Débat sur la Gestion déléguée au Maroc
Acme-Maroc
La RTM, lundi 11 avril 2011.
Débat sur la Gestion déléguée au Maroc;
Comme à son habitude dans ce genre de débat public autour de la question de la Gestion déléguée dans notre pays, et surtout s'agissant de l'eau, de l'électricité et de l'assainissement
le Maire de Rabat n'était présent ni au studio ni par téléphone, alors qu'il avait été dûment invité.
N'était pas présent non plus le DG de la Lydec, lui-même également invité. Seul était là le DG de Veolia Tanger, dont le courage mérite d'être signalé en cette occasion, mais qui n'a répondu à aucun des questionnements sérieux posés par les habitants de Tanger au sujet des divers problèmes (surfacturation, factures illisibles, compteurs groupés, branchements sociaux, etc...) comme il n'a pas trouvé de réponse aux dernières accusations de l'ancien maire de Tanger au sujet d'une ''ristourne'' de 70 millions de dh opérée par la Mairie de Tanger au profit de sa société ou au sujet de travaux facturés pour la ville (pour près de 80 millions de Dh), mais dont personne n'a jamais prouvé d'ils aient été réalisés.
De son côté, un adjoint au Maire de Rabat (du groupe PJD), venu au dernier moment, a constitué un vrai soutenu à la Gestion déléguée dans toutes ses composantes, estimant même - à partir d'une connaissance superficielle du dossier, notamment de celui vital de l'eau - qu'il s'agit là ''d'une forme de gestion comme une autre''. A ce propos, il n'a rien trouvé à redire au fait que des conseillers PJD à Casablanca aient appelé à l'annulation du contrat en cours dans cette ville avec la Lydec, comme il n'a pas eu de réponse au fait qu'un conseiller PJD à la Mairie de Rabat, soit toujours salarié de Veolia.
Pour sa part, Mehdi Lahlou, président d'ACME, est revenu longuement sur les conditions politiques qui ont été à l'origine de l'introduction de la Gestion déléguée au Maroc (notamment celle de l'eau et de l'électricité) comme il a étayé et dénoncé l'échec patent de cette forme de délégation de service public dans nos villes. Il a aussi relancé les accusations du maire démissionnaire de Tanger concernant le comportement de Veolia dans cette importante ville du nord du Maroc. Avant d'affirmer la position de son association, de plus en plus reprise et adoptée ces derniers mois par la population marocaine, qui soutient que l'eau est un Bien commun pour lequel l'accès est vital, que ce bien ne peut pas en conséquence être privatisé de quelque forme que ce soit et que les sociétés privées - de quelque origine qu'elles soient - n'ont rien à y faire. La gestion de l'eau devant revenir aux communes, comme cela se fait un peu partout aujourd'hui à travers le monde. Il a aussi soutenu le principe de la constitutionnalisation du Droit d'accès à l'Eau au Maroc.
le Maire de Rabat n'était présent ni au studio ni par téléphone, alors qu'il avait été dûment invité.
N'était pas présent non plus le DG de la Lydec, lui-même également invité. Seul était là le DG de Veolia Tanger, dont le courage mérite d'être signalé en cette occasion, mais qui n'a répondu à aucun des questionnements sérieux posés par les habitants de Tanger au sujet des divers problèmes (surfacturation, factures illisibles, compteurs groupés, branchements sociaux, etc...) comme il n'a pas trouvé de réponse aux dernières accusations de l'ancien maire de Tanger au sujet d'une ''ristourne'' de 70 millions de dh opérée par la Mairie de Tanger au profit de sa société ou au sujet de travaux facturés pour la ville (pour près de 80 millions de Dh), mais dont personne n'a jamais prouvé d'ils aient été réalisés.
De son côté, un adjoint au Maire de Rabat (du groupe PJD), venu au dernier moment, a constitué un vrai soutenu à la Gestion déléguée dans toutes ses composantes, estimant même - à partir d'une connaissance superficielle du dossier, notamment de celui vital de l'eau - qu'il s'agit là ''d'une forme de gestion comme une autre''. A ce propos, il n'a rien trouvé à redire au fait que des conseillers PJD à Casablanca aient appelé à l'annulation du contrat en cours dans cette ville avec la Lydec, comme il n'a pas eu de réponse au fait qu'un conseiller PJD à la Mairie de Rabat, soit toujours salarié de Veolia.
Pour sa part, Mehdi Lahlou, président d'ACME, est revenu longuement sur les conditions politiques qui ont été à l'origine de l'introduction de la Gestion déléguée au Maroc (notamment celle de l'eau et de l'électricité) comme il a étayé et dénoncé l'échec patent de cette forme de délégation de service public dans nos villes. Il a aussi relancé les accusations du maire démissionnaire de Tanger concernant le comportement de Veolia dans cette importante ville du nord du Maroc. Avant d'affirmer la position de son association, de plus en plus reprise et adoptée ces derniers mois par la population marocaine, qui soutient que l'eau est un Bien commun pour lequel l'accès est vital, que ce bien ne peut pas en conséquence être privatisé de quelque forme que ce soit et que les sociétés privées - de quelque origine qu'elles soient - n'ont rien à y faire. La gestion de l'eau devant revenir aux communes, comme cela se fait un peu partout aujourd'hui à travers le monde. Il a aussi soutenu le principe de la constitutionnalisation du Droit d'accès à l'Eau au Maroc.