
La disponibilité en eau potable va aussi peser sur la réalisation des nombreux buts à accomplir lors de ce millénaire (MDGs), à savoir sur les maladies de société, infantiles et maternelles, sur le taux de mortalité infantile mais aussi sur la pérennité de l'environnement.
Selon les Nations unies, 1.3 milliards de personnes dans le monde manquent d'eau potable tandis que 2.5 milliards n'ont pas de systèmes d'évacuation des eaux usées et d'assainissement.
L'ONU estime que la demande mondiale en eau double tous les 20 ans, soit deux fois plus que le taux de croissance démographique. En 2025, on s'attend à ce que la demande en eau excède de 56% la totalité des ressources.
Selon les Nations unies, 1.3 milliards de personnes dans le monde manquent d'eau potable tandis que 2.5 milliards n'ont pas de systèmes d'évacuation des eaux usées et d'assainissement.
L'ONU estime que la demande mondiale en eau double tous les 20 ans, soit deux fois plus que le taux de croissance démographique. En 2025, on s'attend à ce que la demande en eau excède de 56% la totalité des ressources.

Selon une déclaration de L'ONU, l'Etat a toujours obligation d'assurer l'alimentation en eau à tous ses citoyens. La nécessité d'un investissement substantiel devient alors impératif pour les Etats afin de mettre en place un système durable.
La Banque du Développement asiatique, selon un rapport dans un journal de jeudi, a ainsi légitimement appelé à augmenter les investissements dans les services d'alimentation en eau en Asie où un certain nombre de pays sont apparemment très en retard par rapport à leurs buts affichés de développement du millénaire.
Selon l'établissement de crédit, seules la Chine et l'Inde seraient capables d'atteindre leurs objectifs dans cette région du Monde. En écho à cet appel, l'établissement va donc doubler ses investissements dans des opérations concernant l'eau par le Financement d'un nouveau Programme durant les cinq prochaines années.
Même au Bangladesh, la Banque de Développement asiatique a déjà amorcé un programme d'aide technique pour l'alimentation en eau et la régulation des systèmes d'égouts de Dhaka. Elle fournira un million de dollars de fonds.
Cependant, il n'est pas mentionné que ce programme mènera, graduellement, à un tarif de l'eau basé sur ' le remboursement total de son coût '. Ce qui impliquerait que l'Etat fournirait l'eau à son taux de revient.
La Banque du Développement asiatique, selon un rapport dans un journal de jeudi, a ainsi légitimement appelé à augmenter les investissements dans les services d'alimentation en eau en Asie où un certain nombre de pays sont apparemment très en retard par rapport à leurs buts affichés de développement du millénaire.
Selon l'établissement de crédit, seules la Chine et l'Inde seraient capables d'atteindre leurs objectifs dans cette région du Monde. En écho à cet appel, l'établissement va donc doubler ses investissements dans des opérations concernant l'eau par le Financement d'un nouveau Programme durant les cinq prochaines années.
Même au Bangladesh, la Banque de Développement asiatique a déjà amorcé un programme d'aide technique pour l'alimentation en eau et la régulation des systèmes d'égouts de Dhaka. Elle fournira un million de dollars de fonds.
Cependant, il n'est pas mentionné que ce programme mènera, graduellement, à un tarif de l'eau basé sur ' le remboursement total de son coût '. Ce qui impliquerait que l'Etat fournirait l'eau à son taux de revient.

Avec plusieurs services non vitaux pour l'agence de l'eau et déjà dirigés par des opérateurs privés, il est évident que l'on pousse petit à petit le secteur tout entier vers une véritable privatisation. En effet, la conclusion du président d'ADB fait remarquer, dans ce même rapport, que "l'époque qui permettait une délégation totale de la gestion de l'eau aux agences publique de l’eau, est révolue. L'Eau est devenue l'affaire de chacun et donc une question de développement national ', le motif commercial derrière son investissement dans les projets d'eau ne pouvait pas être plus clair.
Le marché mondial de l'eau a été estimé à 1 trillion de $ par la Banque mondiale en 2000. C'est environ cent fois plus que le budget actuel du Bangladesh. Avec seulement cinq % environ de la population du Monde, clients des sociétés privées pour leur alimentation en eau, on considère le potentiel du bénéfice de l'industrie de l'eau pratiquement illimitée. En fait Fortune magazine a observé que l'eau était le meilleur secteur d'investissement.
Malgré la tendance générale des banques de crédit de favoriser des opérateurs privés dans la gestion des services utiles et essentiels, qui sont souvent des monopoles naturels et exigent des sociétés de lourds investissements, les multinationales ont eu des résultats records épouvantables, particulièrement dans le domaine de l'eau.
Le marché mondial de l'eau a été estimé à 1 trillion de $ par la Banque mondiale en 2000. C'est environ cent fois plus que le budget actuel du Bangladesh. Avec seulement cinq % environ de la population du Monde, clients des sociétés privées pour leur alimentation en eau, on considère le potentiel du bénéfice de l'industrie de l'eau pratiquement illimitée. En fait Fortune magazine a observé que l'eau était le meilleur secteur d'investissement.
Malgré la tendance générale des banques de crédit de favoriser des opérateurs privés dans la gestion des services utiles et essentiels, qui sont souvent des monopoles naturels et exigent des sociétés de lourds investissements, les multinationales ont eu des résultats records épouvantables, particulièrement dans le domaine de l'eau.

manifestation en Bolivie
La troisième plus grande ville de Bolivie, Cochabamba, a été le témoin d'une telle catastrophe en 2000. Des factures d'eau ont commencé à grimper sans aucune amélioration de la qualité du service ou de la quantité d'eau. Les résidants ont été forcés d'obtenir du distributeur d'eau local, une filiale de Bechtel, l'autorisation de collecter l'eau de pluie. Le gouvernement a été contraint de céder aux protestations publiques de l'ensemble du pays après son échec à les réprimer.
Nous reconnaissons que le secteur de l'eau nécessite beaucoup d'investissements. Mais nous formulons de sérieuses réserves quant à la propriété des services de gestion de l'eau et les objectifs fondamentaux qu’ils doivent poursuivre. Nous croyons que l'eau ne peut pas être comparée à un autre produit commercial puisqu'il est le plus fondamental des droits de l'homme. Ces structures gestionnaires de l'eau doivent être conduites pour le plus grand bénéfice du bien-être communautaire plutôt que dans un but de rendement commercial.
BanglaPraxis
A Collective Initiative for Research and Action
Traduction bénévole SDT
Nous reconnaissons que le secteur de l'eau nécessite beaucoup d'investissements. Mais nous formulons de sérieuses réserves quant à la propriété des services de gestion de l'eau et les objectifs fondamentaux qu’ils doivent poursuivre. Nous croyons que l'eau ne peut pas être comparée à un autre produit commercial puisqu'il est le plus fondamental des droits de l'homme. Ces structures gestionnaires de l'eau doivent être conduites pour le plus grand bénéfice du bien-être communautaire plutôt que dans un but de rendement commercial.
BanglaPraxis
A Collective Initiative for Research and Action
Traduction bénévole SDT
Beware of water privatisation

Water, synonymous as it is to life, is also central to the attainment of a basic standard of health and sanitation for the nation. According to the Human Development Report 25 per cent of population lack sustainable access to an improved water source while less than half have access to improved sanitation.
Availability of clean water is also central to attaining several millennium development goals (MDGs), including communicable diseases, maternal and child mortality rates, and environmental sustainability.
According to the United Nations, 1.3 billion people in the world lack access to clean water while 2.5 billion do not have adequate sewage and sanitation.
The UN estimates that the global demand for water doubles every 20 years, twice the rate of population growth. By the year 2025, demand for water is expected to exceed supply by 56 per cent globally.
The UN declaration aside, it would still be an obligation for the state to ensure water supply to all its citizens. The requirement of substantial investment then becomes imperative for the state to put in place a sustainable system.
The Asian Development Bank, according to a report in this paper on Thursday, has thus rightly called for increased investment in water supply in Asia where a number of countries are apparently much behind meeting their millennium development goals. According to the lending agency, only China and India would be able to meet their targets in the region.
Matching its call for increased investment the agency will also double its investment in water operations through a new Water Financing Programme over the next five years. Even in Bangladesh, the Asian Development Bank has already initiated a technical assistance programme for the Dhaka Water Supply and Sewerage Authority. It will be providing a million dollars worth of funds.
However, it is not mentioned that this programme would gradually lead to a water regime based on ‘full cost recovery’. This would imply that the state agency would supply water at commercially feasible rates.
With several non-essential services of the water agency already being run by private operators, it is evident that the entire sector is gradually being nudged towards full-fledged privatisation.
Indeed, the ADB president’s concluding remark in the same report, stating that ‘the days are over in which water issues could be delegated entirely to water agencies to handle. Water has become everyone’s business, and therefore a national development issue’ the commercial motive behind its water investment could not be clearer.
The global water market was valued at $1 trillion by the World Bank in 2000. That is roughly a hundred times more than Bangladesh’s current budget. With only about five per cent of the world’s population receiving their water from corporations the profit potential of the water industry is considered virtually unlimited. In fact the Fortune magazine observed in the same year that water was the best sector for investment.
Despite the lending agencies’ general tendency to favour private operators in providing essential utility services, which are often natural monopolies and require substantial investment, multinational companies have had terrible record service delivery, particularly water.
The third largest city of Bolivia, Cochabamba, had been witness to such a catastrophe in 2000. Water bills began to rise without any improvement in the quality of service or increase in the quantity of water. Residents were forced to obtain permits from the local water company, a subsidiary of Bechtel, to collect rainwater. The government was compelled to give in to large-scale public protest after failing to suppress them.
We agree that the water sector needs much investment. But we have serious reservations about the ownership of water agencies and their overriding goal. We believe water cannot be equated with any other commercial good since it is the most fundamental of human rights. Water agencies must be driven by the greater goal of community welfare rather than commercial viability.
BanglaPraxis
A Collective Initiative for Research and Action
R # 7, H # 22, Rupnagar R/A
Mirpur - 2, Dhaka, Bangladesh
Phone: + 88 - 01715025631
E-mail: banglapraxis@yahoo.com
Availability of clean water is also central to attaining several millennium development goals (MDGs), including communicable diseases, maternal and child mortality rates, and environmental sustainability.
According to the United Nations, 1.3 billion people in the world lack access to clean water while 2.5 billion do not have adequate sewage and sanitation.
The UN estimates that the global demand for water doubles every 20 years, twice the rate of population growth. By the year 2025, demand for water is expected to exceed supply by 56 per cent globally.
The UN declaration aside, it would still be an obligation for the state to ensure water supply to all its citizens. The requirement of substantial investment then becomes imperative for the state to put in place a sustainable system.
The Asian Development Bank, according to a report in this paper on Thursday, has thus rightly called for increased investment in water supply in Asia where a number of countries are apparently much behind meeting their millennium development goals. According to the lending agency, only China and India would be able to meet their targets in the region.
Matching its call for increased investment the agency will also double its investment in water operations through a new Water Financing Programme over the next five years. Even in Bangladesh, the Asian Development Bank has already initiated a technical assistance programme for the Dhaka Water Supply and Sewerage Authority. It will be providing a million dollars worth of funds.
However, it is not mentioned that this programme would gradually lead to a water regime based on ‘full cost recovery’. This would imply that the state agency would supply water at commercially feasible rates.
With several non-essential services of the water agency already being run by private operators, it is evident that the entire sector is gradually being nudged towards full-fledged privatisation.
Indeed, the ADB president’s concluding remark in the same report, stating that ‘the days are over in which water issues could be delegated entirely to water agencies to handle. Water has become everyone’s business, and therefore a national development issue’ the commercial motive behind its water investment could not be clearer.
The global water market was valued at $1 trillion by the World Bank in 2000. That is roughly a hundred times more than Bangladesh’s current budget. With only about five per cent of the world’s population receiving their water from corporations the profit potential of the water industry is considered virtually unlimited. In fact the Fortune magazine observed in the same year that water was the best sector for investment.
Despite the lending agencies’ general tendency to favour private operators in providing essential utility services, which are often natural monopolies and require substantial investment, multinational companies have had terrible record service delivery, particularly water.
The third largest city of Bolivia, Cochabamba, had been witness to such a catastrophe in 2000. Water bills began to rise without any improvement in the quality of service or increase in the quantity of water. Residents were forced to obtain permits from the local water company, a subsidiary of Bechtel, to collect rainwater. The government was compelled to give in to large-scale public protest after failing to suppress them.
We agree that the water sector needs much investment. But we have serious reservations about the ownership of water agencies and their overriding goal. We believe water cannot be equated with any other commercial good since it is the most fundamental of human rights. Water agencies must be driven by the greater goal of community welfare rather than commercial viability.
BanglaPraxis
A Collective Initiative for Research and Action
R # 7, H # 22, Rupnagar R/A
Mirpur - 2, Dhaka, Bangladesh
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E-mail: banglapraxis@yahoo.com