Association pour le Contrat Mondial de L'Eau
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Acme-Maroc Medhi LAHLOU
Président ACME-Maroc, Professeur INSEA, Membre fondateur de la Coalition mondiale contre la privatisation et la marchandisation de l'eau et du Forum alternatif maghrébin de l’eau. Membre fondateur de l’Université du Bien commun
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les SOS
Mercredi 4 Janvier 2012
les SOS
Vendredi 19 Août 2011
Acme-Maroc Medhi LAHLOU
Tags :
pollution
Rédigé par Acme-Maroc Medhi LAHLOU le Vendredi 19 Août 2011 à 04:34
les SOS
Vendredi 19 Août 2011
Acme-Maroc Medhi LAHLOU
Rédigé par Acme-Maroc Medhi LAHLOU le Vendredi 19 Août 2011 à 04:30
les SOS
Vendredi 19 Août 2011
Des associations de défense de l'environnement contestent la version officielle sur la mort de milliers de poissons.
«Contradictoire», «incomplet». Ce sont les principales critiques lancées par des associations qui contestent le communiqué rendu dernièrement public par les commissions techniques de vigilance instituées par les gouverneurs des provinces de Nador et de Berkane sur la catastrophe écologique de Moulouya. Ce désastre a affecté une zone abritant un lieu sensible classé par la Convention internationale des zones humides, Ramsar.
Les associations locales, qui ont accusé la sucrerie de la commune de Zaïo d'être à l'origine de ce désastre entraînant en juillet dernier la mort de milliers de poissons et faisant perdre aux petits paysans leur bétail, contestent les conclusions de ce rapport, qui révèle que les résultats préliminaires des analyses toxicologiques sont négatifs. Un communiqué officiel a affirmé que «le phénomène de mortalité des espèces de l'ichtyofaune survenu le 17 juillet dernier dans l'Oued de la Moulouya a été constaté sur trois sites relevant des provinces de Berkane et de Nador et les résultats préliminaires des analyses toxicologiques sont négatifs». Et d'ajouter : «Les résultats préliminaires des analyses toxicologiques visant à déceler la présence de toxines dans les cadavres des poissons sont négatifs ».
En revanche, relève ce document, les analyses physico-chimiques des échantillons d'eaux prélevées, selon un dispositif d'échantillonnage rigoureux, ont démontré une teneur faible en oxygène dissous inférieur à 5 mgO2/l. « A l'état actuel des résultats disponibles, et dans l'attente des résultats des analyses des substances toxiques dissoutes, la seule explication de cet incident de mortalité anormale des poissons reste le déficit en oxygène provoqué vraisemblablement par une charge ponctuelle de matière organique survenue rapidement », ajoute la même source. Le document « fait remarquer que ce phénomène de mortalité a été enregistré deux fois dans les années 80 et 90, pendant la saison estivale correspondant à des températures ambiantes élevées et des débits d'étiages faibles d'Oued Moulouya». Voilà donc exposée la version officielle des faits. Que répondent les associations ? Pour Mehdi Lahlou, président de l'association Alliance pour le contrat mondial de l'eau (ACME-Maroc), «le communiqué censé expliquer les causes de la pollution qui a affecté l'Oued Moulouya, entraînant de très gros dégâts sur les poissons, la faune et la flore du périmètre concerné, est sujet à caution. Il n'est pas complet, n'a pas pris en compte toutes les hypothèses possibles en rapport avec l'origine de la pollution comme il n'a pas énuméré, et encore moins analysé, tous les éléments de nature à préciser l'ampleur de la pollution et ses multiples répercussions, à court et à long terme, sur l'environnement immédiat et plus lointain - y compris terrestre et marin - qu'elle a touché directement ou indirectement». Le président d'ACME-Maroc ajoute : «Ce communiqué émane de commissions techniques de vigilance instituées par des gouverneurs des provinces.
Or ces commissions, telles qu'elles semblent avoir été instituées, ne peuvent pas disposer de l'indépendance requise qui leur permettrait de mener des analyses scientifiques rigoureuses, approfondies et donc inattaquables». Par ailleurs, Mehdi Lahlou lance : «Nous sommes face à une véritable catastrophe écologique dont les retombées sont très importantes et qui peuvent être durables, comme on est devant des hypothèses de pollution et de pollueurs, très sensibles d'un point de vue politique. Dans ce cas, seule une commission scientifique, multidisciplinaire, disposant de l'indépendance nécessaire doit mener toutes les analyses qu'il faut sur terrain pour permettre de déterminer l'origine véritable de la pollution ainsi que les responsabilités de chacun, y compris de l'administration, pour mesurer l'ampleur des dégâts et indiquer sur qui doit retomber leur réparation et, surtout, après cela pour éviter que de tels drames ne se reproduisent.». Quant à Mohamed Benata, président de l'Espace de solidarité et de coopération de l'Oriental (ESCO), le communiqué publié par les commissions techniques de vigilance est contradictoire. « Au moment où le communiqué nous déclare en première ligne que l'analyse toxicologique est négative et que les cadavres de poissons ne contiennent aucune toxine, il nous informe un peu plus loin que les commissions techniques sont encore en attente des résultats des analyses des substances toxiques dissoutes dans l'eau. Pour pouvoir affirmer que les cadavres de poissons ne contiennent pas de toxines, il est tout à fait logique de faire les mêmes analyses pour l'eau. Nous sommes en droit de nous demander la nature des analyses qui ont été faites et par quel laboratoire, chose qui n'a pas été explicitée par le communiqué».
Toujours selon M. Benata, «les commissions techniques n'ont même pas relaté la mortalité du cheptel et des animaux sauvages qui a été déclarée par la population riveraine, car une simple pollution organique ne peut causer la mort des brebis, vaches, sangliers et détruire des cultures agricoles. En plus quel est le produit chimique qui a causé la perte des cultures par irrigation des eaux de la Moulouya.
Il est une aberration que l'administration n'ait pas pu, après trois semaines de cette catastrophe écologique, analyser et déterminer l'agent chimique qui a provoqué la mortalité des poissons, des brebis, vaches et sangliers et détruit les cultures agricoles irriguées par cette eau polluée». D'autre part, le président de l'ESCO s'interroge aussi « comment en absence des résultats d'analyse complets, les commissions techniques peuvent-elles affirmer que « la seule explication de cet incident de mortalité anormale des poissons reste le déficit en oxygène. » Et d'ajouter : «Il y a lieu de rappeler que la mortalité massive des poissons à eu lieu sur un tronçon déterminé de la Moulouya et à une date précise qui est le 15 juillet 2011. D'après les riverains de l'affluent Betha et de la Moulouya, cette nuit-là a eu un fort débit et une forte odeur s'est dégagée de l'effluent qui provient de la sucrerie qui déverse ses polluants dans la Moulouya. Il reste à déterminer seulement la nature du produit qui a déclenché cette catastrophe.
Rejets industriels
Le communiqué publié par des commissions techniques de vigilance instituées par les gouverneurs des provinces de Nador et de Berkane fait remarquer également que « ce tronçon fluvial est un milieu aquatique récepteur des rejets d'origines industrielles, agricoles et domestiques qui altèrent particulièrement ses qualités piscicoles. A cela s'ajoutent des ponctions illicites sur le débit sanitaire réservé à la biodiversité (…). » Les auteurs de ce document ajoutent : « Ce phénomène de mortalité a été enregistré deux fois dans les années 80 et 90, pendant la saison estivale correspondant à des températures ambiantes élevées et des débits d'étiages faibles d'Oued Moulouya (…).
Repères
Faune
L'ichtyofaune désigne la faune des poissons. Elle est l'objet d'études par l'ichtyologie. Elle concerne donc tous les milieux aquatiques.
Produit
Les responsables de la sucrerie de Zaïo ont indiqué que leur usine n'utilise qu'un seul produit naturel pour l'épuration
Rejets
Le désastre écologique de Moulouya intervient au moment où l'entrée en vigueur d'un arrêté de limitation des rejets liquides spécifiques aux sucreries est prévue pour ce mois d'août.
Par Rachid Tarik | LE MATIN
Les associations locales, qui ont accusé la sucrerie de la commune de Zaïo d'être à l'origine de ce désastre entraînant en juillet dernier la mort de milliers de poissons et faisant perdre aux petits paysans leur bétail, contestent les conclusions de ce rapport, qui révèle que les résultats préliminaires des analyses toxicologiques sont négatifs. Un communiqué officiel a affirmé que «le phénomène de mortalité des espèces de l'ichtyofaune survenu le 17 juillet dernier dans l'Oued de la Moulouya a été constaté sur trois sites relevant des provinces de Berkane et de Nador et les résultats préliminaires des analyses toxicologiques sont négatifs». Et d'ajouter : «Les résultats préliminaires des analyses toxicologiques visant à déceler la présence de toxines dans les cadavres des poissons sont négatifs ».
En revanche, relève ce document, les analyses physico-chimiques des échantillons d'eaux prélevées, selon un dispositif d'échantillonnage rigoureux, ont démontré une teneur faible en oxygène dissous inférieur à 5 mgO2/l. « A l'état actuel des résultats disponibles, et dans l'attente des résultats des analyses des substances toxiques dissoutes, la seule explication de cet incident de mortalité anormale des poissons reste le déficit en oxygène provoqué vraisemblablement par une charge ponctuelle de matière organique survenue rapidement », ajoute la même source. Le document « fait remarquer que ce phénomène de mortalité a été enregistré deux fois dans les années 80 et 90, pendant la saison estivale correspondant à des températures ambiantes élevées et des débits d'étiages faibles d'Oued Moulouya». Voilà donc exposée la version officielle des faits. Que répondent les associations ? Pour Mehdi Lahlou, président de l'association Alliance pour le contrat mondial de l'eau (ACME-Maroc), «le communiqué censé expliquer les causes de la pollution qui a affecté l'Oued Moulouya, entraînant de très gros dégâts sur les poissons, la faune et la flore du périmètre concerné, est sujet à caution. Il n'est pas complet, n'a pas pris en compte toutes les hypothèses possibles en rapport avec l'origine de la pollution comme il n'a pas énuméré, et encore moins analysé, tous les éléments de nature à préciser l'ampleur de la pollution et ses multiples répercussions, à court et à long terme, sur l'environnement immédiat et plus lointain - y compris terrestre et marin - qu'elle a touché directement ou indirectement». Le président d'ACME-Maroc ajoute : «Ce communiqué émane de commissions techniques de vigilance instituées par des gouverneurs des provinces.
Or ces commissions, telles qu'elles semblent avoir été instituées, ne peuvent pas disposer de l'indépendance requise qui leur permettrait de mener des analyses scientifiques rigoureuses, approfondies et donc inattaquables». Par ailleurs, Mehdi Lahlou lance : «Nous sommes face à une véritable catastrophe écologique dont les retombées sont très importantes et qui peuvent être durables, comme on est devant des hypothèses de pollution et de pollueurs, très sensibles d'un point de vue politique. Dans ce cas, seule une commission scientifique, multidisciplinaire, disposant de l'indépendance nécessaire doit mener toutes les analyses qu'il faut sur terrain pour permettre de déterminer l'origine véritable de la pollution ainsi que les responsabilités de chacun, y compris de l'administration, pour mesurer l'ampleur des dégâts et indiquer sur qui doit retomber leur réparation et, surtout, après cela pour éviter que de tels drames ne se reproduisent.». Quant à Mohamed Benata, président de l'Espace de solidarité et de coopération de l'Oriental (ESCO), le communiqué publié par les commissions techniques de vigilance est contradictoire. « Au moment où le communiqué nous déclare en première ligne que l'analyse toxicologique est négative et que les cadavres de poissons ne contiennent aucune toxine, il nous informe un peu plus loin que les commissions techniques sont encore en attente des résultats des analyses des substances toxiques dissoutes dans l'eau. Pour pouvoir affirmer que les cadavres de poissons ne contiennent pas de toxines, il est tout à fait logique de faire les mêmes analyses pour l'eau. Nous sommes en droit de nous demander la nature des analyses qui ont été faites et par quel laboratoire, chose qui n'a pas été explicitée par le communiqué».
Toujours selon M. Benata, «les commissions techniques n'ont même pas relaté la mortalité du cheptel et des animaux sauvages qui a été déclarée par la population riveraine, car une simple pollution organique ne peut causer la mort des brebis, vaches, sangliers et détruire des cultures agricoles. En plus quel est le produit chimique qui a causé la perte des cultures par irrigation des eaux de la Moulouya.
Il est une aberration que l'administration n'ait pas pu, après trois semaines de cette catastrophe écologique, analyser et déterminer l'agent chimique qui a provoqué la mortalité des poissons, des brebis, vaches et sangliers et détruit les cultures agricoles irriguées par cette eau polluée». D'autre part, le président de l'ESCO s'interroge aussi « comment en absence des résultats d'analyse complets, les commissions techniques peuvent-elles affirmer que « la seule explication de cet incident de mortalité anormale des poissons reste le déficit en oxygène. » Et d'ajouter : «Il y a lieu de rappeler que la mortalité massive des poissons à eu lieu sur un tronçon déterminé de la Moulouya et à une date précise qui est le 15 juillet 2011. D'après les riverains de l'affluent Betha et de la Moulouya, cette nuit-là a eu un fort débit et une forte odeur s'est dégagée de l'effluent qui provient de la sucrerie qui déverse ses polluants dans la Moulouya. Il reste à déterminer seulement la nature du produit qui a déclenché cette catastrophe.
Rejets industriels
Le communiqué publié par des commissions techniques de vigilance instituées par les gouverneurs des provinces de Nador et de Berkane fait remarquer également que « ce tronçon fluvial est un milieu aquatique récepteur des rejets d'origines industrielles, agricoles et domestiques qui altèrent particulièrement ses qualités piscicoles. A cela s'ajoutent des ponctions illicites sur le débit sanitaire réservé à la biodiversité (…). » Les auteurs de ce document ajoutent : « Ce phénomène de mortalité a été enregistré deux fois dans les années 80 et 90, pendant la saison estivale correspondant à des températures ambiantes élevées et des débits d'étiages faibles d'Oued Moulouya (…).
Repères
Faune
L'ichtyofaune désigne la faune des poissons. Elle est l'objet d'études par l'ichtyologie. Elle concerne donc tous les milieux aquatiques.
Produit
Les responsables de la sucrerie de Zaïo ont indiqué que leur usine n'utilise qu'un seul produit naturel pour l'épuration
Rejets
Le désastre écologique de Moulouya intervient au moment où l'entrée en vigueur d'un arrêté de limitation des rejets liquides spécifiques aux sucreries est prévue pour ce mois d'août.
Par Rachid Tarik | LE MATIN
Acme-Maroc Medhi LAHLOU
Tags :
pollution
Rédigé par Acme-Maroc Medhi LAHLOU le Vendredi 19 Août 2011 à 04:26
les SOS
Lundi 25 Octobre 2010
acme maroc
Rédigé par acme maroc le Lundi 25 Octobre 2010 à 01:06
les SOS
Lundi 25 Octobre 2010
Le parc national de Khenifiss est le seul espace naturel protégé dans le Sud du Sahara. La lagune de Naila attire des centaines d’espèces d’oiseaux migrateurs. Mais cette réserve pour la biodiversité locale est menacée, une augmentation de la pollution marine y a été observée
les SOS
Jeudi 2 Juillet 2009

au centre : Moulay Ali Tahiri doyen de la zaouia
Chers amis,
J'ai été informé hier par notre ami My Ali Tahiri du verdict du tribunal de Meknès devant lequel étaient poursuivis 8 habitants du village de Ben S'mim, suite au mouvement de protestation pacifique que les villageois avaient conduit en septembre 2007 contre le pillage des eaux de la source du village:
2 personnes, dont My Ali Tahiri, ont été acquitées
les 6 autres ont été condamnés à 3 mois de prison avec sursis et au paiment solidaire d'une amende de 70.000dh.
Merci de proposer toute forme de protestation et de soutien que vous jugerez utile à ce sujet
Mehdi Lahlou
J'ai été informé hier par notre ami My Ali Tahiri du verdict du tribunal de Meknès devant lequel étaient poursuivis 8 habitants du village de Ben S'mim, suite au mouvement de protestation pacifique que les villageois avaient conduit en septembre 2007 contre le pillage des eaux de la source du village:
2 personnes, dont My Ali Tahiri, ont été acquitées
les 6 autres ont été condamnés à 3 mois de prison avec sursis et au paiment solidaire d'une amende de 70.000dh.
Merci de proposer toute forme de protestation et de soutien que vous jugerez utile à ce sujet
Mehdi Lahlou
les SOS
Dimanche 18 Janvier 2009

La Caravane/manifestation de soutien aux villageois de Ben S’mim contre la privatisation des eaux de leur source, organisée à l’appel d’ACME-Maroc a vu la participation – malgré la neige et des conditions climatiques très mauvaises – de représentants de 25 associations nationales et régionales dont, notamment, ceux de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), d’ATTAC – Maroc, de l’instance de défense des deniers publics et de l’Organisation marocaine des droits de l’homme (OMDH). Etaient également présents à cette manifestation de très nombreux avocats des barreaux de Meknès et de Fès, de l’Association des jeunes avocats de Khémisset ainsi que des membres du Bureau politique et du Conseil national du Parti socialiste unifiée.
La population et les participants rassemblés dans la place centrale du village, après avoir observé une minute de silence à la mémoire des victimes des attaques criminelles contre la population palestinienne à Gaza, ont adopté un communiqué relatant le processus de privatisation/spoliation de l’eau des villageois et ont appelé à :
1/ L’arrêt définitif du projet de mise en bouteille des eaux de leur source.
2/ L’arrêt des poursuites judiciaires engagées depuis le mois de septembre 2007 contre 12 villageois accusés d’avoir manifesté contre le projet.
3/ L’adoption d’une politique réelle de développement de la région pour la sortir de la marginalisation et de la pauvreté absolue dans lesquelles elle est plongée depuis l’indépendance du pays.
Les organisations qui ont pris part à la caravane ont adopté le principe de la constitution d’une coordination nationale pour soutenir la population de Ben S’mim pour la réalisation de ces trois revendications, alors que les différents avocats présents se sont engagés à défendre les villageois poursuivis devant la justice et à engager toute action de nature à arrêter le projet de privatisation de la source devant les juridictions compétentes
18 janvier 2009
La population et les participants rassemblés dans la place centrale du village, après avoir observé une minute de silence à la mémoire des victimes des attaques criminelles contre la population palestinienne à Gaza, ont adopté un communiqué relatant le processus de privatisation/spoliation de l’eau des villageois et ont appelé à :
1/ L’arrêt définitif du projet de mise en bouteille des eaux de leur source.
2/ L’arrêt des poursuites judiciaires engagées depuis le mois de septembre 2007 contre 12 villageois accusés d’avoir manifesté contre le projet.
3/ L’adoption d’une politique réelle de développement de la région pour la sortir de la marginalisation et de la pauvreté absolue dans lesquelles elle est plongée depuis l’indépendance du pays.
Les organisations qui ont pris part à la caravane ont adopté le principe de la constitution d’une coordination nationale pour soutenir la population de Ben S’mim pour la réalisation de ces trois revendications, alors que les différents avocats présents se sont engagés à défendre les villageois poursuivis devant la justice et à engager toute action de nature à arrêter le projet de privatisation de la source devant les juridictions compétentes
18 janvier 2009
les SOS
Mercredi 14 Janvier 2009
Plusieurs ONG et associations françaises et internationales actives dans le domaine de l’accès à l’eau et à l’assainissement lancent un appel à l’arrêt des hostilités à Gaza et au rétablissement immédiat des infrastructures d’eau et d’assainissement, dont le bon fonctionnement est absolument vital pour éviter une catastrophe humanitaire de grande ampleur.
« Israël bombarde les Palestiniens de la bande de Gaza depuis le 27 décembre dernier après avoir imposé le blocus pendant deux ans. Plus de 1,5 million de personnes étaient privées de vivres, de médicaments et d’eau potable, par le blocus imposé par l’Etat d’Israël.
A présent, le nombre de tués à Gaza s’élève à près d’un millier de personnes et plus de 4000 blessés, dont la quasi-majorité est constituée d’enfants, de femmes et de vieillards, sans aucune défense.
Devant une situation humanitaire qui devient chaque jour plus dramatique dans un espace réduit et en ruines, les associations signataires, actives dans le domaine de l’eau et de l’assainissement pour tous, demandent :
* 1. Un cessez-le-feu immédiat, durable et pleinement respecté menant au retrait total des forces israéliennes, selon la résolution 1860 de l’ONU. Que cessent immédiatement les bombardements et les attaques militaires contre le peuple palestinien à Gaza et ailleurs en Cisjordanie.
* 2. Que le blocus contre les Palestiniens, surtout de la bande de Gaza, soit levé immédiatement pour que ces derniers puissent disposer sans délai des soins de santé, de la nourriture, de l’eau et d’autres ressources de base dont ils manquent dramatiquement depuis des semaines. Que les installations de production et d’adduction d’eau potable et que les stations d’assainissement soient remises en état sans attendre. C’est la condition pour éviter une catastrophe humanitaire de grande ampleur.
* 3. Que la communauté internationale s’engage pour obtenir la paix dans cette partie du monde, balafrée et endeuillée par tant d’années de guerre, et ce par la reconnaissance d’un Etat palestinien. Dans cette perspective d’une paix durable, un partage équitable des eaux est indispensable entre Israéliens et Palestiniens : aujourd’hui les habitants des colonies consomment autant d’eau que des Américains tandis que les Gazaouis disposent d’autant d’eau que des Sahéliens !
* 4. Cette guerre coûte aussi très cher par les dépenses militaires dans des armes ultra-sophistiquées. Cet argent serait beaucoup mieux utilisé pour répondre aux besoins en eau des populations de la région. »
Les associations signataires :
* ACME-France
* ACME-Maroc
* S-EAU-S
Les personnalités signataires :
* Larbi Bouguerra, Ancien directeur de recherche au CNRS, Consultant OMS et UNESCO, Ancien professeur à la Fac des Sciences de Tunis, Ancien assistant à la Fac de Médecine de Paris.
* Christian Caubet, professeur de droit de l’environnement (Brésil).
* Marc Laimé, journaliste.
* Gérard Memmi, fonctionnaire territorial.
* Henri Smets, Président de l’ADEDE.
Signatures à transmettre à :
Jean-Claude.Oliva@wanadoo.fr
A présent, le nombre de tués à Gaza s’élève à près d’un millier de personnes et plus de 4000 blessés, dont la quasi-majorité est constituée d’enfants, de femmes et de vieillards, sans aucune défense.
Devant une situation humanitaire qui devient chaque jour plus dramatique dans un espace réduit et en ruines, les associations signataires, actives dans le domaine de l’eau et de l’assainissement pour tous, demandent :
* 1. Un cessez-le-feu immédiat, durable et pleinement respecté menant au retrait total des forces israéliennes, selon la résolution 1860 de l’ONU. Que cessent immédiatement les bombardements et les attaques militaires contre le peuple palestinien à Gaza et ailleurs en Cisjordanie.
* 2. Que le blocus contre les Palestiniens, surtout de la bande de Gaza, soit levé immédiatement pour que ces derniers puissent disposer sans délai des soins de santé, de la nourriture, de l’eau et d’autres ressources de base dont ils manquent dramatiquement depuis des semaines. Que les installations de production et d’adduction d’eau potable et que les stations d’assainissement soient remises en état sans attendre. C’est la condition pour éviter une catastrophe humanitaire de grande ampleur.
* 3. Que la communauté internationale s’engage pour obtenir la paix dans cette partie du monde, balafrée et endeuillée par tant d’années de guerre, et ce par la reconnaissance d’un Etat palestinien. Dans cette perspective d’une paix durable, un partage équitable des eaux est indispensable entre Israéliens et Palestiniens : aujourd’hui les habitants des colonies consomment autant d’eau que des Américains tandis que les Gazaouis disposent d’autant d’eau que des Sahéliens !
* 4. Cette guerre coûte aussi très cher par les dépenses militaires dans des armes ultra-sophistiquées. Cet argent serait beaucoup mieux utilisé pour répondre aux besoins en eau des populations de la région. »
Les associations signataires :
* ACME-France
* ACME-Maroc
* S-EAU-S
Les personnalités signataires :
* Larbi Bouguerra, Ancien directeur de recherche au CNRS, Consultant OMS et UNESCO, Ancien professeur à la Fac des Sciences de Tunis, Ancien assistant à la Fac de Médecine de Paris.
* Christian Caubet, professeur de droit de l’environnement (Brésil).
* Marc Laimé, journaliste.
* Gérard Memmi, fonctionnaire territorial.
* Henri Smets, Président de l’ADEDE.
Signatures à transmettre à :
Jean-Claude.Oliva@wanadoo.fr
les SOS
Mardi 13 Janvier 2009
ACME Maroc organise une caravane de solidarité et de soutien a la population de ben'smim ,qui malgré les pressions et menaces des autorités , continue de resister a la confiscation de la source d'eau du village et a sa privatisation.
la caravane sera attendue par la population au centre du village le 18 janvier 2009 apartir du 10h30.
la caravane sera attendue par la population au centre du village le 18 janvier 2009 apartir du 10h30.
Association pour le Contrat Mondial de L'Eau