à sa tête.
Nous demandons que la composition des collèges du comité de bassin et la composition de son conseil d’administration soit modifiées pour mieux prendre en compte les collectivités territoriales et les usagers qui contribuent très majoritairement aux ressources des agences de l’eau en France. Nous proposons que toutes les instances concernées par cette question (conseils municipaux et collectivités locales concernés, associations d’élue-e-s,…) se saisissent de cette question essentielle, pour les millions de nos concitoyens concernés, de la gestion de l’eau.
Le 15 septembre, le nouveau comité de bassin de l’Agence de l’Eau Seine Normandie a été installé par le Préfet de la Région Ile de France.
André Santini, président du Syndicat des Eaux d’Ile de France (SEDIF) a été élu président de ce comité de bassin. Paul-Louis Girardot, président de l’Institut Véolia environnement et Président du conseil de surveillance de la compagnie générale des eaux a été élu vice-président.
Le groupe des élu-e-s Verts de Paris s’inquiète de ce changement à la tête du comité de bassin qui peut occasionner de futurs conflits d’intérêt. La Générale des eaux (Véolia) gère les eaux du SEDIF depuis bientôt 50 ans et a fait l’objet de plusieurs remarques de la Chambre régionale des comptes quant aux avantages importants consentis à la Générale des Eaux. Ses intérêts seront sans nul doute bien défendus ! Il est à noter également que M. Pierre Chassaing de Suez (Lyonnaise des eaux) siège en qualité de représentant des usagers.
Compte tenu de l’importance du comité de bassin dans l’orientation des travaux de l’Agence de l’eau et la définition de sa politique d’intervention sur les questions d’eau et d’assainissement dans le bassin Seine-Normandie, compte tenu du rôle fondamental de l’Agence dans l’allocation des ressources financières aux projets des communes et des départements (plus de 8 000 communes) sur ces sujets, il est scandaleux qu’une neutralité des instances de direction du Comité de bassin ne soit pas assurée.
La composition du conseil d’administration, caractérisée par la sur-représentation de l’Etat et des industriels et la sous représentation des collectivités et des associations de consommateurs ont permis de porter le lobby de la Générale des eaux à sa tête.
Nous demandons que la composition des collèges du comité de bassin et la composition de son conseil d’administration soit modifiées pour mieux prendre en compte les collectivités territoriales et les usagers qui contribuent très majoritairement aux ressources des agences de l’eau en France. Nous proposons que toutes les instances concernées par cette question (conseils municipaux et collectivités locales concernés, associations d’élue-e-s,…) se saisissent de cette question essentielle, pour les millions de nos concitoyens concernés, de la gestion de l’eau.