Association pour le Contrat Mondial de L'Eau

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Acme-Maroc Medhi LAHLOU
Président ACME-Maroc, Professeur INSEA, Membre fondateur de la Coalition mondiale contre la privatisation et la marchandisation de l'eau et du Forum alternatif maghrébin de l’eau. Membre fondateur de l’Université du Bien commun

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Situation au Maroc

Sit in contre veolia et la gestion deleguee
Acme-Maroc
Rédigé par Acme-Maroc le Vendredi 15 Avril 2011 à 01:36

Situation au Maroc

Appel a manifester le jeudi 14 avril 2011 contre Voelia
Appel a manifester le jeudi 14 avril 2011 contre Voelia
Acme-Maroc
Rédigé par Acme-Maroc le Jeudi 14 Avril 2011 à 01:15

Situation au Maroc

La RTM, lundi 11 avril 2011.
Débat sur la Gestion déléguée au Maroc;


Comme à son habitude dans ce genre de débat public autour de la question de la Gestion déléguée dans notre pays, et surtout s'agissant de l'eau, de l'électricité et de l'assainissement
le Maire de Rabat n'était présent ni au studio ni par téléphone, alors qu'il avait été dûment invité.
N'était pas présent non plus le DG de la Lydec, lui-même également invité. Seul était là le DG de Veolia Tanger, dont le courage mérite d'être signalé en cette occasion, mais qui n'a répondu à aucun des questionnements sérieux posés par les habitants de Tanger au sujet des divers problèmes (surfacturation, factures illisibles, compteurs groupés, branchements sociaux, etc...) comme il n'a pas trouvé de réponse aux dernières accusations de l'ancien maire de Tanger au sujet d'une ''ristourne'' de 70 millions de dh opérée par la Mairie de Tanger au profit de sa société ou au sujet de travaux facturés pour la ville (pour près de 80 millions de Dh), mais dont personne n'a jamais prouvé d'ils aient été réalisés.
De son côté, un adjoint au Maire de Rabat (du groupe PJD), venu au dernier moment, a constitué un vrai soutenu à la Gestion déléguée dans toutes ses composantes, estimant même - à partir d'une connaissance superficielle du dossier, notamment de celui vital de l'eau - qu'il s'agit là ''d'une forme de gestion comme une autre''. A ce propos, il n'a rien trouvé à redire au fait que des conseillers PJD à Casablanca aient appelé à l'annulation du contrat en cours dans cette ville avec la Lydec, comme il n'a pas eu de réponse au fait qu'un conseiller PJD à la Mairie de Rabat, soit toujours salarié de Veolia.
Pour sa part, Mehdi Lahlou, président d'ACME, est revenu longuement sur les conditions politiques qui ont été à l'origine de l'introduction de la Gestion déléguée au Maroc (notamment celle de l'eau et de l'électricité) comme il a étayé et dénoncé l'échec patent de cette forme de délégation de service public dans nos villes. Il a aussi relancé les accusations du maire démissionnaire de Tanger concernant le comportement de Veolia dans cette importante ville du nord du Maroc. Avant d'affirmer la position de son association, de plus en plus reprise et adoptée ces derniers mois par la population marocaine, qui soutient que l'eau est un Bien commun pour lequel l'accès est vital, que ce bien ne peut pas en conséquence être privatisé de quelque forme que ce soit et que les sociétés privées - de quelque origine qu'elles soient - n'ont rien à y faire. La gestion de l'eau devant revenir aux communes, comme cela se fait un peu partout aujourd'hui à travers le monde. Il a aussi soutenu le principe de la constitutionnalisation du Droit d'accès à l'Eau au Maroc.

Acme-Maroc
Rédigé par Acme-Maroc le Mercredi 13 Avril 2011 à 02:03
A Tanger, la contestation contre Amendis, filiale de Véolia Environnement, monte d’un cran. Aujourd’hui est né le « Mouvement des jeunes pour défendre le compteur » allusion faite aux compteurs d’eau au d’électricité des habitants de la ville du détroit.

Ce mouvement, issu des jeunes du 20 février a commencé son action, par un appel au boycott des factures d’eau et d’électricité. Les premiers heurts avec les employés et contrôleurs du distributeur ont été enregistrés dans le quartier L’msalla, où les jeunes ont empêché les contrôleurs d’Amendis de couper l’eau et l’électricité des foyers qui n’ont pas réglé leurs factures.

Le quartier L’msalla est un quartier populaire, peuplé de plusieurs milliers de foyers. Selon nos informations, aucune facture de ce mois n’a été réglée par les habitants qui comptent poursuivre leur action dans les mois à venir « jusqu’au départ d’Amendis », selon Mohamed Ali, correspondant du journal Akhbar Al Yaoum à Tanger.

Depuis plusieurs mois, le distributeur d’eau et d’électricité est confronté à plusieurs formes de protestation, dont des manifestations appelant à son départ, qui ont parfois frôlé la violence. Le 19 février 2011, deux agences d’Amendis avaient été incendiées par les manifestants.

La position du mouvement du 20 février s’est radicalisée après les révélations fracassantes de l’ex-maire de Tanger, Samir Abdelmoula, accusant la filiale de Veolia de présenter des fausses factures à la Commune, et de refuser de payer ses dettes à la Mairie.
Acme maroc
Rédigé par Acme maroc le Dimanche 3 Avril 2011 à 01:39

Situation au Maroc

Les deux sociétés françaises, gestionnaires délégués de services publics dans plusieurs grandes villes du royaume, font face à un mécontentement croissant des usagers. Les autorités marocaines annoncent à Paris une révision du contrat d’Amendis (Veolia environnement) à Tanger, où le siège du groupe a été brûlé fin février par des manifestants en colère.


Veolia et Suez sur le banc des accusés
« Lydec Dégage ! ». Les pancartes conspuant la filiale casablancaise du groupe français Suez environnement étaient omniprésentes lors de la grande marche populaire du 20 mars dernier à Casablanca. A Rabat, c’est Redal, filiale de Veolia environnement, et Staréo, filiale de Veolia Transports, qui étaient pris pour cible par les manifestants. Mais c’est à Tanger que la pression des usagers a été la plus forte. Le siège d’Amendis, filiale de Veolia environnement, a même été brûlé le 19 février dernier.

Les usagers en colère dénoncent depuis plusieurs mois des prix qu’ils estiment abusifs et des services de mauvaise qualité. Face à cette montée de la grogne populaire, les autorités marocaines, en visite à Paris le 23 mars dernier pour rassurer les investisseurs français, ont annoncé la révision du contrat d’Amendis à Tanger. « Le contrat, tel qu’il a été signé auparavant, a atteint ses limites juridiques », a annoncé le ministre délégué Nizar Baraka à Paris lors d’une conférence de presse conjointe avec ses collègues Salaheddine Mezouar et Ahmed Reda Chami. « L’une des problématiques majeures est que le pouvoir d’achat local n’est pas en adéquation avec les tarifs appliqués par Amendis », a-t-il ajouté.

Pas sûr pour autant que cela impacte vraiment le pouvoir d’achat des Tangérois, cette révision se justifiant aussi, selon Nizar Baraka, par « les efforts importants à faire en matière d’assainissement liquide ».

Quand à la possibilité que la pression populaire fasse « sauter » Veolia et Suez, les ministres, avant tout soucieux de préserver leurs relations avec les sociétés françaises, ont tenu à rassurer. « La responsabilité de l’Etat marocain est de protéger les investisseurs, notamment lorsqu’ils respectent leurs contrats et leurs engagements », a ainsi lancé Salaheddine Mezouar. Les usagers marocains apprécieront le « notamment »…

Non-respect du cahier des charges ?

Le respect du cahier des charges est pourtant au cœur des revendications. Le 19 janvier dernier, à Rabat, un collectif d’associations et syndicats (AMDH, Attac Maroc, Institut de défense des biens publics, UMT) tirait la sonnette d’alarme concernant la gestion déléguée de Veolia dans la capitale (filiales Redal et Staréo).

La Redal accuserait un retard dans la réalisation des travaux prévus par le cahier des charges, évalué à 25 %, soit 3 années de retard : renforcement des collecteurs d’assainissement, stations de relevage et décantation, réalisation de la station d’épuration des eaux usées, du réseau d’évacuation des eaux de pluie, etc.

En parallèle, les factures de la Redal ne cessent de s’alourdir. Leur majoration de 1 %, octroyée en 2002 pour une durée d’un an, s’applique toujours. « Elle doit être immédiatement annulée et restituée au bénéfice de la collectivité », réclame le collectif. « Cette majoration est rendue encore plus odieuse lorsqu’on sait que l’Office des changes avait rappelé à l’ordre Veolia Maroc en 2006 pour avoir transféré sans autorisation 110 millions DH de bénéfices au-delà des quotas prévus. Comment le délégataire a-t-il pu dégager autant de bénéfices alors que les investissements prévus dans le cahier des charges n’ont pas été réalisés dans leur totalité ? » s’indigne le collectif.

Main basse sur les services publics

A travers la création de leurs filiales marocaines, Veolia et Suez ont fait main basse sur les services publics dont la gestion leur a été déléguée : eau, électricité, éclairage, assainissement, gestion des déchets, transports publics. Et ce dans la plupart des grandes villes du royaume : Casablanca, Rabat, Mohammedia, Tanger, Tétouan, Oujda, …

Concernant la tarification de l’eau potable, la comparaison régies publiques/gestion déléguée ne joue pourtant pas en leur faveur. « Des études comparatives menées dans plusieurs villes du Maroc montrent que les prix sont systématiquement plus élevés dans le cadre de la gestion déléguée par rapport à ceux de la régie publique. Les habitants de Marrakech, Meknès, Fès, Kénitra paient leur eau bien moins cher que les habitants de Rabat, la différence pouvant être de plus de 1 DH/m³ pour les tranches basses et de 7 DH/m³ pour les tranches hautes », affirme le collectif r’bati.

Demande d’enquête

Alors que les pratiques des deux groupes français sont de plus en plus dénoncées en France (et qu’on assiste là–bas à un retour progressif aux régies publiques), les associatifs marocains commencent eux aussi à demander des comptes. A l’issue de son bureau national tenu le 5 mars dernier, l’ACME-Maroc (Association pour le contrat mondial de l’eau) a ainsi demandé dans un communiqué "l’ouverture d’enquêtes publiques – par le Parlement et la justice – pour déterminer dans quelles conditions, et contre quelles contreparties effectives, les décisions de concéder la distribution de l’eau, de l’électricité et l’assainissement à des entreprises privées ont été prises". L’association réclame aussi "l’ouverture d’enquêtes au niveau de l’Instance nationale de prévention de la corruption et de la part de la justice en raison de soupçons de corruption dans la passation des contrats de gestion déléguée et dans leur application".
ACME MAROC
Rédigé par ACME MAROC le Vendredi 25 Mars 2011 à 01:30

هسبريس من طنجة:


أقدم مجلس الجماعة الحضرية لطنجة على تغريم شركة أمانديس المفوضة لتدبير ملفي الكهرباء والماء بالمدينة ومطالبتها بأداء مبلغ مالي يفوق الـ55 مليون درهم (5,5 مليار سنتيم) زيادة على الفوائد المترتبة عن هذا المبلغ في حالة تأخر الدفع لمدة تزيد عن الـ30 يوما.

وتأتي الغرامات التي فرضها مجلس التدبير الجماعي المحلي لطنجة على شركة أمانديس، وفق المراسلة الموجهة لذات الشركة يوم 27 فبراير، لما اعتبر "تأخيرا في انجاز الاستثمارات منذ ميزانية 2002 إلى ميزانية العام 2008"، وقد أشعرت ذات الشركة أيضا باحتمال "الحجز على الضمانة البنكية في حالة عدم الأداء".

من جهة أخرى؛ انعقد الثلاثاء الماضي اجتماع شارك ضمنه أعضاء من المجلس الجماعي لمدينة طنجة ومديرة المصلحة الدائمة للمراقبة وأعضاء من التنسيقية المحلية لمناهضة الغلاء في الأسعار وتدهور الخدمات العمومية بالمدينة، وقد خصص لتدارس ملف التدبير المفوض لقطاع الماء والكهرباء والتطهير السائل بمدينة طنجة، للوقوف على الاختلالات التي تحيط بهذا الملف، والبحث المشترك عن السيناريوهات العملية الممكنة لتجاوزها.

وقد شهد هذا الموعد تسجيل اتفاق على الالتزام باتخاذ قرارات مشتركة بين المجلس الجماعي والتنسيقية المحلية ومختلف الفاعلين مع مواصلة الاجتماعات بشكل أسبوعي منتظم، مع إشراك الخبراء ورجال القانون المختصين في الموضوع، حتى يتم التوصل إلى حلول نهائية تستجيب لمطالب الساكنة.
Acme-Maroc Medhi LAHLOU
Tags : amendis
Rédigé par Acme-Maroc Medhi LAHLOU le Samedi 12 Mars 2011 à 01:37

Situation au Maroc

Des centaines de personnes se sont rassemblées vendredi soir à Tanger pour protester devant les locaux de la société française Veolia, chargée de la distribution d’eau, de l’assainissement et de l’électricité.


Organisé à l’initiative de l’ONG Attac Maroc, ce sit-in avait pour but d’obtenir l’annulation du contrat entre la ville de Tanger et la filiale marocaine de Veolia, Amendis. Celle-ci est accusée par les manifestant de pratiquer des prix trop élevés.

La police antiémeute a été appelée pour calmer les manifestants et empêcher ceux-ci de rejoindre le centre ville. Lors de cette marche, les protestataires ont tout de même saccagé un commissariat de police, des locaux de Véolia et des succursales de la Société Générale Maroc.

Ces incidents interviennent à la veille d’une marche de protestation prévue dimanche à l’initiative du "Mouvement du 20 février", un groupe de jeunes Marocains réclamant des réformes constitutionnelles et la dissolution du gouvernement et du Parlement.
acme maroc
Rédigé par acme maroc le Mardi 1 Mars 2011 à 21:43
''Evaluation des impacts de l’accès à l’eau potable sur le développement humain''
Résultats de l’étude de Véolia Environnement au Maroc - Le 19 janvier 2011 - Veolia Environnement organise une présentation des résultats de l'étude : « Evaluation des impacts de l’accès à l’eau potable sur le développement humain » l’exemple des branchements sociaux de Tanger ( Maroc).
Le 19 janvier à 14h 30, Esther DUFLO directrice du J. PAL (Poverty Action Lab.) - MIT présentera les résultats de l'étude.
Grand auditorium du Collège des Bernardins
20 rue de Poissy – 75005 Paris

http://www.coordinationsud.org/Evaluation-des-impacts-de-l-acces
acme maroc
Tags : veolia
Rédigé par acme maroc le Jeudi 20 Janvier 2011 à 19:05

Situation au Maroc

Mercredi 20 Octobre 2010

Mehdi lahlou sur les ondes de la radio nationale (Rabat)


acme maroc
Rédigé par acme maroc le Mercredi 20 Octobre 2010 à 13:32

Communiqué de presse : 16 août 2010


Le jeudi 22 juillet 2010 a eu lieu le lancement officiel de «Ain Ifrane», nom commercial de l’eau de source de Ben S'mim, au Maroc.

L’exploitation et la commercialisation de l’eau de la source a commencé alors que 8 des habitants du village sont toujours poursuivis en justice et se présenteront pour la 19ème fois devant la cours d’appel le 25 Novembre 2010 pour avoir « osé » dire non et manifester pacifiquement pour exprimer leur refus de ce projet qui menace leur eau, leur principale richesse naturelle autour de laquelle gravite toute leur vie (agriculture, élevage, tourisme intérieur, …).



Les Verts, convaincus que l'eau est un bien public commun qui ne doit pas être soumis à la logique du marché :

- Affirment leur solidarité avec la population de Ben S'mim qui s'oppose à l'exploitation de l'eau de la source de Ben S'mim par la société Brasseries du Maroc, le nouveau propriétaire, contre la volonté des villageois, les propriétaires effectifs de la source.

- Appellent les autorités à lever l’ensemble des poursuites judiciaires à l’encontre de la population du village de Ben S'mim.

- Appellent à l'application, pour la population de Ben S'mim comme pour toute la population marocaine, de la récente résolution l’Assemblée Générale des Nations Unies pour le droit fondamental à une eau potable salubre et propre. Résolution à laquelle le Maroc et la France, pays d'origine des multinationales privées de l'eau, ont officiellement souscrit.

- Se prononcent pour l'arrêt de toutes les formes directes ou indirectes de privatisation des sources d’eau ainsi que des services de l’eau (exploitation, traitement, distribution…), en particulier par les grands groupes privés français et européens de l'eau.



Les Verts, France.



MEHDI LAHLOU
Tags : ben s'mim
Rédigé par MEHDI LAHLOU le Lundi 16 Août 2010 à 16:59

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