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Communiqués de Presse d'Anticor

Assemblée Générale d'Anticor : Le 18 mars Mairie 12ème et remise de prix (casserole et éthique)

Notre Assemblée générale ordinnaire se tiendra le samedi 18 mars à 17h dans la salle de réunion du 1er étage de la Mairie du 12° arrondissement de Paris - 130 av Daumesnil.(cette réunion sera précédée de celle de l'association des amis d'Anticor au même endroit à 14h dont l'accès sera ouvert à tous ).



Assemblée Générale d'Anticor : Le 18 mars Mairie 12ème et remise de prix (casserole et éthique)
A l’issue de leurs Assemblées générales ordinaires, vous invitent à la remise des prix 2006
Samedi 18 mars à 20h Restaurant - le Royal Lys d'Or 210 rue de Charenton 75012 Paris

Lors de cette soirée exceptionnelle des « Césars » de la politique, le comité de parrainage d’Anticor présentera et remettra en leur présence (ou avec leurs excuses..) les prix suivants :

Prix de la casserole :
- les condamnés de l’année 2005/2006
- Les corrompus inconnus (prix spécial du jury : revêtement anti-adhésif)

Prix de l’éthique :
- M. Daniel Channet, maire de Vendôme


Prix à des personnalités :

- Prix du courage à : M. Denis Robert, journaliste, auteur
- Prix de la résistance (collectif ) à : cinq salariés syndiqués licenciés pour avoir alerter sur des pratiques de gestion de leur société – le prix sera remis à M. Jean-Luc Touly, président de l’association pour le contrat mondial de l’eau – (France)

En raison du nombre limité de places, la confirmation de votre présence est indispensable : associationanticor@yahoo.fr

Contact presse : Séverine Tessier, présidente d’Anticor -06 61 72 40 49

Les années précédentes…


Anticor
Association des élus contre la corruption

Communiqué de presse

Le 2° prix de la lutte contre la corruption 2005,


Contre le « tous pourris » !


Paradoxe de l’actualité, c’est au moment où se tient le procès des marchés truqués d’île de France impliquant la plupart des partis politiques que nous avons choisi de saluer l’engagement d’un élu contre la corruption. En effet, ce scandale politico financier jette à nouveau le discrédit sur l’ensemble de la classe politique. Il est donc nécessaire alors de rappeler que sur 500 000 élus une majorité d’hommes et de femmes servent honnêtement l’intérêt général !

C’est donc en valorisant, parmi eux, l’action de celles et ceux qui concrètement prennent des initiatives « éthiques » que nous pouvons redonner à la politique ses lettres de noblesse et lutter contre le fatalisme ambiant.

Pour la seconde édition, notre jury dévoilera donc son choix le 30 mars à 19h30 salle des fêtes de la Mairie du 12° arrondissement.

Nous espérons votre présence lors de ce rendez-vous important pour montrer l’autre visage de la politique, celui de ceux qui résistent et qui refusent de se résigner face à la corruption.


Contacts presse :

Séverine Tessier, présidente 06 61 72 40 49
Jean Pierre Guis, vice président 06 71 20 62 66

Email : anticor@noos.fr et associationanticor@yahoo.fr


Qui sommes nous ?

Anticor est une association créée en juin 2002 regroupant des élus de toutes tendances politiques décidés à combattre la corruption et à réhabiliter la politique. Dotée d’un comité de parrainage présidé par Eric Halphen et comprenant des personnalités et associations (Association pour le Contrat mondial de l’eau, le club éthique et Politique, les auteurs du casier judiciaire de la République, Tristan Mendès France et des journalistes …)
Anticor est un réseau d’échange d’information et de soutien aux initiatives éthiques. Le 30 mars 2005, l’association des amis d’Anticor pour les citoyens non élus qui souhaitent militer dans des groupes locaux verra officiellement le jour.

Dores et déjà, ces groupes existent en Paca, Rhône Alpes, Corse, Polynésie, Ile de France, Picardie..


Invitation presse


Prix de l’Ethique 2005 :
Simone Veil

La Lettre du cadre territorial, magazine leader destiné aux cadres territoriaux, récompense chaque année une personnalité pour son engagement ou ses prises de position, dans ou hors milieu territorial, pour la défense des valeurs que nous estimons fondamentales pour notre société, c’est-à-dire celles de notre République : la tolérance, le strict respect des libertés individuelles, la solidarité, l’égalité de chacun devant le service public quelles que soient sa race et sa religion, la défense de l’intérêt général, et de manière plus globale tout ce qui peut contribuer à valoriser l’être humain.

Ce prix a été remis successivement à Geneviève Anthonioz de Gaulle, à Véronique Vasseur, à Françoix-Xavier Verschave, à l’association Droits d’urgence, puis à Pierre Monnoir, président de l’Association des disparues de l’Yonne, Monique Hervo, Eric de Montgolfier et Fadela Amara, prix spécial du jury en 2004.
Il sera remis cette année à Simone Veil pour son courage, son engagement et son combat pour la promotion des femmes et la construction de l’Europe.

La remise des prix aura lieu en sa présence

30 mars à 19 h
Paris, Mairie du XIIe
(130 avenue Daumesnil)


Nous avons le plaisir de vous y inviter.

Pour toute information complémentaire et pour confirmer votre présence, vous pouvez contacter :

Hugues Périnel, directeur de la rédaction de La Lettre du cadre territorial
au 04 76 65 93 62, par mél : hugues.perinel@territorial.fr, par fax : 04 76 93 12 69


La Lettre du Cadre Territorial : qui sommes-nous ?

La Lettre du Cadre Territorial est la seule revue professionnelle en France dirigée et conçue par des professionnels de la fonction publique territoriale, en collaboration avec des consultants, des magistrats, des avocats, et un certain nombre d’élus locaux. Elle est ainsi devenue la revue de référence des cadres de la fonction publique territoriale avec plus de 20 000 abonnés.

Elle n’est l’expression d’aucun groupe politique ni syndicat professionnel. Sa ligne éditorial est simplement attachée à une certaine éthique de la vie publique et politique en France ainsi qu’aux valeurs républicaines qui sont les vôtres : la tolérance, le respect de la différence, la recherche d’équilibre, un attachement profond à la démocratie, à l’équité, à la dignité humaine.

C’est en s’inspirant de ces valeurs qu’elle organise depuis 5 ans le prix de l’Ethique.
Prix Anticor 2004

Anticor décerne le César de la Politique
à Michel Berson pour son coup d'éclat éthique


réunis au Cercle Républicain, les membres et leur jury décernent le prix à Michel Berson, président du Conseil général de l’Essonne, en présence de plusieurs personnalités associatives et politiques. Mars 2004


Le mardi 2 mars 2004, dans le cadre prestigieux du Cercle Républicain, Anticor – association des élus républicains contre la corruption - a remis le Prix de la Résistance Ethique à M. Michel Berson, Président du Conseil Général de l'Essonne.

Anticor regroupe des élus de gauche et de droite qui ont décidé de s'unir pour lutter contre la corruption et réhabiliter la politique. Le comité de parrainage de l’association est présidé par l’ancien juge Eric Halphen.

Sur proposition de ce comité, le jury a choisi le lauréat en fonction de 3 critères, approuvés à l’unanimité par le bureau d’Anticor :

non-cumul de mandats,
assainissement des comptes publics depuis les affaires de corruption dans la gestion précédente,
refus de rembourser l'ex- femme de son prédécesseur au Conseil Général, M. Xavier Dugoin. Celle-ci avait été condamnée au pénal à rembourser 109 700 euros de salaires perçus pour un emploi fictif et a pourtant demandé la restitution de ces sommes. La possibilité lui en avait été ouverte suite à un vice de forme (« dysfonctionnement entre la Cour des Comptes et la Chambre Régionale des Comptes », selon les termes de la dépêche AFP parue le 2 mars au soir).
 
Dans son allocution de remerciement, Michel Berson a précisé que son action avait été dictée par le respect de la « morale publique ». 

Anticor a remis au lauréat, un Bouclier, symbole de son admission à « l'ordre des chevaliers blancs » de l’association, selon le dire de sa présidente, Séverine Tessier.
 
Séverine Tessier (PS) et Eric Darques (Divers Droite et  trésorier de l’association), ont indiqué qu'en fin d'année, un prix  des  « casseroles » sera attribué à un élu corrompu. Ils ont précisé que la « marmite d'or » était d'office réservée au président Jacques Chirac, pour l'ensemble de son œuvre et pour sa prestation dans « Autant en emporte l'argent ».
 
Car l'humour et le rire, qui dérangent, font aussi partie des moyens d’action de l'association Anticor.

Cet événement était parrainé par la « Lettre du Cadre territorial », la revue « Territoires », le réseau « Place publique », et « Le bord de l’eau », éditeur de la revue « Anticor », en vente dans les FNAC et dans les grandes librairies.
 
Jean-Pierre Guis, vice-président, a annoncé qu’Anticor organisera dans le cadre de sa campagne éthique régionale et cantonale, un débat à Beauvais le 11 mars, puis à Nicele 15 mars, enfin à Perpignan et dans les Yvelines avant le 2ème tour des élections

Revue de presse (extraits)





Beauvais – Le Parisien


La croisade du juge Halphen


HIER SOIR, le juge Eric Halphen, célèbre pour son enquête sur le financement du RPR, est venu à Beauvais pour animer un débat sur la lutte contre la corruption politique. (..) Notre rôle est de montrer que l'on peut être honnête et compétent et que politique n'est pas égal à magouille. Il ne faut pas laisser le créneau de l'honnêteté à l'extrême droite. Moi, je me demande pourquoi Jean-François Mancel condamné n'a pas démissionné et pourquoi son parti ne lui a pas demandé de s'abstenir de se présenter aux cantonales. » Le président du conseil général, candidat aux cantonales à Noailles, appréciera.

P.C.
Le Parisien , vendredi 12 mars 2004




Anticor décerne son "prix de lutte contre la corruption" au PS Berson

EVRY, 2 mars (AFP) - 19h24 - L'association des élus républicains contre la corruption Anticor a décerné mardi son premier prix de "lutte contre la corruption" au président du Conseil général de l'Essonne Michel Berson (PS), a-t-on appris auprès du vice-président Jean-Pierre Guis. L'association et son comité de parrainage, présidé par l'ancien juge Eric Halphen, ont voulu récompenser le "coup d'éclat éthique" de M. Berson, qui refuse de rembourser l'ex-femme de son prédécesseur au Conseil général, Xavier Dugoin (RPR). (..) Michel Berson maintient qu'il ne remboursera pas, "abasourdi qu'on ose spolier une deuxième fois les contribuables essonniens". (..)

 
Le Journal de Nice > Infos Locales > lundi 15 mars 2004
 
L’association des élus républicains contre la corruption parrainée par Eric Halphen organise un forum ce soir à Nice

L’association « Anticor » (association des élus républicains contre la corruption) parrainée par Eric Halphen organise ce soir à Nice un forum citoyen avec pour thème un sujet au titre cocasse : « Comment faire de la cuisine politique sans casserole ? ». (..) L’association Anticor se donne plus généralement pour but de ne pas renoncer à réhabiliter l’honnêteté en politique « parce qu’une poignée d’élus confondent intérêts privés et intérêt général. Nous ne pouvons nous résoudre aux « tous pourris » et nous proclamons notre indignation devant l’incapacité d’un système à rendre crédible l’action de ses élus. Parce qu’à la fois élus, de toute tendance politique, et navrés de l’état de délabrement de notre République, du dévoiement du suffrage universel et de la montée de l’extrême droite qui prétend représenter la seule alternative, nous avons décidé de nous organiser pour que vive la démocratie. » (…)


Libération - Rebonds


Le 13 février, les Polynésiens ont su trouver le moyen d'accorder politique et éthique.
La Polynésie en exemple

Par Eric HALPHEN et Séverine TESSIER
éric Halphen ancien juge d'instruction et Séverine Tessier présidente d'Anticor.

samedi 26 février 2005 (Liberation - 06:00)




e combat qui vient de se dérouler en Polynésie a dépassé de loin une prétendue opposition entre autonomistes et séparatistes. Le problème tient bien davantage à la conception du pouvoir de deux hommes ­ on allait dire à leur conception de la démocratie. Gaston Flosse a gouverné en monarque absolu, n'hésitant pas à privilégier les classes les plus aisées, à n'accorder des subventions qu'aux communes dirigées par un maire de son bord, à utiliser quand nécessaire menaces ou pressions, compromissions et atteintes aux vies privées, à pratiquer emplois fictifs et trucages de marchés publics, à réduire à néant toute tentative de contre-pouvoir. D'un côté des palais et des bateaux, des réceptions et des rénovations, des équipements surdimensionnés. De l'autre, des habitations insalubres, des routes jamais refaites, jalonnées de bosses et de trous déjà anciens, des hommes et des femmes laissés sur le carreau, sans la moindre aide. Face à cette injustice la plus totale, usant enfin d'une liberté de parole nouvellement acquise et d'une envie de prendre leur destin en main, les citoyens trop longtemps passifs ou réduits au silence par la peur ont trouvé en Oscar Temaru tant un porte-parole qui leur ressemble qu'une raison d'espérer. Mystérieux parfois, ombrageux de temps à autre, lyrique quand il le faut, précis et respectueux toujours, le chef de file du Taui, ce qui signifie «changement», a su, après avoir réuni les forces les plus dispersées, trouver les mots pour réussir sa délicate entreprise, pour faire oeuvre de révolution douce. Car, au contraire d'une autre idée reçue, des stigmatisations mensongères, des amorces de provocation, la violence a été soigneusement évitée. Dans ce pays où tout le monde s'embrasse, où les hommes ­ avec cette sérénité au fond des yeux qu'on ne voit que dans les pays de misère ­ vous traitent dès l'abord en amis, tout a baigné dans un climat exemplaire. Exemplaire aussi pour nous, métropolitains encore imprégnés des stigmates du 21 avril 2002, a été le thème de campagne mis en avant par Temaru. S'il a bien sûr mis en évidences les injustices sociales, la nécessaire redistribution des richesses, le renouvellement des hommes comme des idées, il a surtout placé le débat sur un terrain que peu d'hommes politiques osent emprunter : celui de l'honnêteté. C'est donc que la prime à la casserole ­ expression malheureuse employée pour banaliser le recyclage d'élus corrompus ­ n'existe pas si l'on propose une alternative crédible !Privés d'une victoire en mai 2004 pour cause de défection pour le moins surprenante, privés par le régime chiraquien d'une dissolution qui aurait eu le mérite, remettant les compteurs à zéro, de clarifier le vote du dimanche 13 février, privés, par un mode de scrutin concocté aux petits soins pour Flosse et ses alliés, d'une majorité que l'ampleur de la victoire aurait dû entraîner, les Polynésiens ont su trouver, dans les tréfonds d'une humiliation trop longtemps subie, la force de croire en une solution pacifique, de donner des envies de politique, de faire rimer politique et éthique.
Alors que la corruption existe encore trop souvent en métropole, que les réformes nécessaires, à savoir révision des institutions, interdiction du cumul des mandats, mise en place d'un réel statut de l'élu, inéligibilité à vie pour les hommes et les femmes condamnés pour infractions financières, tardent à venir, que les marchés publics sont toujours gangrenés par les effets de la mondialisation financière et de la décentralisation, l'exemple polynésien vient à point pour nous faire réfléchir.
Car ici aussi, si l'on veut changer les choses en douceur, c'est maintenant qu'il faut mettre en place un nouveau système et de nouvelles mentalités. «Taui, Taui roa !» (le changement, vraiment).
Dernier ouvrage d'Eric Halphen: Au lieu des larmes (Stock).
Dernier ouvrage de Séverine Tessier: Polynésie les copains d'abord, l'autre système Chirac. (Le Bord de l'eau).

Rebonds - Libération
Redonnons confiance aux citoyens dans les partis démocratiques.
Briser le pacte de corruption
Par Eric HALPHEN et Eric DARQUES et Séverine TESSIER
jeudi 19 février 2004
Eric Halphen ancien juge, Eric Darques conseiller municipal divers droite
de Lambersart, Séverine Tessier conseillère municipale PS de Clichy.
Ils sont tous les trois membres d'Anticor : association des élus républicains contre la corruption.
Aucun homme politique ne peut soutenir qu'il n'y a jamais eu d'emplois fictifs, de commissions occultes ou de fausses factures liées au financement des partis. La page est-elle tournée pour autant ?
A quelques exceptions notables près, telles que la condamnation d'Henri Emmanuelli, et désormais d'Alain Juppé, en première instance, rares sont les hommes politiques à avoir été condamnés dans une affaire de financement occulte. Quand les instructions ne s'enlisent pas dans d'interminables batailles de procédures, elles se terminent souvent devant les tribunaux par des relaxes ou des condamnations de pure forme. Dans l'amnésie aussi. Devant les juges, lorsqu'ils ne rejettent pas la responsabilité sur l'un de leurs anciens compagnons, les hommes politiques entonnent à chaque fois le même refrain : rien vu, rien su, rien entendu. Plusieurs centaines de millions d'euros sont sorties des caisses sans que l'on soit encore aujourd'hui capable d'en déterminer les destinataires. Sans qu'aucun homme politique n'ait le courage de reconnaître sa participation personnelle à un système délictueux. Tout le monde est coupable mais personne n'est responsable. Ainsi commence la suspicion généralisée sur l'ensemble de la classe politique : «un pour tous, tous pourris». Facile... et arrangeant pour certains.
En septembre 2000, à l'occasion de la sortie sur nos écrans de télévision des déclarations posthumes et fracassantes de Jean-Claude Méry sur le financement présumé occulte du RPR, l'idée d'une amnistie générale est revenue sur le tapis. A l'initiative du parti néogaulliste, plusieurs ténors de la vie politique s'étaient publiquement exprimés pour réclamer la fin des affaires. La gauche y a aussitôt vu «un piège grossier» tendu par le RPR, une diversion pour faire oublier les turpitudes de la Mairie de Paris à la grande époque Chirac. Au moment où 70 % des Français se déclaraient favorables à l'audition du chef de l'Etat par la justice, l'Elysée a finalement été obligé de mettre un terme à un débat biaisé qui aurait néanmoins pu être intéressant. Aujourd'hui, à la veille d'une période électorale charnière, la question reste cependant, plus que jamais, d'actualité. L'affaire des marchés truqués d'Ile-de-France et de ses 47 prévenus, aujourd'hui en instance, met en lumière un système généralisé de corruption lié aux marchés des lycées d'Ile-de-France dans la période passée. Pire : «l'argent Noir des Politiques : ça continue», si l'on en croit le magazine Capital, ce mois-ci, qui explore le financement de tous les partis de l'extrême gauche à l'extrême droite. Purger le passé est une nécessité vitale pour notre démocratie si nous ne voulons pas assister, impuissants, à de nouveaux records de rejet de la politique, mais lutter contre la corruption en réhabilitant l'intérêt général, en faisant un ménage éthique dans les partis politiques, est d'une nécessité criante. Ainsi il est temps de briser le pacte de corruption. Trois options sont offertes aujourd'hui : la voie législative, judiciaire ou politique.
La voie législative consisterait à voter une loi d'amnistie générale et à tirer un trait sur le passé. Depuis 1988, les lois d'amnistie successives nous ont montré leurs limites et n'ont fait que renforcer la défiance des citoyens qui n'apprécient guère cette forme d'autoblanchiment. De surcroît, ce serait nier les victimes bien réelles de la corruption. L'avocat de la Ville de Paris a récemment estimé devant le tribunal de Nanterre que les seuls emplois présumés fictifs du RPR relevant de la Mairie de Paris auraient coûté plus d'1 million d'euros aux contribuables parisiens. Des calculs similaires dans l'ensemble des affaires de financement occulte nous mèneraient probablement à porter un autre regard sur les conséquences directes du financement occulte des partis sur le quotidien des citoyens contribuables.
La voie judiciaire, d'apparence plus simple, est sans doute la plus complexe car elle renvoie à l'organisation même de notre République. «Laissons la justice faire son travail», entend-on régulièrement. Encore faudrait-il qu'elle en ait les moyens, qu'elle ne soit pas sous pression, qu'elle soit réellement protégée des influences du pouvoir politique. En ce sens, le débat né aujourd'hui de la décision des juges dans l'affaire Juppé est totalement surréaliste et déplorable. Ce sont les mêmes qui accablent une justice exemplaire pour plaindre le condamné, qui hier, demandaient la tolérance zéro pour les mineurs délinquants. L'indépendance des magistrats n'est toujours pas inscrite dans notre Constitution et aucun élément ne nous permet raisonnablement de penser que les hommes politiques accepteront volontiers de tout dire devant les juges, voire de devancer les interrogations de la justice en sollicitant spontanément leur audition. Si l'opération «mains propres» en Italie a donné des résultats intéressants, du moins dans un premier temps, elle le doit, en particulier, à des magistrats spécialisés et courageux, à une forte volonté politique et à la mise en place d'un statut de repenti, favorable à la recherche de la vérité. En France, ce serait illusoire de croire que le financement des partis politiques pourrait se régler dans les prétoires sans modifier en profondeur la Constitution et le code pénal.
Reste la solution politique, le grand déballage et l'éthique des partis. Pourquoi ne pas imaginer une commission d'enquête indépendante et publique interrogeant, dans la transparence, chaque responsable politique ? Cette procédure serait certainement brutale car elle lèverait le voile sur des pratiques parfois mafieuses mettant en cause des hommes d'Etat de premier plan, néanmoins, elle aurait le mérite de crever l'abcès. Ne nous leurrons pas, il s'agirait là d'un séisme républicain qui déboucherait inéluctablement sur un renouvellement en profondeur de la classe politique. Aux condamnations pénales se substitueraient alors des condamnations électorales. Faut-il, pour autant, craindre une montée du vote extrême ? Celui-ci fait de la corruption son fonds de commerce et, en l'absence d'un programme politique crédible, elle perdrait de fait son argument principal du «tous pourris».
Aucune solution ne paraît a priori satisfaisante. Déjà faut-il que la justice oeuvre librement. Toutefois, redonner confiance aux citoyens dans les partis démocratiques est une urgence. Ils pourraient d'ores et déjà commencer par refuser de présenter des candidats condamnés pour des faits de délinquance financière ou mis en examen pour des délits de cette nature. Car en attendant que la justice tranche, la suspicion règne sur l'ensemble de la classe politique. Il semble donc que, lorsque la confiance est à ce point malmenée, des mesures fortes pour réhabiliter la politique doivent être décidées. Les élections 2004 ne pourraient-elles pas être l'occasion de tester le choix de l'éthique plutôt que celui des casseroles ?
 




(Le Quotidien d'Oran 08/12/2004)

MARCHES PUBLICS: Comment lutter contre la corruption ?

«Difficile à prouver», la corruption reste néanmoins un des principaux obstacles au développement dans les pays du tiers-monde. Elle figure parmi les plus importants ennemis à combattre des pays qui affirment s’engager dans un processus de «bonne gouvernance» à travers, notamment, un souci continu de «transparence dans les marchés publics». C’est le thème du séminaire organisé par l’Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC), avec le soutien de la Commission européenne, qui se déroule depuis hier au siège de la Fondation Friedrich Ebert.
(..)La 2e et dernière journée de ce séminaire planchera aujourd’hui sur: «La démocratie: une arme contre la corruption» (par Jean-Pierre Guis, vice-président d’ANTICOR - France), les marchés publics en Tunisie (communication qui sera présentée par Selem Redjeb, membre de la ligue tunisienne des droits de l’homme) et en Algérie (par l’avocat Nasreddine Lezzar et Mimouni Cheghnane, ingénieur et élu local). (..)Mohamed Mehdi






Corruptions

COLLOQUE INTERNATIONAL A ALGER LES 7 ET 8 DÉCEMBRE 2004
Pour plus de transparence dans les marchés publics


Les 7 et 8 décembre 2004 se tiendra à Alger un colloque international sur le thème de la “Transparence dans les marchés publics”, et ce, à l’initiative de l’Association algérienne de lutte contre les marchés publics, en collaboration avec le bureau d’Alger de la Fondation Friedrich Ebert et avec le soutien de l’Union européenne. (..)
Parmi les conférenciers, Abdessamad Saddouq de Transparency Maroc et ancien président de l’association des opérateurs-acheteurs marocains ; Jean-Marc Peyrical, avocat à la Cour, président de l’APASP, association française pour les achats publics et professeur d’université ; Thierry Beaugé, consultant et formateur, ancien secrétaire général de la Centrale d’achat de l’Etat français et auteur d’un ouvrage sur les marchés publics paru en 2004 ; Jean-Pierre Guis, vice-président de l’association française Anticor — “les élus républicains contre la corruption” et maire-adjoint du 12e arrondissement de Paris ; Nasr-Eddine Lezzar, avocat algérien, et un conférencier tunisien. Une table ronde sur les marchés publics en Algérie clôturera cette rencontre. Au vu de l’expertise des intervenants, cette rencontre — au-delà des échanges d’expériences — qui a un volet formation indéniable, ne regroupera qu’un nombre limité de participants. (..)


Le Parisien – le 21 mars 2005

CORRUPTION.

« Il y a encore des marchés truqués »
ERIC HALPHEN, magistrat en disponibilité, animateur d'Anticor*
Pensez-vous que les pratiques jugées aujourd'hui sont de l'histoire ancienne ?
Eric Halphen.
Il y a effectivement une idée reçue selon laquelle la corruption aurait disparu en France. Je reste persuadé que c'est faux.
Cette idée reçue ne repose sur rien. Au contraire, aujourd'hui encore, je croise régulièrement des entrepreneurs du BTP qui me disent que tout continue. Je pense malheureusement qu'en dépit des lois sur le financement de la vie politique, il y a encore des marchés truqués et des partis ou des hommes politiques qui s'enrichissent au détriment du bien public.

Pourtant, la plupart des hommes politiques affirment qu'ils ont changé...
Entre deux procès, on entend toujours dire que tout a cessé. Mais, à chaque procès qui recommence, quand des individus sont au pied du mur, chacun essaie de se défiler de sorte que la justice n'arrive jamais à savoir qui a fait quoi et comment. Comment peut-on tourner la page dans ces conditions ? C'est impossible. Si tout cela était vraiment de l'histoire ancienne, les véritables responsables viendraient témoigner une bonne fois pour toutes. C'est l'inverse qui se passe aujourd'hui. L'immense majorité, sinon la totalité des hauts responsables politiques de ces années-là, sont toujours aux commandes de la France. A force de vivre sur ce tabou, on accroît le divorce entre les Français et la politique. Le résultat est là : les deux principaux partis politiques sont en ce moment sur la même ligne et appellent à la même consigne de vote pour le prochain référendum. Et, pourtant, les Français semblent aller dans l'autre direction. J'y vois un signe profond de cette perte de confiance.

« La loi du silence continue de régner »

Que pensez-vous des nombreuses réformes qui ont été engagées pour une moralisation des financements politiques ?
Elles ne se sont pas assez attaquées aux pratiques des entreprises. Les années de corruption passées ont permis aux grandes entreprises du BTP d'éliminer les petites et il y a eu un phénomène de concentration dans ce secteur, qui a mon sens est dangereux. J'observe que les entreprises citées dans tous ces dossiers sont toujours celles qui obtiennent les grands marchés publics aujourd'hui. Ces mêmes entreprises, pendant des années, ont formé leurs cadres à la corruption. Il y avait des cours en interne pour savoir « négocier » avec les élus. Or, avec la longévité de nos hommes politiques, les mêmes sont toujours en place. Pourquoi voudrait-on que d'un coup de baguette magique tout ait changé ?

Vous aviez enquêté sur le conseil régional d'Ile-de-France le premier. Pourquoi ces enquêtes sont-elles si longues ?
Parce qu'elles nécessitent des investigations bancaires à l'étranger. Or, dans l'Europe actuelle, pas plus que dans celle en préparation, rien n'est prévu pour les juges. Une simple demande bancaire en Angleterre prend un an. Ces enquêtes sont techniques mais, avant tout, ce qui les retarde, c'est la loi du silence qui continue de régner dans ces milieux dès qu'un juge essaie de faire son métier.
*Une association d'élus contre la corruption.












France
Le « système Flosse » passé au crible
Jeudi 03 février 2005
 
Troisième round en Polynésie. Le 13 février, un scrutin partiel est organisé dans les îles du Vent, cinq mois après le retour rocambolesque aux affaires de Gaston Flosse. En mai 2004, « Papa Flosse », président RPR puis UMP du territoire depuis trente ans, avait été battu aux élections territoriales par les indépendantistes d’Oscar Temaru. (..) Séverine Tessier, présidente de l’association anti-corruption Anticor et collaboratrice du député PS Christian Paul, revient dans un livre au vitriol paru lundi* sur ce « coup d’Etat légal ». « Flosse règne en roi et quand le peuple vote pour le changement, il lui vole sa victoire », dénonce la jeune femme. Et l’élue municipale de Clichy (92) de pointer le « système Flosse » : clientélisme, clanisme et autoritarisme. (..) Flosse est protégé par son petit frère, Jacques Chirac, et répète en Polynésie le système de la Mairie de Paris des années 1980, mais à l’échelle industrielle. » Bastien Bonnefous

* Polynésie, les copains d’abord, éd. Le Bord de l’Eau, 16 e.
 
vote Le scrutin du 13 février peut à nouveau basculer la majorité à l’Assemblée de Polynésie, les îles du Vent étant la circonscription la plus importante. Plusieurs députés PS se déplacent pour « veiller au bon déroulement » du vote.
 





Lundi 13 Mars 2006
Vendredi 31 Mars 2006
Anticor
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