
Agir pour l'Environnement apprend avec surprise que les dates du grand raout final du Grenelle de l'environnement fixées aux 24 et 25 octobre seraient suivies d'une présentation officielle des conclusions le 15 décembre. Ce laps de temps sera sans doute mis à profit
par les pouvoirs publics pour revisiter les conclusions des négociations en les adaptant aux demandes des différents lobbies.
Cette nouvelle annonce illustre à merveille la face cachée du Grenelle de l'environnement, qui à l'approche de la date ultime, tend à imposer à la société civile, une méthode que seuls les organisateurs dudit Grenelle ont validé.
Il est pour le moins stupéfiant qu'à moins de dix jours de la dernière phase du Grenelle de l'environnement, le ministère de l'Ecologie en soit encore à définir le cadre de la discussion en repoussant sine die de plusieurs semaines les dates ultimes du Grenelle, excluant au passage les ONG du débat final ! De nouveau, l'absence de méthode précise permet au Gouvernement de ballader les associations en leur cachant le véritable objectif du Grenelle
de l'environnement.
Cette volonté de repousser encore et toujours le moment où il faudra passer des gesticulations médiatiques aux actes et décisions est révélateur de la peur panique qui saisit actuellement le mininstre de l'Ecologie.
Face aux cris des multiples lobbies, l'Etat semble vouloir se donner du temps pour produire un consensus moux, fruit d'un nivellement par le bas des propositions associatives.
Le Grenelle de l'environnement s'achemine progressivement vers l'adoption de mesurettes inaudores, sans saveur et indolores. Parce qu'Agir pour l'Environnement ne croit plus au Père Noël, même lorsque son arrivée est prévue le 15 décembre et afin d'éviter un suspensus insoutenable et un travail inutile, Agir pour l'Environnement révèle en exclusivité les 15 programmes qui seront annoncés le 15 décembre par le Gouvernement :
- Un moratoire sur les OGM durant la période où les OGM ne sont pas cultivés
- Une interdiction de l'utilisation de lampes classiques entre 2h et 3h du matin
- Une charte qui n'engage que celles et ceux qui y croient encadrant fictivement le contenu des publicités
- L'adoption d'un malus frappant les véhicules rejettant plus de 750 grammes de C02 par km
- Une diminution de 10 km/h des vitesses autorisés. sur les voies navigables
- Une loi interdisant le sursursuremballage et les vieux incinérateurs mais autorisant la construction de nouvelles unités de valorisation énergétique
- Une diminution de l'utilisation des pesticides dans le cadre d'un grand plan de promotion de l'agriculture raisonnée
- Une TVA à taux réduit pour les produits écologiques (proposée et immédiatement refusée au niveau communautaire)
- Une application de la LOTI de 1981 privilégiant le rail à la route. sauf lorsque les élus locaux réclament le contraire
- Le construction de l'EPR et de sa ligne à très haute tension et ce quoi qu'il arrive
- Un double étiquettage CO2 permettant à la grande distribution de se donner bonne conscience tout en continuant massivement à promouvoir les produits antiécologiques
- L'organisation d'un Grenelle de l'environnement
- L'application des directives européennes
- L'obligation faite aux industriels de peindre leur logo en vert
- Supprmier le principe de précaution (parce que c'est mal) grâce à une croissance durable (parce que c'est bien)
Pour Stéphen Kerckhove, Délégué général d'Agir pour l'Environnement, « le Grenelle de l'environnement tend à se transformer en un simulacre de négociation dont la vocation première est d'orchestrer un gigantesque "greenwaching" du pouvoir en place ». Agir pour l'Environnement souhaite que le Grenelle de l'environnement se termine par de véritables négociations et que ces négociations aient lieu en présence des acteurs associatifs et en
date des 24 et 25 octobre.
par les pouvoirs publics pour revisiter les conclusions des négociations en les adaptant aux demandes des différents lobbies.
Cette nouvelle annonce illustre à merveille la face cachée du Grenelle de l'environnement, qui à l'approche de la date ultime, tend à imposer à la société civile, une méthode que seuls les organisateurs dudit Grenelle ont validé.
Il est pour le moins stupéfiant qu'à moins de dix jours de la dernière phase du Grenelle de l'environnement, le ministère de l'Ecologie en soit encore à définir le cadre de la discussion en repoussant sine die de plusieurs semaines les dates ultimes du Grenelle, excluant au passage les ONG du débat final ! De nouveau, l'absence de méthode précise permet au Gouvernement de ballader les associations en leur cachant le véritable objectif du Grenelle
de l'environnement.
Cette volonté de repousser encore et toujours le moment où il faudra passer des gesticulations médiatiques aux actes et décisions est révélateur de la peur panique qui saisit actuellement le mininstre de l'Ecologie.
Face aux cris des multiples lobbies, l'Etat semble vouloir se donner du temps pour produire un consensus moux, fruit d'un nivellement par le bas des propositions associatives.
Le Grenelle de l'environnement s'achemine progressivement vers l'adoption de mesurettes inaudores, sans saveur et indolores. Parce qu'Agir pour l'Environnement ne croit plus au Père Noël, même lorsque son arrivée est prévue le 15 décembre et afin d'éviter un suspensus insoutenable et un travail inutile, Agir pour l'Environnement révèle en exclusivité les 15 programmes qui seront annoncés le 15 décembre par le Gouvernement :
- Un moratoire sur les OGM durant la période où les OGM ne sont pas cultivés
- Une interdiction de l'utilisation de lampes classiques entre 2h et 3h du matin
- Une charte qui n'engage que celles et ceux qui y croient encadrant fictivement le contenu des publicités
- L'adoption d'un malus frappant les véhicules rejettant plus de 750 grammes de C02 par km
- Une diminution de 10 km/h des vitesses autorisés. sur les voies navigables
- Une loi interdisant le sursursuremballage et les vieux incinérateurs mais autorisant la construction de nouvelles unités de valorisation énergétique
- Une diminution de l'utilisation des pesticides dans le cadre d'un grand plan de promotion de l'agriculture raisonnée
- Une TVA à taux réduit pour les produits écologiques (proposée et immédiatement refusée au niveau communautaire)
- Une application de la LOTI de 1981 privilégiant le rail à la route. sauf lorsque les élus locaux réclament le contraire
- Le construction de l'EPR et de sa ligne à très haute tension et ce quoi qu'il arrive
- Un double étiquettage CO2 permettant à la grande distribution de se donner bonne conscience tout en continuant massivement à promouvoir les produits antiécologiques
- L'organisation d'un Grenelle de l'environnement
- L'application des directives européennes
- L'obligation faite aux industriels de peindre leur logo en vert
- Supprmier le principe de précaution (parce que c'est mal) grâce à une croissance durable (parce que c'est bien)
Pour Stéphen Kerckhove, Délégué général d'Agir pour l'Environnement, « le Grenelle de l'environnement tend à se transformer en un simulacre de négociation dont la vocation première est d'orchestrer un gigantesque "greenwaching" du pouvoir en place ». Agir pour l'Environnement souhaite que le Grenelle de l'environnement se termine par de véritables négociations et que ces négociations aient lieu en présence des acteurs associatifs et en
date des 24 et 25 octobre.