
Les bailleurs de fonds se sont engagés à accompagner le Sénégal dans la réalisation du Programme eau potable et assainissement du millénaire (Pepam).
"La Banque mondiale accorde une attention particulière au secteur de l'eau et de l'assainissement qui se situe au cour de notre stratégie d'assistance au Sénégal et particulièrement les Omd", a déclaré Matar Fall, chargé de projets Eau et assainissement à la représentation nationale de la Banque mondiale.
Dans le cadre du Projet sectoriel eau à long terme (Plt), la Banque mondiale a prévu un financement de près d'un million de dollars (environ 500 millions de francs) pour la réalisation des études et la mise en ouvre des mesures d'accompagnement du Pepam.
"Grâce à notre appui, le Sénégal est ainsi devenu le premier pays en Afrique au sud du Sahara à disposer, à ce jour, d'un plan d'actions cohérent pour l'atteinte des objectifs du millénaire dans le domaine de l'eau et de l'assainissement". Aussi, a-t-il rappelé la réussite de la réforme du secteur de l'hydraulique urbaine et de l'assainissement initiée en 1995 avec l'appui de la Banque. "Cette réforme constitue aujourd'hui un modèle réussi de partenariat public-privé qui est en train d'inspirer d'autres pays en développement", a souligné M. Fall.
Le montant total des concours de la Banque mondiale au secteur de l'eau et de l'assainissement porte, depuis 1996, sur un volume d'investissement de 225 millions de dollars, soit environ 113 milliards de francs sur dix ans. Des investissements réalisés dans le cadre du Projet sectoriel eau et le Projet sectoriel eau à long terme. " Fort heureusement, la mise en oeuvre de ces deux projets est l'un des éléments de notre portefeuille au Sénégal qui nous ont donné le plus de satisfaction", s'est-il félicité.
Selon lui, le succès de la réforme repose sur un bon équilibre entre les objectifs d'amélioration de la qualité du service et de maîtrise des coûts,notamment les couches les plus défavorisées, et les solutions adoptées pour la levée des contraintes liées au financement des investissements et à la restauration de la viabilité à long terme du secteur.
"Ce succès repose également sur la volonté politique du gouvernement du Sénégal qui a formulé et appliqué une politique sectorielle en concertation avec les bailleurs de
fonds. Les engagements de tous les partenaires ont été respectés. Ce qui a permis un développement harmonieux de ce secteur. Même s'il reste encore des aspects à améliorer ", a relevé M. Fall.
Le chargé de projets Eau et assainissement à la Banque mondiale a souligné la nécessité d'éclater le programme d'investissements en trois phases (court, moyen et long terme).
Avec pour chacune d'elle, l'estimation de la participation des bénéficiaires, de l'Etat et des collectivités locales. Mais aussi le gap à combler par des financements extérieurs.
"Nous engageons nos autres partenaires à appuyer également le programme en étroite synergie avec l'intervention de l'Ida (agence filiale de la Banque) et en adéquation avec les priorités définies par le gouvernement. Etant donné le délai très court qui nous sépare de l'horizon 2015, il y a lieu de se mobiliser rapidement pour l'atteinte des Omd en matière d'eau et d'assainissement", a déclaré Matar Fall.
Pour le représentant de la Banque africaine de développement à table-ronde des bailleurs d'hier, seuls les efforts conjugués permettront au gouvernement sénégalais d'atteindre les objectifs du millénaire pour le développement.
Selon lui, il faut un cadre unifié d'intervention. "Ce cadre ne doit pas uniquement concerner les acteurs locaux mais aussi l'ensemble des bailleurs de fonds. Il s'y ajoute aussi qu'il faut des procédures de passation de marché par tous les bailleurs de fonds" a indiqué le représentant de la B.A.D.
Selon le représentant de l'Agence française de développement, le Sénégal est "probablement" le seul pays d'Afrique qui est allé aussi loin dans le Pepam. Une raison suffisante pour les bailleurs de fonds qui l'appuient dans cet ambitieux programme. Cependant, il faut la mise en place d'un cadre unifié et le phasage des investissements. Son collègue de la Banque islamique de développement, Lamine Diouf, a abondé dans le même sens.
De son côté, Seyni Hassan de la Banque ouest-africaine de développement a souhaité obtenir des éclaircissements sur les plans locaux de développement du Pepam et son
phasage aussi. " Le phasage est extrêmement important. Le ministère de l'Hydraulique et celui de l'assainissement vont s'y atteler dans les prochains jours ", croit savoir le ministre de l'Economie et des Finances. Pour le cadre unifié, Abdoulaye Diop renseigne que des propositions seront faites par le gouvernement.
Selon le ministre, les exemples du Pdis (santé) et Pdef (éducation) peuvent servir pour le Pepam. Mais, selon M. Diop, l'appui budgétaire serait la meilleure procédure. "En tout cas, il faudrait qu'on s'enttende sur des règles de gestion assez souples" , souligne-t-il..
J. MBENGUE
"La Banque mondiale accorde une attention particulière au secteur de l'eau et de l'assainissement qui se situe au cour de notre stratégie d'assistance au Sénégal et particulièrement les Omd", a déclaré Matar Fall, chargé de projets Eau et assainissement à la représentation nationale de la Banque mondiale.
Dans le cadre du Projet sectoriel eau à long terme (Plt), la Banque mondiale a prévu un financement de près d'un million de dollars (environ 500 millions de francs) pour la réalisation des études et la mise en ouvre des mesures d'accompagnement du Pepam.
"Grâce à notre appui, le Sénégal est ainsi devenu le premier pays en Afrique au sud du Sahara à disposer, à ce jour, d'un plan d'actions cohérent pour l'atteinte des objectifs du millénaire dans le domaine de l'eau et de l'assainissement". Aussi, a-t-il rappelé la réussite de la réforme du secteur de l'hydraulique urbaine et de l'assainissement initiée en 1995 avec l'appui de la Banque. "Cette réforme constitue aujourd'hui un modèle réussi de partenariat public-privé qui est en train d'inspirer d'autres pays en développement", a souligné M. Fall.
Le montant total des concours de la Banque mondiale au secteur de l'eau et de l'assainissement porte, depuis 1996, sur un volume d'investissement de 225 millions de dollars, soit environ 113 milliards de francs sur dix ans. Des investissements réalisés dans le cadre du Projet sectoriel eau et le Projet sectoriel eau à long terme. " Fort heureusement, la mise en oeuvre de ces deux projets est l'un des éléments de notre portefeuille au Sénégal qui nous ont donné le plus de satisfaction", s'est-il félicité.
Selon lui, le succès de la réforme repose sur un bon équilibre entre les objectifs d'amélioration de la qualité du service et de maîtrise des coûts,notamment les couches les plus défavorisées, et les solutions adoptées pour la levée des contraintes liées au financement des investissements et à la restauration de la viabilité à long terme du secteur.
"Ce succès repose également sur la volonté politique du gouvernement du Sénégal qui a formulé et appliqué une politique sectorielle en concertation avec les bailleurs de
fonds. Les engagements de tous les partenaires ont été respectés. Ce qui a permis un développement harmonieux de ce secteur. Même s'il reste encore des aspects à améliorer ", a relevé M. Fall.
Le chargé de projets Eau et assainissement à la Banque mondiale a souligné la nécessité d'éclater le programme d'investissements en trois phases (court, moyen et long terme).
Avec pour chacune d'elle, l'estimation de la participation des bénéficiaires, de l'Etat et des collectivités locales. Mais aussi le gap à combler par des financements extérieurs.
"Nous engageons nos autres partenaires à appuyer également le programme en étroite synergie avec l'intervention de l'Ida (agence filiale de la Banque) et en adéquation avec les priorités définies par le gouvernement. Etant donné le délai très court qui nous sépare de l'horizon 2015, il y a lieu de se mobiliser rapidement pour l'atteinte des Omd en matière d'eau et d'assainissement", a déclaré Matar Fall.
Pour le représentant de la Banque africaine de développement à table-ronde des bailleurs d'hier, seuls les efforts conjugués permettront au gouvernement sénégalais d'atteindre les objectifs du millénaire pour le développement.
Selon lui, il faut un cadre unifié d'intervention. "Ce cadre ne doit pas uniquement concerner les acteurs locaux mais aussi l'ensemble des bailleurs de fonds. Il s'y ajoute aussi qu'il faut des procédures de passation de marché par tous les bailleurs de fonds" a indiqué le représentant de la B.A.D.
Selon le représentant de l'Agence française de développement, le Sénégal est "probablement" le seul pays d'Afrique qui est allé aussi loin dans le Pepam. Une raison suffisante pour les bailleurs de fonds qui l'appuient dans cet ambitieux programme. Cependant, il faut la mise en place d'un cadre unifié et le phasage des investissements. Son collègue de la Banque islamique de développement, Lamine Diouf, a abondé dans le même sens.
De son côté, Seyni Hassan de la Banque ouest-africaine de développement a souhaité obtenir des éclaircissements sur les plans locaux de développement du Pepam et son
phasage aussi. " Le phasage est extrêmement important. Le ministère de l'Hydraulique et celui de l'assainissement vont s'y atteler dans les prochains jours ", croit savoir le ministre de l'Economie et des Finances. Pour le cadre unifié, Abdoulaye Diop renseigne que des propositions seront faites par le gouvernement.
Selon le ministre, les exemples du Pdis (santé) et Pdef (éducation) peuvent servir pour le Pepam. Mais, selon M. Diop, l'appui budgétaire serait la meilleure procédure. "En tout cas, il faudrait qu'on s'enttende sur des règles de gestion assez souples" , souligne-t-il..
J. MBENGUE