L’affaire s’était terminée par un coup de théâtre en juillet 2012. Plutôt que de choisir entre Transdev et Keolis pour le renouvellement du contrat d’exploitation du réseau de transports de la métropole, Christian Estrosi avait finalement opté pour le système de la régie municipale. Certains avaient vu la main d’Henri Proglio, PDG d’EDF et ennemi intime d’Antoine Frérot, depuis qu’il lui a cédé la direction de Veolia. A l’époque M.Estrosi avait démenti et menacé de porter plainte contre les propagateurs de ces rumeurs.
Ce qui s’était passé dans les transports en 2012 et ce qui se passe aujourd’hui dans l’eau a-t-il un lien ? Toujours est-il que, dans l’eau, Veolia va perdre non seulement Nice, mais aussi ses contrats de délégation de service public avec les communes littorales à l'Est de Beaulieu-sur-mer, Cap d'Ail, Eze et Villefranche-sur-mer à compter de septembre 2014, ainsi qu'avec la station de ski d'Isola 2000 en juillet 2013.
Le député-maire (UMP) de Nice, qui souhaite « offrir un service identique à tous, au même tarif, le plus bas possible », devra toutefois obtenir le vote formel, le 28 mars, du conseil métropolitain. La métropole Nice Côte d'Azur, qui regroupe, depuis janvier 2012, un total de 46 communes dont la cinquième ville de France, compte déjà 27 communes en régie, majoritairement dans le « haut pays » montagneux.
La Compagnie générale des eaux avait signé un contrat historique avec la ville de Nice et les quatre communes littorales en 1864, peu après sa création en 1853 sous l'impulsion de Napoléon III. Nice venait alors d'être rattachée à la France. C'est ainsi qu'un canal d'adduction d'eau de 30 km avait été creusé pour approvisionner Nice à partir de sources débouchant dans la vallée du Paillon. Depuis lors, ces communes n'avaient « jamais connu de mise en concurrence », a souligné M. Estrosi. - (Avec AFP.)
Ce qui s’était passé dans les transports en 2012 et ce qui se passe aujourd’hui dans l’eau a-t-il un lien ? Toujours est-il que, dans l’eau, Veolia va perdre non seulement Nice, mais aussi ses contrats de délégation de service public avec les communes littorales à l'Est de Beaulieu-sur-mer, Cap d'Ail, Eze et Villefranche-sur-mer à compter de septembre 2014, ainsi qu'avec la station de ski d'Isola 2000 en juillet 2013.
Le député-maire (UMP) de Nice, qui souhaite « offrir un service identique à tous, au même tarif, le plus bas possible », devra toutefois obtenir le vote formel, le 28 mars, du conseil métropolitain. La métropole Nice Côte d'Azur, qui regroupe, depuis janvier 2012, un total de 46 communes dont la cinquième ville de France, compte déjà 27 communes en régie, majoritairement dans le « haut pays » montagneux.
La Compagnie générale des eaux avait signé un contrat historique avec la ville de Nice et les quatre communes littorales en 1864, peu après sa création en 1853 sous l'impulsion de Napoléon III. Nice venait alors d'être rattachée à la France. C'est ainsi qu'un canal d'adduction d'eau de 30 km avait été creusé pour approvisionner Nice à partir de sources débouchant dans la vallée du Paillon. Depuis lors, ces communes n'avaient « jamais connu de mise en concurrence », a souligné M. Estrosi. - (Avec AFP.)