A Carcassonne, Jean-Luc Touly s'était donné des objectifs dignes des travaux d'Hercule

La partie fixe (abonnement) pourrait être la contrepartie des charges fixes des services d'eau ou d'assainissement. C'est au moins ce qui se dit pour justifier sa présence. Mais de quoi sont donc constituées ces charges fixes ? Silence. Personne ne veut les identifier.
Il faut en effet expliquer que cette sémantique douteuse peut permettre de gruger la plupart des usagers qui se posent des questions à ce sujet.
Avant 1993, il était possible de facturer l'eau au forfait, un peu comme la collecte et le traitement des ordures ménagères aujourd'hui avec la TEOM (taxe d'enlèvement des ordures ménagères qui contribue à "l'imposition foncière" tout en étant récupérable sur le locataire). Il faut reconnaître que ceci arrangeait d'ailleurs pas mal de monde, dont les usagers, mais pas les distributeurs et surtout les privés, qui voulaient faire de la distribution d'eau potable et assainissement, des marchandises "au kilo" et non des services publics liés à un Bien Commun indispensable à la vie de tous les jours et pour Tous.
En 1993, fini donc la tarification au forfait, on va introduire la notion de consommation, plus en rapport avec la marchandisation et lui adjoindre celles d'économie de la ressource et de responsabilisation du consommateur-client en remplacement de celle d'usager-citoyen.
Défense de rire, nous sommes dans le domaine du sérieux.
1993 sera d'ailleurs le départ de toutes les actions revendicatives car les distributeurs vont profiter de l'aubaine pour augmenter leurs profits en augmentant le prix de l'eau via l'augmentation du prix de l'eau grâce à cette tarification dite "binomiale". Toujours une sémantique savante pour humilier les petits qui, n'y comprenant rien, acquiescent pour faire comme si.
Au passage, la facture devient illisible par rapport aux charges réelles et le prix de l'eau est totalement déconnecté de ces charges réelles pour devenir une vraie marchandise dont le prix n'est donc pas lié à son prix de revient mais à celui du marché.
Deux précision à ce sujet :
Il faut en effet expliquer que cette sémantique douteuse peut permettre de gruger la plupart des usagers qui se posent des questions à ce sujet.
Avant 1993, il était possible de facturer l'eau au forfait, un peu comme la collecte et le traitement des ordures ménagères aujourd'hui avec la TEOM (taxe d'enlèvement des ordures ménagères qui contribue à "l'imposition foncière" tout en étant récupérable sur le locataire). Il faut reconnaître que ceci arrangeait d'ailleurs pas mal de monde, dont les usagers, mais pas les distributeurs et surtout les privés, qui voulaient faire de la distribution d'eau potable et assainissement, des marchandises "au kilo" et non des services publics liés à un Bien Commun indispensable à la vie de tous les jours et pour Tous.
En 1993, fini donc la tarification au forfait, on va introduire la notion de consommation, plus en rapport avec la marchandisation et lui adjoindre celles d'économie de la ressource et de responsabilisation du consommateur-client en remplacement de celle d'usager-citoyen.
Défense de rire, nous sommes dans le domaine du sérieux.
1993 sera d'ailleurs le départ de toutes les actions revendicatives car les distributeurs vont profiter de l'aubaine pour augmenter leurs profits en augmentant le prix de l'eau via l'augmentation du prix de l'eau grâce à cette tarification dite "binomiale". Toujours une sémantique savante pour humilier les petits qui, n'y comprenant rien, acquiescent pour faire comme si.
Au passage, la facture devient illisible par rapport aux charges réelles et le prix de l'eau est totalement déconnecté de ces charges réelles pour devenir une vraie marchandise dont le prix n'est donc pas lié à son prix de revient mais à celui du marché.
Deux précision à ce sujet :
- - le marché est une notion totalement surréaliste même d'après les économistes
- - dans le cas de l'eau, l'une des notions théoriques indispensable à l'existence d'un marché est absente, celle de la multiplicité des offres puisqu'il n'y a pas de concurrents pour proposer des offres.
Corollaires :

Les élus qui savent tout cela, ou s'ils ne le savent pas doivent démissionner de leur mandat électif, surtout d'ailleurs ceux qui siègent dans les syndicats des eaux, sont les seuls responsables d'une situation dans laquelle les usagers deviennent les vaches à lait de 3 et quelques multinationales.
Il est d'autre part vain de s'en prendre aux syndicats catégoriels, souvent d'ailleurs en désaccord avec leurs confédérations, en omettant de signaler, par exemple, que chaque syndicat a une branche qui défend les usagers de l'eau et qui les défend mieux, sur le terrain notamment des CCSPL, que certaines associations spécialisées notamment dans la défense des familles ou des consommateurs.
Coordination nationale des Associations de Consommateurs d'Eau : 04 78 83 47 73
Il est d'autre part vain de s'en prendre aux syndicats catégoriels, souvent d'ailleurs en désaccord avec leurs confédérations, en omettant de signaler, par exemple, que chaque syndicat a une branche qui défend les usagers de l'eau et qui les défend mieux, sur le terrain notamment des CCSPL, que certaines associations spécialisées notamment dans la défense des familles ou des consommateurs.
Coordination nationale des Associations de Consommateurs d'Eau : 04 78 83 47 73