Plus de 200 usagers du Syndicat intercommunal d’Alimentation en eau et assainissement de la Guadeloupe (Siaeag) ont déposé lundi un référé devant le tribunal administratif de Basse-Terre pour dénoncer le problème de l’accès à l’eau potable dans l’archipel.
Ces 207 usagers, épaulés par deux autres associations (l’association pour le contrat mondial de l’eau et le front républicain d’intervention contre la corruption), ont engagé « une action collective », espérant « par cette action accélérer le rétablissement du service d’eau potable et le versement d’une indemnité forfaitaire », indique un communiqué conjoint des trois associations.
« Faire reconnaître la justice »
Les usagers se sont d’abord réunis autour d’une page Facebook, « Balance ton Siaeag », regroupant les habitants concernés par les problèmes de l’eau connus notamment par le syndicat intercommunal d’Alimentation en eau et assainissement de la Guadeloupe (Siaeag), une régie à la fois producteur, distributeur et fournisseur d’eau sur l’île, sujette à de nombreuses coupures et des problèmes de gestion de l’assainissement. En avril, les citoyens concernés se sont constitués en association.
« Cela permettra de faire reconnaître par la justice qu’il y a un vrai problème, même si nous sommes conscients que cela ne résoudra pas le problème dans son ensemble », confie Emmanuel Bréchot, habitant de Saint-François, membre de l’association.
Les problèmes d’eau potable et de l’assainissement nécessiteraient sur l’île quelque 900 millions d’euros pour se résorber, selon les expertises.
Ces 207 usagers, épaulés par deux autres associations (l’association pour le contrat mondial de l’eau et le front républicain d’intervention contre la corruption), ont engagé « une action collective », espérant « par cette action accélérer le rétablissement du service d’eau potable et le versement d’une indemnité forfaitaire », indique un communiqué conjoint des trois associations.
« Faire reconnaître la justice »
Les usagers se sont d’abord réunis autour d’une page Facebook, « Balance ton Siaeag », regroupant les habitants concernés par les problèmes de l’eau connus notamment par le syndicat intercommunal d’Alimentation en eau et assainissement de la Guadeloupe (Siaeag), une régie à la fois producteur, distributeur et fournisseur d’eau sur l’île, sujette à de nombreuses coupures et des problèmes de gestion de l’assainissement. En avril, les citoyens concernés se sont constitués en association.
« Cela permettra de faire reconnaître par la justice qu’il y a un vrai problème, même si nous sommes conscients que cela ne résoudra pas le problème dans son ensemble », confie Emmanuel Bréchot, habitant de Saint-François, membre de l’association.
Les problèmes d’eau potable et de l’assainissement nécessiteraient sur l’île quelque 900 millions d’euros pour se résorber, selon les expertises.