
San Luis Potosi, au Mexique
La station d'épuration qui peut recycler jusqu'à 80.000 mètres cubes (m3) d'eaux usées a été conçue pour irriguer les terres agricoles et alimenter la centrale électrique qui puisait dans la nappe phréatique.
57 % des eaux ayant subi un traitement primaire sont orientés "vers une lagune puis distribués aux agriculteurs". Le reste subit des traitements pour son utilisation comme fluide de refroidissement dans la centrale thermique voisine de Villa de Reyes. Ce qui devrait économiser l'eau dans cette région aride et protéger les populations des risques sanitaires d'une irrigation précédemment issue des égouts.
57 % des eaux ayant subi un traitement primaire sont orientés "vers une lagune puis distribués aux agriculteurs". Le reste subit des traitements pour son utilisation comme fluide de refroidissement dans la centrale thermique voisine de Villa de Reyes. Ce qui devrait économiser l'eau dans cette région aride et protéger les populations des risques sanitaires d'une irrigation précédemment issue des égouts.

Le financement par Degrémont (filiale de Suez Environnement), une entreprise japonaise et un consortium local, concerne une aglomération de 1,3 million d'habitants en pleine explosion démographique.
Degrémont a signé avec San Luis Potosi pour la conception, la construction (2 ans) et l'exploitation (18 ans). La construction est financée à hauteur de 30% par une subvention du gouvernement mexicain.
Parmi les onze installations déjà construites et exploitées au Mexique par Degrémont, sept permettent la réutilisation agricole des eaux, et quatre leur réutilisation industrielle.
La réutilisation des eaux usées pourrait être une alternative au problème de stress hydrique si les "876 millions d'euros d'investissements" n'apparaîssaient pas aussi couteux pour les opérateurs mexicains.
En effet, l'eau ainsi assainie est revendue aux agriculteurs et aux industriels. "Les revenus ne sont pas encore suffisants pour compenser le coût opérationnel de l’usine (19 millions d’euros), mais tout sera rentabilisé à long terme. La municipalité a en projet une deuxième usine afin d’assainir 100% des eaux usées de la ville et d’irriguer 800 hectares supplémentaires des terres agricoles , pour un coût de 62,5 millions d’euros, contre 47 millions d’euros pour le précédent.
SOURCES :
-DEGREMONT
-JDE://
-LES ECHOS DE L'INNOVATION
Degrémont a signé avec San Luis Potosi pour la conception, la construction (2 ans) et l'exploitation (18 ans). La construction est financée à hauteur de 30% par une subvention du gouvernement mexicain.
Parmi les onze installations déjà construites et exploitées au Mexique par Degrémont, sept permettent la réutilisation agricole des eaux, et quatre leur réutilisation industrielle.
La réutilisation des eaux usées pourrait être une alternative au problème de stress hydrique si les "876 millions d'euros d'investissements" n'apparaîssaient pas aussi couteux pour les opérateurs mexicains.
En effet, l'eau ainsi assainie est revendue aux agriculteurs et aux industriels. "Les revenus ne sont pas encore suffisants pour compenser le coût opérationnel de l’usine (19 millions d’euros), mais tout sera rentabilisé à long terme. La municipalité a en projet une deuxième usine afin d’assainir 100% des eaux usées de la ville et d’irriguer 800 hectares supplémentaires des terres agricoles , pour un coût de 62,5 millions d’euros, contre 47 millions d’euros pour le précédent.
SOURCES :
-DEGREMONT
-JDE://
-LES ECHOS DE L'INNOVATION