Des fronts de résistance

Ces localités sont d'un bout à l'autre de l'Etat des fronts de résistance sur la bataille des prix, de la qualité et de la fiabilité de l'eau que les investisseurs-propriétaires des services de l'eau fournissent à, environ, un Californien sur cinq.
A la fin du 19ème siècle, les sociétés privées délivraient l'eau à la plupart des habitations de l'Etat et aux entreprises. Aujourd'hui environ 80 % de cette population vit dans des grandes cités et dans des villes qui sont desservies par les services publics. Il reste pourtant environ 140 entreprises commerciales qui fournissent l'eau potable à plus de 6 millions de personnes, surtout situées dans les faubourgs et des petites localités.
Les partisans des réseaux hydrographiques gérés par le service public mettent en avant ses différences avantageuses par rapport aux entreprises commerciales, à savoir : le service public n'est ni soumis à l'impôt, ni assujetti à réaliser des bénéfices. Mais les grandes compagnies affirment qu'elles peuvent fonctionner avec un coût moindre par client.
Au coeur de cette polémique, des différences philosophiques qui justifient ou non la possibilité de laisser le contrôle de cette ressource vitale à des sociétés privées.
A la fin du 19ème siècle, les sociétés privées délivraient l'eau à la plupart des habitations de l'Etat et aux entreprises. Aujourd'hui environ 80 % de cette population vit dans des grandes cités et dans des villes qui sont desservies par les services publics. Il reste pourtant environ 140 entreprises commerciales qui fournissent l'eau potable à plus de 6 millions de personnes, surtout situées dans les faubourgs et des petites localités.
Les partisans des réseaux hydrographiques gérés par le service public mettent en avant ses différences avantageuses par rapport aux entreprises commerciales, à savoir : le service public n'est ni soumis à l'impôt, ni assujetti à réaliser des bénéfices. Mais les grandes compagnies affirment qu'elles peuvent fonctionner avec un coût moindre par client.
Au coeur de cette polémique, des différences philosophiques qui justifient ou non la possibilité de laisser le contrôle de cette ressource vitale à des sociétés privées.
San Jerardo, 5 ans délaissée sans eau potable est une des villes victimes de la privatisation dérégulée de la gestion de l'eau

A San Jerardo, une coopérative agricole constituée de locaux militaires convertis et située à plusieurs milles de Salinas, les résidents payent toujours leur eau courante, bien que son utilisation ait été déclarée non potable et dangereuse pour la santé en 2001 quand Alisal Water Corp a mis en évidence des taux élevés de nitrates dans l'eau distribuée à cette communauté de 250 personnes.
Depuis, Alisal Water Corp fournit aux ménages trois bouteilles de cinq gallons d'eau épurée chaque semaine pour boire et cuisiner. Pourtant les habitants se sont plaints de ne pas en avoir assez. Depuis peu, le Comté de Monterey a commencé à fournir 10 gallons supplémentaires par semaine aux familles qui en avaient le plus besoin, a expliqué le directeur de la coopérative Horacio Amezquita.
" "Maintenant, c'est mieux parce que c'était trop juste avec 15 gallons. Maintenant ça va, ce sera insuffisant, en été, les gens utiliseront plus d'eau."
En bas de la rue, l'ouvrier agricole Manuel Alcala s'insurge de devoir payer 35 $ à 45 $ par mois pour une eau courante que sa famille de cinq personnes ne peut pas boire - et elle ne peut même pas être utilisée pour laver les biberons de son bébé. "Cette eau ne nous sert à rien," répète-t-il.
En 2004, le Juge américain du district, Jeremy Fogel, a condamné à une amende la société Alisal et "ses propriétaires" à 500 000 $ pour violations de la loi concernant les normes de l’eau potable, et mise en danger de la santé de milliers de clients dans plusieurs localités du comté. Les fonctionnaires fédéraux ont rappelé que c'était la plus grosse pénalité jamais infligée à un service d'eau.
Le juge a aussi ordonné la vente de huit petits réseaux hydrographiques possédés par la société condamnée. Les investisseurs qui gèrent des services d'eau voisins se sont portés acquéreurs des réseaux les plus importants.
Pourtant les habitants de San Jerardo attendent toujours leur alimentation en eau propre et potable, quoique depuis peu une solution semble être abordée avec l'extension possible de la zone couverte par le service d'eau public afin d'y inclure la coopérative et de trouver un plan de financement du gouvernement pour remédier à son problème d'alimentation en eau potable.
Marc Fairman, l'avocat d'Alisal, a affirmé que, malgré les violations citées par le gouvernement fédéral, cette société basée à Salinas "n'avait jamais connu un problème de santé sérieux avec leurs infrastructures.".
Depuis, Alisal Water Corp fournit aux ménages trois bouteilles de cinq gallons d'eau épurée chaque semaine pour boire et cuisiner. Pourtant les habitants se sont plaints de ne pas en avoir assez. Depuis peu, le Comté de Monterey a commencé à fournir 10 gallons supplémentaires par semaine aux familles qui en avaient le plus besoin, a expliqué le directeur de la coopérative Horacio Amezquita.
" "Maintenant, c'est mieux parce que c'était trop juste avec 15 gallons. Maintenant ça va, ce sera insuffisant, en été, les gens utiliseront plus d'eau."
En bas de la rue, l'ouvrier agricole Manuel Alcala s'insurge de devoir payer 35 $ à 45 $ par mois pour une eau courante que sa famille de cinq personnes ne peut pas boire - et elle ne peut même pas être utilisée pour laver les biberons de son bébé. "Cette eau ne nous sert à rien," répète-t-il.
En 2004, le Juge américain du district, Jeremy Fogel, a condamné à une amende la société Alisal et "ses propriétaires" à 500 000 $ pour violations de la loi concernant les normes de l’eau potable, et mise en danger de la santé de milliers de clients dans plusieurs localités du comté. Les fonctionnaires fédéraux ont rappelé que c'était la plus grosse pénalité jamais infligée à un service d'eau.
Le juge a aussi ordonné la vente de huit petits réseaux hydrographiques possédés par la société condamnée. Les investisseurs qui gèrent des services d'eau voisins se sont portés acquéreurs des réseaux les plus importants.
Pourtant les habitants de San Jerardo attendent toujours leur alimentation en eau propre et potable, quoique depuis peu une solution semble être abordée avec l'extension possible de la zone couverte par le service d'eau public afin d'y inclure la coopérative et de trouver un plan de financement du gouvernement pour remédier à son problème d'alimentation en eau potable.
Marc Fairman, l'avocat d'Alisal, a affirmé que, malgré les violations citées par le gouvernement fédéral, cette société basée à Salinas "n'avait jamais connu un problème de santé sérieux avec leurs infrastructures.".
A Chualar, le prix de l'eau était passé de 21 $ à 500 $ pour certaines familles...!

A Chualar, la ville voisine, les clients qui payaient jusqu'à présent 21 $ par mois pour leur consommation d'eau ont été confrontés, de façon brutale, à ce phénomène de privatisation, quand, il y a deux ans, le comté de Monterey a vendu le réseau hydrographique de leur ville à California-American Water Co.
Sa nouvelle facture mensuelle qui dépassait plus de 200 $ a d'ailleurs incité Rebecca Trujillo, une paysanne dont le mari possède une petite affaire, à appeler le service après-vente de "Cal-Am" dans l'Illinois. On lui a répondu qu'il devait y avoir une fuite sérieuse. Mais ce n'était pas ça - et Mme Trujillo n'était pas la seule dans ce cas. D'autres factures mensuelles excédaient les 500 $...
Avec l'approbation de la Commission des Services Publics de Californie, qui règlemente les pouvoirs des gestionaires des services d'eau, Cal-Am avait commencé à réévaluer les clients de Chualar, en appliquant les mêmes taux que ses clients de Carmel Valley dont les maisons coûtent un million de dollars.
Les tarifs avaient été calculés pour décourager le gaspillage en augmentant de façon vertigineuse la redevance des ménages qui utilisent plus d'eau qu'une famille typique de quatre personnes. Mais les familles de Chualar sont, la plupart du temps, beaucoup plus nombreuses que cette famille de référence.
Face aux protestations des habitants lors d'une réunion du "PUC" à San Francisco, l'entreprise a consenti à rétablir les anciens tarifs en attendant qu'une grille plus raisonnable puisse être mise en place. La population a demandé des tarifs adaptés à leur capacité à payer. "L'Eau est sans comparaison avec une autre denrée parce que les trois-quarts de notre corps sont constitués d'eau", martèle madame Trujillo, entourée de ses parents dans son bungalow. "L 'eau est plus importante que l'alimentation".
L'Etat et des employés de la société d'eau ont, surtout, admis leurs erreurs de jugement. "L'idée générale d'appliquer des taux basés sur le secteur voisin ne peut pas fonctionner systématiquement", s'excuse Fred Curry, le directeur de la succursale d'eau du PUC. "C'était un raccourci que la commission a permis à Cal-Am pour se débarrasser du problème, mais cela lui a explosé dans les mains."
Pour Kevin Tilden, le vice-président des relations extérieures de Cal-Am : "Nous avons agi par automatisme, évidemment la communauté voisine n'était pas une référence."
Sa nouvelle facture mensuelle qui dépassait plus de 200 $ a d'ailleurs incité Rebecca Trujillo, une paysanne dont le mari possède une petite affaire, à appeler le service après-vente de "Cal-Am" dans l'Illinois. On lui a répondu qu'il devait y avoir une fuite sérieuse. Mais ce n'était pas ça - et Mme Trujillo n'était pas la seule dans ce cas. D'autres factures mensuelles excédaient les 500 $...
Avec l'approbation de la Commission des Services Publics de Californie, qui règlemente les pouvoirs des gestionaires des services d'eau, Cal-Am avait commencé à réévaluer les clients de Chualar, en appliquant les mêmes taux que ses clients de Carmel Valley dont les maisons coûtent un million de dollars.
Les tarifs avaient été calculés pour décourager le gaspillage en augmentant de façon vertigineuse la redevance des ménages qui utilisent plus d'eau qu'une famille typique de quatre personnes. Mais les familles de Chualar sont, la plupart du temps, beaucoup plus nombreuses que cette famille de référence.
Face aux protestations des habitants lors d'une réunion du "PUC" à San Francisco, l'entreprise a consenti à rétablir les anciens tarifs en attendant qu'une grille plus raisonnable puisse être mise en place. La population a demandé des tarifs adaptés à leur capacité à payer. "L'Eau est sans comparaison avec une autre denrée parce que les trois-quarts de notre corps sont constitués d'eau", martèle madame Trujillo, entourée de ses parents dans son bungalow. "L 'eau est plus importante que l'alimentation".
L'Etat et des employés de la société d'eau ont, surtout, admis leurs erreurs de jugement. "L'idée générale d'appliquer des taux basés sur le secteur voisin ne peut pas fonctionner systématiquement", s'excuse Fred Curry, le directeur de la succursale d'eau du PUC. "C'était un raccourci que la commission a permis à Cal-Am pour se débarrasser du problème, mais cela lui a explosé dans les mains."
Pour Kevin Tilden, le vice-président des relations extérieures de Cal-Am : "Nous avons agi par automatisme, évidemment la communauté voisine n'était pas une référence."
Les fusions de l'industrie de l'eau favorisent l'augmentation des tarifs de l'eau et le financement des infrastructures par les clients

La réaction contre les sociétés privées de gestion d'eau rappelle des événements qui se sont produits au début du 20ème siècle, quand de nombreuses communautés, se rebellant contre les profits perçus par les sociétés privées, avaient formé des "services publics" afin de retrouver le contrôle de leur eau.
"Si les sociétés privées ne délivrent pas une eau de qualité, ce que la population recherche, et si elles commencent à la faire payer très cher, elles vont provoquer colère, ressentiment et volonté de réagir", explique Norris Hundley, professeur d'histoire d'UCLA à la retraite, et expert sur l'histoire de l'eau en Californie.
Beaucoup de récentes protestations ont grandi à l'image de l'industrie de l'eau qui s'est réorganisée par fusion, les plus grandes sociétés acquérant les plus petites afin d'étendre leurs aires de services et leurs profits.
L'industrie de l'eau maintient que ces fusions seront dans quelque temps économiquement avantageuses pour leurs clients, même si des hausses de tarifs peuvent s'avérer aujourd'hui nécessaires, et ce, afin de payer les réparations des canalisations usées et des usines longtemps négligées, qu'il faut conformer aux nouvelles normes de qualité plus rigoureuses.
Des sociétés privées d'eau assurent qu'elles font un travail plus efficace que le service public en employant moins de personnel, en étalant davantage les dépenses sur plusieurs zones de services et en réagissant souvent plus rapidement pour la mise en conformité des équipements vieillissants.
La politique du "PUC" les laisse fixer des tarifs en fonction des fonds nécessaires à dépenser pour leur exploitation, ce qui permet un bénéfice potentiel d'environ 10 % sur de nouveaux équipements et d'autres améliorations du capital. Le PUC a aussi permis à quelques sociétés de basculer une partie des dépenses de fusion sur les clients.
"Si les sociétés privées ne délivrent pas une eau de qualité, ce que la population recherche, et si elles commencent à la faire payer très cher, elles vont provoquer colère, ressentiment et volonté de réagir", explique Norris Hundley, professeur d'histoire d'UCLA à la retraite, et expert sur l'histoire de l'eau en Californie.
Beaucoup de récentes protestations ont grandi à l'image de l'industrie de l'eau qui s'est réorganisée par fusion, les plus grandes sociétés acquérant les plus petites afin d'étendre leurs aires de services et leurs profits.
L'industrie de l'eau maintient que ces fusions seront dans quelque temps économiquement avantageuses pour leurs clients, même si des hausses de tarifs peuvent s'avérer aujourd'hui nécessaires, et ce, afin de payer les réparations des canalisations usées et des usines longtemps négligées, qu'il faut conformer aux nouvelles normes de qualité plus rigoureuses.
Des sociétés privées d'eau assurent qu'elles font un travail plus efficace que le service public en employant moins de personnel, en étalant davantage les dépenses sur plusieurs zones de services et en réagissant souvent plus rapidement pour la mise en conformité des équipements vieillissants.
La politique du "PUC" les laisse fixer des tarifs en fonction des fonds nécessaires à dépenser pour leur exploitation, ce qui permet un bénéfice potentiel d'environ 10 % sur de nouveaux équipements et d'autres améliorations du capital. Le PUC a aussi permis à quelques sociétés de basculer une partie des dépenses de fusion sur les clients.
Les clients fatigués des prix yoyo tentent de racheter leur service des eaux

Manifestation à Felton : Local Water, Local Control !
Les habitants de plusieurs communautés autour de l'Etat ont lancé des campagnes de prise de contrôle de leur réseau d'eau après que des sociétés privées d'eau ont demandé d'augmenter leur tarif.
C'est ce qui est arrivé à Felton - une ville dans le Comté de Santa Cruz dont la population active éclectique, est formée d'ouvriers, de cols blancs et de retraités - Le nouveau propriétaire de son service d'eau, Cal-Am, a augmenté ses tarifs d'environ 74 % en trois ans.
La précédente société gestionnaire avait été absorbée par une filiale de Cal-Am's, American Water Works, qui à son tour a été acquise par le conglomérat allemand RWE AG.
Les résidents de Felton, plus lourdement imposés que leurs voisins, en ont conclu que l'eau devait être gérée par des services publics. ""Nous devons tirer un trait sur la privatisation," a dit Jim Mosher, un avocat des résidents de Felton. "L'Eau n'est pas un produit approprié pour être dans des mains privées." Nous sommes sur la première ligne d'une question mondiale, "a-t-il ajouté. Les résidents se sont lancés dans une opération boursière de 11 millions de $ autofinancée pour une prise de contrôle du service des eaux de la ville.
En juillet, les électeurs ont approuvé une mesure boursière qui pourrait obliger chaque ménage à payer pendant trois décennies entre 600 $ à 700 $ par an en plus des factures d'eau, ce qui représente un peu plus de 21 000 $.
Bien que Felton, avec environ 1300 clients, représente moins de 1 % des 180 000 clients de Cal-Am, la société craint qu'une prise de contrôle puisse avoir un effet domino et a refusé de vendre.
Des compagnies d'eau ont mis en échec des efforts de prise de contrôle dans la Péninsule de Monterey et dans le Chef-lieu de Fresno à Selma. Mais les habitants de San Mateo, une ville en bord de mer dans le Comté de Montara, fatigués des manques chroniques d'eau, ont acheté leur réseau hydrographique privé pour environ 11 millions de $ en 2003.
Maintenant, Claremont dans Gabriel Valley San et Fontana dans Bernardino County San explorent des voies de mettre des réseaux hydrographiques dans le contrôle public.
Pendant des décennies, les localités ont débattu sur les avantages et les inconvénients en terme de service et de tarif d'une gestion publique ou privée. Pour Peter Gleick, président de l'Institut du Pacifique, un groupe de réflexion d'Oakland qui a étudié la question :
"le public ou le privé peut mal ou bien gérer ce type de service. Les services de régulation étatiques donnent leur préférence à quelques sociétés privées qui seraient, soi-disant, plus capable de faire un meilleur travail pour la mise en conformité des infrastructures. Mais cette politique va entraîner de grosses dépenses et donc une hausse des tarifs, en partie due au fait que l'on permet à ces gestionnaires de récupérer un retour sur l'amélioration du capital."
Pour l'ancien fonctionnaire du PUC "La seule source de bénéfice est l'investissement. Et ce que je vois, ce sont les dépenses exponentielles que génère le privé par rapport à celles du public."
En effet, les augmentations de capital des services d'eau sont devenues plus intéressantes après 1997, depuis que l'industrie a obtenu un changement de la loi d'Etat leur permettant de faire davantage supporter les frais des fusions par les clients.
Le but recherché était d'encourager l'absorption des petites sociétés d'eau peu professionnelles.
D'après Curry "c'était une erreur de stratégie,car bien que le résultat espéré n'a pas été atteint. Le rapports du PUC montrent que, bien qu'il y a eu des douzaines de fusions et d' acquisitions depuis 1997, on en prévoit beaucoup plus encore à la décennie suivante."
C'est ce qui est arrivé à Felton - une ville dans le Comté de Santa Cruz dont la population active éclectique, est formée d'ouvriers, de cols blancs et de retraités - Le nouveau propriétaire de son service d'eau, Cal-Am, a augmenté ses tarifs d'environ 74 % en trois ans.
La précédente société gestionnaire avait été absorbée par une filiale de Cal-Am's, American Water Works, qui à son tour a été acquise par le conglomérat allemand RWE AG.
Les résidents de Felton, plus lourdement imposés que leurs voisins, en ont conclu que l'eau devait être gérée par des services publics. ""Nous devons tirer un trait sur la privatisation," a dit Jim Mosher, un avocat des résidents de Felton. "L'Eau n'est pas un produit approprié pour être dans des mains privées." Nous sommes sur la première ligne d'une question mondiale, "a-t-il ajouté. Les résidents se sont lancés dans une opération boursière de 11 millions de $ autofinancée pour une prise de contrôle du service des eaux de la ville.
En juillet, les électeurs ont approuvé une mesure boursière qui pourrait obliger chaque ménage à payer pendant trois décennies entre 600 $ à 700 $ par an en plus des factures d'eau, ce qui représente un peu plus de 21 000 $.
Bien que Felton, avec environ 1300 clients, représente moins de 1 % des 180 000 clients de Cal-Am, la société craint qu'une prise de contrôle puisse avoir un effet domino et a refusé de vendre.
Des compagnies d'eau ont mis en échec des efforts de prise de contrôle dans la Péninsule de Monterey et dans le Chef-lieu de Fresno à Selma. Mais les habitants de San Mateo, une ville en bord de mer dans le Comté de Montara, fatigués des manques chroniques d'eau, ont acheté leur réseau hydrographique privé pour environ 11 millions de $ en 2003.
Maintenant, Claremont dans Gabriel Valley San et Fontana dans Bernardino County San explorent des voies de mettre des réseaux hydrographiques dans le contrôle public.
Pendant des décennies, les localités ont débattu sur les avantages et les inconvénients en terme de service et de tarif d'une gestion publique ou privée. Pour Peter Gleick, président de l'Institut du Pacifique, un groupe de réflexion d'Oakland qui a étudié la question :
"le public ou le privé peut mal ou bien gérer ce type de service. Les services de régulation étatiques donnent leur préférence à quelques sociétés privées qui seraient, soi-disant, plus capable de faire un meilleur travail pour la mise en conformité des infrastructures. Mais cette politique va entraîner de grosses dépenses et donc une hausse des tarifs, en partie due au fait que l'on permet à ces gestionnaires de récupérer un retour sur l'amélioration du capital."
Pour l'ancien fonctionnaire du PUC "La seule source de bénéfice est l'investissement. Et ce que je vois, ce sont les dépenses exponentielles que génère le privé par rapport à celles du public."
En effet, les augmentations de capital des services d'eau sont devenues plus intéressantes après 1997, depuis que l'industrie a obtenu un changement de la loi d'Etat leur permettant de faire davantage supporter les frais des fusions par les clients.
Le but recherché était d'encourager l'absorption des petites sociétés d'eau peu professionnelles.
D'après Curry "c'était une erreur de stratégie,car bien que le résultat espéré n'a pas été atteint. Le rapports du PUC montrent que, bien qu'il y a eu des douzaines de fusions et d' acquisitions depuis 1997, on en prévoit beaucoup plus encore à la décennie suivante."
Parfois, des problèmes financiers accompagnent les fusions.

En une année, l'entreprise Dominguez Water Corp, basée à Long Beach, a acheté plusieurs services d'eau avant d'être rachetée en 2000 pour 62 millions de $ par California Water Service Group basée à San José, aussi appelée Cal Water, la plus grande société d'eau de l'Etat.
La société a promis au PUC que la fusion n'aboutirait pas à une augmentation des tarifs, parce que le surcoût de 32 millions $ serait compensé par une meilleure efficacité. Quelques années plus tard, cependant, la société a demandé des augmentations pour couvrir les améliorations de ses infrastructures.
La division des intérêts du grand public du PUC'S a réprimandé Cal Water pour n'avoir pas vérifié correctement les infrastructures de Dominguez avant son rachat et pour faire financer ensuite par ces clients les réparations d'une acquisition trop coûteuse.
La population à Lucerne, la communauté du Comté du Lac d'environ 3000 personnes, précédemment desservie par Dominguez, a été choquée quand Cal Water a demandé, cette année, une augmentation de 246 % pour l'aider à payer la nouvelle usine de traitement, le réservoir de stockage et le remplacement des canalisations datant des années 20.
Beaucoup d'entre eux habitent le centre de gériatrie local et ont étudié un possible rachat de leur service d'eau. Mais pour la plupart des habitants, l'augmentation des tarifs signifie de creuser sa propre tombe, le départ ou la réduction des frais d'alimentation et de médecine.
Le vice-président de Cal Water, Stan Ferraro, s'est justifié en disant que le système aurait eu, de toute façon, besoin d'améliorations majeures même si sa société ne l'avait pas rachetée.
" Quand une société plus importante prend les choses en mains, elle réalise des travaux nécessaires mais une question reste : Comment peut-elle financer ces travaux ?" . "C'est une question difficile à laquelle l'Etat doit participer. L'accès aux services de l'eau est nécessaire." La société cherche à obtenir un prêt d'état pour construire l'usine de traitement qui l'aidera à contenir une augmentation des tarifs.
L'ancien commissaire Henry Duque, du PUC consultant pour Cal-AM et Cal Water, accuse les sociétés privées d'être en partie coupable de l'augmentation des campagnes de prise de contrôle des services d'eau par le grand public.
Pour Henry Duque, les sociétés de services alarment exprès parfois les contribuables en proposant des tarifs excessifs, ce qui est une stratégie pour gagner l'approbation du PUC. "Si vous êtes une société de services, vous savez que les régulateurs du PUC vont vouloir de toute façon réduire vos tarifs, donc vous commencez haut". Il ajoute que les sociétés ne prennent pas le temps d'expliquer les variations justifiées des tarifs au public. "Je continue à dire que ces sociétés d'eau, font croire à tord au public que leur augmentation ne sera pas de 18%.
Les batailles sur des tarifs continuent, autant que la privatisation s'étend. Des sociétés gèrent des systèmes municipaux, c'est le cas à Stockton pour un contrat de 600 millions de $ sur une durée très controversée de 20 ans. Dans d'autres cas, le contrat prévoit la fourniture de services tels que la facturation, les tests ou la maintenance des infrastructures du gouvernement.
Le débat sur la privatisation a concentré l'attention sur l'accès à une ressource essentielle.
"Nous commençons à voir que des factures d'eau s'approchent des mêmes niveaux que des factures d'énergie et les besoins de ménages mal payés pour l'eau sont au moins aussi important qu'ils le sont pour l'énergie," d'après Curry du PUC. " Nous essayons donc de développer, d'un bout à l'autre de l'Etat, une campagne pour diminuer les usages tout en satisfaisant les besoins."
Le prix d'une acquisition d'une société d'eau :
les 10 sociétés de service propriétaire des plus grands réseaux d'eau an Californie ont dépensé plus d'1 million de $ de 2000 à 2005 pour financer des campagnes politiques locales et d'Etat et des politiques locales et des initiatives de rachat.
Contributions des Compagnies
California-American Water Co. $491,064
Golden State Water* 157,353
San Jose Water 102,050
San Gabriel Valley Water 99,530
Suburban Water 73,816
California Water Service 72,486
Valencia Water 26,978
Great Oaks Water 23,116
Park Water 12,224
Apple Valley Ranchos 0
Total $1,058,617
Compilé par le reporter du Times Maloy Moore
Les chiffres incluent les donations aux comités d'action politiques et les campagne pour des candidats au gouverneur, à l'Assemblée, aux Sénat et aux bureaux locaux.
Formerly Southern California Water
Source: California Secretary of State
Los Angeles Times
Copyright © 2006 Los Angeles Times
Publié le 30 mai 2006 par le the Guardian
Lire: sur Hérald Monterey
http://www.mercurynews.com/mld/mcherald/living/community/14593235.htm
La société a promis au PUC que la fusion n'aboutirait pas à une augmentation des tarifs, parce que le surcoût de 32 millions $ serait compensé par une meilleure efficacité. Quelques années plus tard, cependant, la société a demandé des augmentations pour couvrir les améliorations de ses infrastructures.
La division des intérêts du grand public du PUC'S a réprimandé Cal Water pour n'avoir pas vérifié correctement les infrastructures de Dominguez avant son rachat et pour faire financer ensuite par ces clients les réparations d'une acquisition trop coûteuse.
La population à Lucerne, la communauté du Comté du Lac d'environ 3000 personnes, précédemment desservie par Dominguez, a été choquée quand Cal Water a demandé, cette année, une augmentation de 246 % pour l'aider à payer la nouvelle usine de traitement, le réservoir de stockage et le remplacement des canalisations datant des années 20.
Beaucoup d'entre eux habitent le centre de gériatrie local et ont étudié un possible rachat de leur service d'eau. Mais pour la plupart des habitants, l'augmentation des tarifs signifie de creuser sa propre tombe, le départ ou la réduction des frais d'alimentation et de médecine.
Le vice-président de Cal Water, Stan Ferraro, s'est justifié en disant que le système aurait eu, de toute façon, besoin d'améliorations majeures même si sa société ne l'avait pas rachetée.
" Quand une société plus importante prend les choses en mains, elle réalise des travaux nécessaires mais une question reste : Comment peut-elle financer ces travaux ?" . "C'est une question difficile à laquelle l'Etat doit participer. L'accès aux services de l'eau est nécessaire." La société cherche à obtenir un prêt d'état pour construire l'usine de traitement qui l'aidera à contenir une augmentation des tarifs.
L'ancien commissaire Henry Duque, du PUC consultant pour Cal-AM et Cal Water, accuse les sociétés privées d'être en partie coupable de l'augmentation des campagnes de prise de contrôle des services d'eau par le grand public.
Pour Henry Duque, les sociétés de services alarment exprès parfois les contribuables en proposant des tarifs excessifs, ce qui est une stratégie pour gagner l'approbation du PUC. "Si vous êtes une société de services, vous savez que les régulateurs du PUC vont vouloir de toute façon réduire vos tarifs, donc vous commencez haut". Il ajoute que les sociétés ne prennent pas le temps d'expliquer les variations justifiées des tarifs au public. "Je continue à dire que ces sociétés d'eau, font croire à tord au public que leur augmentation ne sera pas de 18%.
Les batailles sur des tarifs continuent, autant que la privatisation s'étend. Des sociétés gèrent des systèmes municipaux, c'est le cas à Stockton pour un contrat de 600 millions de $ sur une durée très controversée de 20 ans. Dans d'autres cas, le contrat prévoit la fourniture de services tels que la facturation, les tests ou la maintenance des infrastructures du gouvernement.
Le débat sur la privatisation a concentré l'attention sur l'accès à une ressource essentielle.
"Nous commençons à voir que des factures d'eau s'approchent des mêmes niveaux que des factures d'énergie et les besoins de ménages mal payés pour l'eau sont au moins aussi important qu'ils le sont pour l'énergie," d'après Curry du PUC. " Nous essayons donc de développer, d'un bout à l'autre de l'Etat, une campagne pour diminuer les usages tout en satisfaisant les besoins."
Le prix d'une acquisition d'une société d'eau :
les 10 sociétés de service propriétaire des plus grands réseaux d'eau an Californie ont dépensé plus d'1 million de $ de 2000 à 2005 pour financer des campagnes politiques locales et d'Etat et des politiques locales et des initiatives de rachat.
Contributions des Compagnies
California-American Water Co. $491,064
Golden State Water* 157,353
San Jose Water 102,050
San Gabriel Valley Water 99,530
Suburban Water 73,816
California Water Service 72,486
Valencia Water 26,978
Great Oaks Water 23,116
Park Water 12,224
Apple Valley Ranchos 0
Total $1,058,617
Compilé par le reporter du Times Maloy Moore
Les chiffres incluent les donations aux comités d'action politiques et les campagne pour des candidats au gouverneur, à l'Assemblée, aux Sénat et aux bureaux locaux.
Formerly Southern California Water
Source: California Secretary of State
Los Angeles Times
Copyright © 2006 Los Angeles Times
Publié le 30 mai 2006 par le the Guardian
Lire: sur Hérald Monterey
http://www.mercurynews.com/mld/mcherald/living/community/14593235.htm
Small Towns Tell a Cautionary Tale About the Private Control of Water

Published on Tuesday, May 30, 2006 by the Guardian / UK by Tim Reiterman
In San Jerardo, a tidy but poor farmworker cooperative encircled by the black earth of Salinas Valley fields, residents have been drinking bottled water for almost five years because the tap water they buy from a private company is unsafe.
Nearby, families in the modest town of Chualar are still smarting over monthly water charges that in some instances ballooned by 1,000% or more.
And about 40 miles to the northwest, the Santa Cruz Mountains hamlet of Felton voted last year to tax each household up to $700 a year to take control of the local for-profit water system after the new owner proposed a series of rate increases.
These communities are fronts in a statewide battle over the price, quality and reliability of water that investor-owned utilities are supplying to nearly one in five Californians.
In the late 19th century, private companies delivered water to most of the state's homes and businesses. Today about 80% of the state's people live in large cities and towns served by publicly owned utilities. About 140 for-profit companies provide water to more than 6 million people, mostly in suburbs and smaller communities.
Supporters of government-run water systems point out that they, unlike investor-owned utilities, do not need to pay taxes or produce a profit. But big companies contend that they can operate with less overhead per customer.
At the core of the dispute are philosophical differences over whether an indispensable resource should be controlled by private firms.
In San Jerardo, a tidy but poor farmworker cooperative encircled by the black earth of Salinas Valley fields, residents have been drinking bottled water for almost five years because the tap water they buy from a private company is unsafe.
Nearby, families in the modest town of Chualar are still smarting over monthly water charges that in some instances ballooned by 1,000% or more.
And about 40 miles to the northwest, the Santa Cruz Mountains hamlet of Felton voted last year to tax each household up to $700 a year to take control of the local for-profit water system after the new owner proposed a series of rate increases.
These communities are fronts in a statewide battle over the price, quality and reliability of water that investor-owned utilities are supplying to nearly one in five Californians.
In the late 19th century, private companies delivered water to most of the state's homes and businesses. Today about 80% of the state's people live in large cities and towns served by publicly owned utilities. About 140 for-profit companies provide water to more than 6 million people, mostly in suburbs and smaller communities.
Supporters of government-run water systems point out that they, unlike investor-owned utilities, do not need to pay taxes or produce a profit. But big companies contend that they can operate with less overhead per customer.
At the core of the dispute are philosophical differences over whether an indispensable resource should be controlled by private firms.
San Jerardo,
In San Jerardo, a farming co-op of converted military housing several miles from Salinas, residents still are paying for their tap water, although it was declared unsafe in 2001 when Alisal Water Corp. found high levels of nitrates in a company-owned well serving the community of 250.
Since then, the company has been providing households with three five-gallon bottles of purified water each week for drinking and cooking. Residents complained that it was not enough.
Monterey County recently began providing 10 additional gallons weekly to families that needed more, said co-op manager Horacio Amezquita.
"It is better because people ran out of the 15 gallons," he said. "Right now, it is working, but when summer comes, people will use more water."
Down the street, fieldworker Manuel Alcala said he doesn't like paying $35 to $45 a month for tap water his family of five cannot drink — and that cannot be used to wash his baby's bottles. "The water is no good," he said.
In 2004, U.S. District Judge Jeremy Fogel fined Alisal and its owners $500,000 for violations of the Safe Drinking Water Act that Fogel said jeopardized the health of thousands of customers in several communities around the county. Federal officials said it was the largest penalty ever imposed on a water utility.
The judge ordered the sale of the company's eight small water systems. Investor-owned utilities with nearby service areas are buying the largest ones.
Residents of San Jerardo are still waiting for a clean, adequate water supply, though recently a public water district moved to acquire the co-op's system and devise a plan to remedy its water supply problem with government funding.
Marc Fairman, lawyer for Alisal, said that, despite the violations cited by the federal government, the Salinas-based company "never had any kind of serious health problems with their systems."
Since then, the company has been providing households with three five-gallon bottles of purified water each week for drinking and cooking. Residents complained that it was not enough.
Monterey County recently began providing 10 additional gallons weekly to families that needed more, said co-op manager Horacio Amezquita.
"It is better because people ran out of the 15 gallons," he said. "Right now, it is working, but when summer comes, people will use more water."
Down the street, fieldworker Manuel Alcala said he doesn't like paying $35 to $45 a month for tap water his family of five cannot drink — and that cannot be used to wash his baby's bottles. "The water is no good," he said.
In 2004, U.S. District Judge Jeremy Fogel fined Alisal and its owners $500,000 for violations of the Safe Drinking Water Act that Fogel said jeopardized the health of thousands of customers in several communities around the county. Federal officials said it was the largest penalty ever imposed on a water utility.
The judge ordered the sale of the company's eight small water systems. Investor-owned utilities with nearby service areas are buying the largest ones.
Residents of San Jerardo are still waiting for a clean, adequate water supply, though recently a public water district moved to acquire the co-op's system and devise a plan to remedy its water supply problem with government funding.
Marc Fairman, lawyer for Alisal, said that, despite the violations cited by the federal government, the Salinas-based company "never had any kind of serious health problems with their systems."
Chualar
In nearby Chualar, residents who had been paying $21 per month for water got a rude introduction to privatization two years ago, when Monterey County sold the town's water system to California-American Water Co.
A monthly charge of more than $200 prompted Rebecca Trujillo, a farmworker whose husband owns a concrete business, to call Cal-Am's customer service line in Illinois. She said she was told there must be a serious leak.
But that was not the problem — and Trujillo was not alone. Some monthly bills exceeded $500.
With approval from the California Public Utilities Commission, which regulates investor-owned water companies, Cal-Am had started assessing Chualar customers the same rates as its customers in a Carmel Valley neighborhood of million-dollar homes.
The rates were designed to encourage conservation by steeply increasing charges for households that used more water than a typical family of four. But Chualar's households often are much larger than that.
When residents protested at a PUC meeting in San Francisco, Cal-Am agreed to restore the old rates until more reasonable ones could be developed.
The residents want rates tailored to their ability to pay. "Water is very special because three-quarters of our bodies are water," said Trujillo, surrounded by relatives in her bungalow. "It is more important to bring the water than food."
State and company officials concede they were at fault.
"The whole idea of setting rates based on…. an adjacent area is pretty shaky," said Fred Curry, water branch manager at the PUC. "It was a shortcut that the commission allowed Cal-Am to get away with, but it blew up in their face."
"We were running on autopilot," said Kevin Tilden, Cal-Am vice president of external relations. "Obviously the adjacent community was not the right template."
The backlash against water companies echoes events of the early 20th century, when many communities, rebelling against perceived profiteering by private companies, formed public agencies so they could control their own water.
"If the private firms do not deliver water of the quality people are looking for and they start charging a lot, it creates anger, resentment and a desire to do something about it," said retired UCLA history professor Norris Hundley, an expert on California's water history.
Many of the recent protests followed a burst of consolidation in the water industry, with larger companies acquiring smaller ones to expand their service areas and revenues.
A monthly charge of more than $200 prompted Rebecca Trujillo, a farmworker whose husband owns a concrete business, to call Cal-Am's customer service line in Illinois. She said she was told there must be a serious leak.
But that was not the problem — and Trujillo was not alone. Some monthly bills exceeded $500.
With approval from the California Public Utilities Commission, which regulates investor-owned water companies, Cal-Am had started assessing Chualar customers the same rates as its customers in a Carmel Valley neighborhood of million-dollar homes.
The rates were designed to encourage conservation by steeply increasing charges for households that used more water than a typical family of four. But Chualar's households often are much larger than that.
When residents protested at a PUC meeting in San Francisco, Cal-Am agreed to restore the old rates until more reasonable ones could be developed.
The residents want rates tailored to their ability to pay. "Water is very special because three-quarters of our bodies are water," said Trujillo, surrounded by relatives in her bungalow. "It is more important to bring the water than food."
State and company officials concede they were at fault.
"The whole idea of setting rates based on…. an adjacent area is pretty shaky," said Fred Curry, water branch manager at the PUC. "It was a shortcut that the commission allowed Cal-Am to get away with, but it blew up in their face."
"We were running on autopilot," said Kevin Tilden, Cal-Am vice president of external relations. "Obviously the adjacent community was not the right template."
The backlash against water companies echoes events of the early 20th century, when many communities, rebelling against perceived profiteering by private companies, formed public agencies so they could control their own water.
"If the private firms do not deliver water of the quality people are looking for and they start charging a lot, it creates anger, resentment and a desire to do something about it," said retired UCLA history professor Norris Hundley, an expert on California's water history.
Many of the recent protests followed a burst of consolidation in the water industry, with larger companies acquiring smaller ones to expand their service areas and revenues.
Private water companies
The companies maintain that although mergers save customers money over time, rate hikes can be necessary to pay for fixing old, neglected pipes and plants and to meet stringent new water quality rules.
Private water companies say they do a more efficient job than publicly owned utilities by employing fewer people, sometimes spreading costs across multiple service areas and often moving faster to upgrade aging facilities.
The state PUC lets them charge rates sufficient to cover operating costs and reap a potential profit of about 10% on new facilities and other capital improvements. The PUC also has permitted some companies to pass on merger costs to customers.
Residents of several communities around the state have launched takeover campaigns after privately owned water companies proposed raising rates.
That is what happened in Felton — a town in the Santa Cruz County redwoods with an eclectic population of professionals, blue collar workers and retirees — after its new water purveyor, Cal-Am, sought a rate increase of about 74% over three years.
The town's old water company had been absorbed by Cal-Am's parent, American Water Works, which in turn was acquired by German conglomerate RWE AG.
Felton residents said their rates were higher than those in neighboring areas and that water should be controlled by public agencies.
"We have to draw the line on privatization," said Jim Mosher, a Felton lawyer. "Water is not an appropriate commodity to be in private hands….
"We are on the front line of a global issue," he added.
Residents launched a ballot initiative to finance a takeover with $11 million in bonds. In July, voters approved a bond measure that could obligate each household to pay $600 to $700 a year in extra taxes for three decades, up to $21,000.
Although Felton, with about 1,300 customers, represents fewer than 1% of Cal-Am's 180,000 customers, the company fears a takeover could have a domino effect and has refused to sell.
Water companies have defeated takeover efforts on the Monterey Peninsula and in the Fresno County town of Selma.
But residents of the San Mateo County beach town of Montara, tired of chronic water shortages, bought their privately owned water system for about $11 million in 2003.
Now, Claremont in the San Gabriel Valley and Fontana in San Bernardino County are exploring ways to put water systems under public control.
For decades, communities have debated whether privately or publicly owned water companies can provide better and cheaper service.
"I think you can have well run and poorly run public or private water companies," said Peter Gleick, president of the Pacific Institute, an Oakland-based think tank that has studied the issue.
State regulators say some private companies may do a better job of upgrading infrastructure than cash-strapped public agencies do, but such expenditures spur higher rates, partly because utilities are allowed to collect a return on their capital improvements.
"The only way they make a profit is on investment," said Curry of the PUC. "What I am seeing is costs for private companies increasing faster than the cost of public ones."
Consolidations of water utilities became more attractive after 1997, when the industry won a change in state law allowing them to shift more of their purchase costs to ratepayers.
The stated goal was to encourage the absorption of struggling, small water companies.
"In my opinion, this was a misdirection," Curry said, noting that numerous small companies had been swallowed up without such incentives.
PUC records show that, although water companies have made dozens of mergers and acquisitions since 1997, there were many more in the previous decade.
Sometimes costly problems go along with mergers.
In a single year, Long Beach-based Dominguez Water Corp. bought several other utilities before it was purchased in 2000 for $62 million by San Jose-based California Water Service Group, also called Cal Water, the state's largest water company.
The company told the PUC the merger would not result in a rate increase, because the $32-million premium it paid would be offset by efficiencies.
A few years later, however, the company proposed rate hikes to cover infrastructure improvements.
The PUC's consumer advocacy division chided Cal Water for failing to properly inspect the Dominguez systems before purchase and then charging customers for repairs on an overpriced acquisition.
People in Lucerne, a Lake County community of about 3,000 previously served by Dominguez, were shocked when Cal Water proposed a 246% rate increase for this year to help pay for a new treatment plant and storage tank and replacement of pipelines dating to the 1920s.
Hundreds packed the local senior center and decided to look into a takeover. In a survey, many residents said the rate increase would cause them to dig wells, move or cut back on food and medicine.
Cal Water Vice President Stan Ferraro said the system would have needed major improvements whether the company had bought it or not.
"Here comes a larger company and does the responsible thing, and the question is: How do they get paid in rates?" Ferraro said. "It is a tough issue, and one the state should look at throughout the state. Affordability is important."
The company is seeking a state loan to build the treatment plant and help avert a major rate increase.
Former PUC commissioner Henry Duque, who consults for Cal-Am and Cal Water, said companies may be partly to blame for the spate of consumer takeover campaigns.
Utilities sometimes alarm ratepayers by proposing excessively high rates as a strategy for gaining PUC approval, Duque said.
"If you're a utility, you have to know regulators are going to cut you back, so you come in high," he said.
He also said utilities fail to educate the public adequately about reasons for increases. "I keep telling water companies, 'You need to get across to customers that you are not jacking up rates 18% to make 18% more' " profit, Duque said.
As fights over rates continue, privatization is expanding. Some companies are contracting to run municipal systems, including two in Stockton that have a controversial 20-year, $600-million deal. In other cases, they contract to provide such services as billing, testing or maintenance to government-owned systems.
The debate over privatization has focused attention on the affordability of an essential commodity.
"We are beginning to see water bills approach the same levels as energy bills, and the needs of low-income households for water are at least as much as they are for energy," said Curry of the PUC.
"So we are trying to develop a statewide low-income program to see their needs are satisfied."
Water Company Campaign Spending
California's 10 largest investor-owned water utilities spent more than $1 million from 2000 through 2005 on state and local political races and ballot initiatives.
Total $1,058,617
Compiled by Times researcher Maloy Moore.
Numbers include donations to political action committees and to campaign funds for candidates for governor, Assembly, state Senate and local offices.
*Formerly Southern California Water
Source: California Secretary of State
Los Angeles Times
Copyright © 2006 Los Angeles Times
Private water companies say they do a more efficient job than publicly owned utilities by employing fewer people, sometimes spreading costs across multiple service areas and often moving faster to upgrade aging facilities.
The state PUC lets them charge rates sufficient to cover operating costs and reap a potential profit of about 10% on new facilities and other capital improvements. The PUC also has permitted some companies to pass on merger costs to customers.
Residents of several communities around the state have launched takeover campaigns after privately owned water companies proposed raising rates.
That is what happened in Felton — a town in the Santa Cruz County redwoods with an eclectic population of professionals, blue collar workers and retirees — after its new water purveyor, Cal-Am, sought a rate increase of about 74% over three years.
The town's old water company had been absorbed by Cal-Am's parent, American Water Works, which in turn was acquired by German conglomerate RWE AG.
Felton residents said their rates were higher than those in neighboring areas and that water should be controlled by public agencies.
"We have to draw the line on privatization," said Jim Mosher, a Felton lawyer. "Water is not an appropriate commodity to be in private hands….
"We are on the front line of a global issue," he added.
Residents launched a ballot initiative to finance a takeover with $11 million in bonds. In July, voters approved a bond measure that could obligate each household to pay $600 to $700 a year in extra taxes for three decades, up to $21,000.
Although Felton, with about 1,300 customers, represents fewer than 1% of Cal-Am's 180,000 customers, the company fears a takeover could have a domino effect and has refused to sell.
Water companies have defeated takeover efforts on the Monterey Peninsula and in the Fresno County town of Selma.
But residents of the San Mateo County beach town of Montara, tired of chronic water shortages, bought their privately owned water system for about $11 million in 2003.
Now, Claremont in the San Gabriel Valley and Fontana in San Bernardino County are exploring ways to put water systems under public control.
For decades, communities have debated whether privately or publicly owned water companies can provide better and cheaper service.
"I think you can have well run and poorly run public or private water companies," said Peter Gleick, president of the Pacific Institute, an Oakland-based think tank that has studied the issue.
State regulators say some private companies may do a better job of upgrading infrastructure than cash-strapped public agencies do, but such expenditures spur higher rates, partly because utilities are allowed to collect a return on their capital improvements.
"The only way they make a profit is on investment," said Curry of the PUC. "What I am seeing is costs for private companies increasing faster than the cost of public ones."
Consolidations of water utilities became more attractive after 1997, when the industry won a change in state law allowing them to shift more of their purchase costs to ratepayers.
The stated goal was to encourage the absorption of struggling, small water companies.
"In my opinion, this was a misdirection," Curry said, noting that numerous small companies had been swallowed up without such incentives.
PUC records show that, although water companies have made dozens of mergers and acquisitions since 1997, there were many more in the previous decade.
Sometimes costly problems go along with mergers.
In a single year, Long Beach-based Dominguez Water Corp. bought several other utilities before it was purchased in 2000 for $62 million by San Jose-based California Water Service Group, also called Cal Water, the state's largest water company.
The company told the PUC the merger would not result in a rate increase, because the $32-million premium it paid would be offset by efficiencies.
A few years later, however, the company proposed rate hikes to cover infrastructure improvements.
The PUC's consumer advocacy division chided Cal Water for failing to properly inspect the Dominguez systems before purchase and then charging customers for repairs on an overpriced acquisition.
People in Lucerne, a Lake County community of about 3,000 previously served by Dominguez, were shocked when Cal Water proposed a 246% rate increase for this year to help pay for a new treatment plant and storage tank and replacement of pipelines dating to the 1920s.
Hundreds packed the local senior center and decided to look into a takeover. In a survey, many residents said the rate increase would cause them to dig wells, move or cut back on food and medicine.
Cal Water Vice President Stan Ferraro said the system would have needed major improvements whether the company had bought it or not.
"Here comes a larger company and does the responsible thing, and the question is: How do they get paid in rates?" Ferraro said. "It is a tough issue, and one the state should look at throughout the state. Affordability is important."
The company is seeking a state loan to build the treatment plant and help avert a major rate increase.
Former PUC commissioner Henry Duque, who consults for Cal-Am and Cal Water, said companies may be partly to blame for the spate of consumer takeover campaigns.
Utilities sometimes alarm ratepayers by proposing excessively high rates as a strategy for gaining PUC approval, Duque said.
"If you're a utility, you have to know regulators are going to cut you back, so you come in high," he said.
He also said utilities fail to educate the public adequately about reasons for increases. "I keep telling water companies, 'You need to get across to customers that you are not jacking up rates 18% to make 18% more' " profit, Duque said.
As fights over rates continue, privatization is expanding. Some companies are contracting to run municipal systems, including two in Stockton that have a controversial 20-year, $600-million deal. In other cases, they contract to provide such services as billing, testing or maintenance to government-owned systems.
The debate over privatization has focused attention on the affordability of an essential commodity.
"We are beginning to see water bills approach the same levels as energy bills, and the needs of low-income households for water are at least as much as they are for energy," said Curry of the PUC.
"So we are trying to develop a statewide low-income program to see their needs are satisfied."
Water Company Campaign Spending
California's 10 largest investor-owned water utilities spent more than $1 million from 2000 through 2005 on state and local political races and ballot initiatives.
- Company Contributions
- California-American Water Co. $491,064
- Golden State Water* 157,353
- San Jose Water 102,050
- San Gabriel Valley Water 99,530
- Suburban Water 73,816
- California Water Service 72,486
- Valencia Water 26,978
- Great Oaks Water 23,116
- Park Water 12,224
- Apple Valley Ranchos 0
Total $1,058,617
Compiled by Times researcher Maloy Moore.
Numbers include donations to political action committees and to campaign funds for candidates for governor, Assembly, state Senate and local offices.
*Formerly Southern California Water
Source: California Secretary of State
Los Angeles Times
Copyright © 2006 Los Angeles Times
Water ownership battles playing out across U.S.
By Andy Mead and Michelle Ku
HERALD-LEADER STAFF WRITERS
There was a group named FLOW and a subsidiary of American Water. There were yard signs, mass mailings and plenty of campaign rhetoric about public ownership of the water utility.
But it wasn't here.
Last year, Felton, Calif., a community of 6,000 in the Santa Cruz Mountains, mobilized its troops, went up against California American Water, a subsidiary of American Water Works, and won the first round in an effort to acquire its local water system.
Over three months, 60 volunteers visited every house in Felton three times, answering questions about why the water company should be publicly owned and what the financial impact of such a move would be.
California American launched a counter-campaign, saying the company was a good corporate citizen that delivered a good product and that property owners wouldn't save any money if the water district was publicly owned.
In the end, the community overwhelmingly voted to impose a property tax of between $600 and $700 per property owner to raise money to finance condemnation of its water system.
The same themes -- a wronged corporation defending itself and a band of citizens struggling against deep corporate pocketbooks -- have become standard in campaigns and water battles in towns across the country.
It's a campaign that will play out again in Lexington this fall.
The campaigns all have similarities: A subsidiary of American Water vs. a group named FLOW.
American Water has used the same Tennessee-based public relations firm in the skirmishes. The FLOW groups have had research and other help from a non-profit called Public Citizen and, since last year, from an offshoot called Food and Water Watch. Both groups are based in Washington D.C.
"We've definitely seen similarities, especially with folks telling us about campaign materials they have received from the corporation," said Victoria Kaplan, an organizer for Food and Water Watch.
Dan Kelleher, an American Water senior vice president, said he isn't sure how connected the various FLOW groups are, but adds that "you see the same words and presentations in different cities ... they certainly are working together to some degree."
But that's not to say each campaign has been the same. There have been significant differences in the wording and timing of referendums, and specifics on just what the voters were deciding.
Lexington's battle resumes
On Nov. 7, Lexington voters will decide whether the city should restart condemnation procedures against Kentucky American Water. It will be the latest round in a battle that has lasted more than four years.
Within days of Kentucky American's May 23 announcement that it would no longer oppose a referendum in court, the company and Bluegrass FLOW (For Local Ownership of Water) started making their campaign pitches.
Kentucky American sent an "update" mailer thanking people for allowing it to be their water utility and reiterating its belief that "the majority of our customers oppose condemnation of our water company."
FLOW sent out an e-mail saying that the "International corporate conglomerate RWE (which owns Kentucky American's parent company) has apparently decided it is cheaper to buy television than to pay lawyers."
Lexington's referendum will be especially interesting because of the seesaw struggle that preceded it (condemnation proceedings were started, then stopped), and because voters will choose a mayor and a new Urban County Council on the same day.
As Lexington gears up for the fall, voters could be hearing more about other battles across the country.
In California, for example, two small communities -- Montara and Felton -- successfully gained citizen support to impose a property tax to pay for the purchase of their portions of California American Water. Montara has since bought its water system.
But American Water won in the Monterey Peninsula when voters handily rejected a ballot measure to spend $550,000 to study condemnation of the water company.
In Illinois, Peoria's off-and-on attempts to acquire its water system died last year when a panel of three appraisers put a price the city couldn't afford on the company. In nearby Pekin, Illinois American won votes in 1994 and 2000. The FLOW side prevailed in 2002, but that state's version of Kentucky's Public Service Commission nixed the plan, saying it would not better serve the public interest.
Dennis Kief, Pekin's city manager, said the city learned through court documents that the water company spent $600,000 on the 2000 campaign and $500,000 on the 2002 campaign.
That was 10 to 15 times what the local FLOW group spent, he said.
Voters turned away from the water company in 2002 because American Water had been acquired by German conglomerate RWE since the 2000 vote, Kief said.
"I think people felt betrayed that they said the water company is not for sale and shortly afterward they did just that, they sold the water company," he said.
But Joe Conner, a Chattanooga attorney for American Water, said other factors were at work, including a distrust of foreigners in the wake of the terrorist attacks of 2001, and a confusing ballot question.
The ballot mentioned "the proposed sale of our local water company to a large, foreign corporation" and asked voters if the city should obtain the company "in order to preserve American ownership."
The phrase "American ownership" confused voters because Illinois American is owned by American Water, Conner said.
Felton's campaign
In Felton, voters approved spending up to $11 million in bonds to purchase the water system in July 2005. Once condemnation proceedings -- which haven't begun yet -- are completed, Felton would join the neighboring San Lorenzo Valley Water District.
Felton began its condemnation effort in 2002 when the water company applied for a 74 percent rate increase over three years.
In the campaign to get the bond measure approved, Felton FLOW (Friends of Locally Owned Water) emphasized a door-to-door walking campaign, said Jim Graham, spokesman for Felton FLOW. American Water put on a full-court press with mailings, door hangers, newspaper ads and automated phone calls.
In a relatively small community such as Felton, the one-on-one touch was key to winning the vote, Graham said.
But American Water will definitely have the edge in bigger communities like Lexington, Graham said. "They win in big communities where they can dominate the media, where they can trounce everyone."
During the course of the campaign, Felton FLOW received, anonymously, an American Water document laying out the company's strategy for the campaign against condemnation. It laid out step-by-step what Felton residents needed to do to condemn the company and how the company could counter those moves, including applying pressure to public officials and persuading voters that they wouldn't save any money.
But Kelleher, the American Water official, said the company eventually decided not to implement most of the plan, which he characterized last week as "old news."
The document included a sample letter supporting the company that was later sent out by the San Lorenzo Valley Property Owners' Association.
Said Kelleher: "We did have some support groups that were opposed to government ownership and they did ask what they could do, and we were glad to have their assistance."
The plan looks similar to one that Kentucky American filed with the Public Service Commission in 1997 on how to deal with opposition to a pipeline proposal.
Kelleher said what American Water and its subsidiary, Kentucky American Water, does in Lexington will depend in large part on what kind of campaign the pro-condemnation forces wage.
"The main thing we're going to do is provide good quality water, good quality service, and make sure the public has the factual information they need to make a good decision at the referendum," Kelleher said.
Foster Ockerman Jr., an attorney for Bluegrass FLOW, said the Lexington campaign will be run by a group called Vote Lexington.
The group formed last year when it appeared the referendum might be on the ballot in 2005. It raised about $17,000 and spent nearly all of that on yard signs and other costs.
The group has been in hiatus and has not yet geared up for the fall campaign, he said.
Former Mayor H. Foster Pettit, FLOW's chairman, said his side will be ready in plenty of time for the vote. He points to last year's successful petition drive to put the referendum before the voters as an indication of success in November.
"You'll find that RWE has the money, but we have the troops," Pettit said. "We'll be getting the same kind of people who signed the petitions and secured the signatures to work on the precinct level."
The Kentucky Registry of Election Finance has said the water company doesn't have to report how much it spends unless it solicits contributions from others. Kelleher declined to say how much the company might spend, but noted "the inference some of the FLOW people like to make is that we're doing something wrong because we spend money."
The water co. plan to defeat condemnation in Felton, Calif. (.pdf)
Description of the 'Felton Communication Plan'
HERALD-LEADER STAFF WRITERS
There was a group named FLOW and a subsidiary of American Water. There were yard signs, mass mailings and plenty of campaign rhetoric about public ownership of the water utility.
But it wasn't here.
Last year, Felton, Calif., a community of 6,000 in the Santa Cruz Mountains, mobilized its troops, went up against California American Water, a subsidiary of American Water Works, and won the first round in an effort to acquire its local water system.
Over three months, 60 volunteers visited every house in Felton three times, answering questions about why the water company should be publicly owned and what the financial impact of such a move would be.
California American launched a counter-campaign, saying the company was a good corporate citizen that delivered a good product and that property owners wouldn't save any money if the water district was publicly owned.
In the end, the community overwhelmingly voted to impose a property tax of between $600 and $700 per property owner to raise money to finance condemnation of its water system.
The same themes -- a wronged corporation defending itself and a band of citizens struggling against deep corporate pocketbooks -- have become standard in campaigns and water battles in towns across the country.
It's a campaign that will play out again in Lexington this fall.
The campaigns all have similarities: A subsidiary of American Water vs. a group named FLOW.
American Water has used the same Tennessee-based public relations firm in the skirmishes. The FLOW groups have had research and other help from a non-profit called Public Citizen and, since last year, from an offshoot called Food and Water Watch. Both groups are based in Washington D.C.
"We've definitely seen similarities, especially with folks telling us about campaign materials they have received from the corporation," said Victoria Kaplan, an organizer for Food and Water Watch.
Dan Kelleher, an American Water senior vice president, said he isn't sure how connected the various FLOW groups are, but adds that "you see the same words and presentations in different cities ... they certainly are working together to some degree."
But that's not to say each campaign has been the same. There have been significant differences in the wording and timing of referendums, and specifics on just what the voters were deciding.
Lexington's battle resumes
On Nov. 7, Lexington voters will decide whether the city should restart condemnation procedures against Kentucky American Water. It will be the latest round in a battle that has lasted more than four years.
Within days of Kentucky American's May 23 announcement that it would no longer oppose a referendum in court, the company and Bluegrass FLOW (For Local Ownership of Water) started making their campaign pitches.
Kentucky American sent an "update" mailer thanking people for allowing it to be their water utility and reiterating its belief that "the majority of our customers oppose condemnation of our water company."
FLOW sent out an e-mail saying that the "International corporate conglomerate RWE (which owns Kentucky American's parent company) has apparently decided it is cheaper to buy television than to pay lawyers."
Lexington's referendum will be especially interesting because of the seesaw struggle that preceded it (condemnation proceedings were started, then stopped), and because voters will choose a mayor and a new Urban County Council on the same day.
As Lexington gears up for the fall, voters could be hearing more about other battles across the country.
In California, for example, two small communities -- Montara and Felton -- successfully gained citizen support to impose a property tax to pay for the purchase of their portions of California American Water. Montara has since bought its water system.
But American Water won in the Monterey Peninsula when voters handily rejected a ballot measure to spend $550,000 to study condemnation of the water company.
In Illinois, Peoria's off-and-on attempts to acquire its water system died last year when a panel of three appraisers put a price the city couldn't afford on the company. In nearby Pekin, Illinois American won votes in 1994 and 2000. The FLOW side prevailed in 2002, but that state's version of Kentucky's Public Service Commission nixed the plan, saying it would not better serve the public interest.
Dennis Kief, Pekin's city manager, said the city learned through court documents that the water company spent $600,000 on the 2000 campaign and $500,000 on the 2002 campaign.
That was 10 to 15 times what the local FLOW group spent, he said.
Voters turned away from the water company in 2002 because American Water had been acquired by German conglomerate RWE since the 2000 vote, Kief said.
"I think people felt betrayed that they said the water company is not for sale and shortly afterward they did just that, they sold the water company," he said.
But Joe Conner, a Chattanooga attorney for American Water, said other factors were at work, including a distrust of foreigners in the wake of the terrorist attacks of 2001, and a confusing ballot question.
The ballot mentioned "the proposed sale of our local water company to a large, foreign corporation" and asked voters if the city should obtain the company "in order to preserve American ownership."
The phrase "American ownership" confused voters because Illinois American is owned by American Water, Conner said.
Felton's campaign
In Felton, voters approved spending up to $11 million in bonds to purchase the water system in July 2005. Once condemnation proceedings -- which haven't begun yet -- are completed, Felton would join the neighboring San Lorenzo Valley Water District.
Felton began its condemnation effort in 2002 when the water company applied for a 74 percent rate increase over three years.
In the campaign to get the bond measure approved, Felton FLOW (Friends of Locally Owned Water) emphasized a door-to-door walking campaign, said Jim Graham, spokesman for Felton FLOW. American Water put on a full-court press with mailings, door hangers, newspaper ads and automated phone calls.
In a relatively small community such as Felton, the one-on-one touch was key to winning the vote, Graham said.
But American Water will definitely have the edge in bigger communities like Lexington, Graham said. "They win in big communities where they can dominate the media, where they can trounce everyone."
During the course of the campaign, Felton FLOW received, anonymously, an American Water document laying out the company's strategy for the campaign against condemnation. It laid out step-by-step what Felton residents needed to do to condemn the company and how the company could counter those moves, including applying pressure to public officials and persuading voters that they wouldn't save any money.
But Kelleher, the American Water official, said the company eventually decided not to implement most of the plan, which he characterized last week as "old news."
The document included a sample letter supporting the company that was later sent out by the San Lorenzo Valley Property Owners' Association.
Said Kelleher: "We did have some support groups that were opposed to government ownership and they did ask what they could do, and we were glad to have their assistance."
The plan looks similar to one that Kentucky American filed with the Public Service Commission in 1997 on how to deal with opposition to a pipeline proposal.
Kelleher said what American Water and its subsidiary, Kentucky American Water, does in Lexington will depend in large part on what kind of campaign the pro-condemnation forces wage.
"The main thing we're going to do is provide good quality water, good quality service, and make sure the public has the factual information they need to make a good decision at the referendum," Kelleher said.
Foster Ockerman Jr., an attorney for Bluegrass FLOW, said the Lexington campaign will be run by a group called Vote Lexington.
The group formed last year when it appeared the referendum might be on the ballot in 2005. It raised about $17,000 and spent nearly all of that on yard signs and other costs.
The group has been in hiatus and has not yet geared up for the fall campaign, he said.
Former Mayor H. Foster Pettit, FLOW's chairman, said his side will be ready in plenty of time for the vote. He points to last year's successful petition drive to put the referendum before the voters as an indication of success in November.
"You'll find that RWE has the money, but we have the troops," Pettit said. "We'll be getting the same kind of people who signed the petitions and secured the signatures to work on the precinct level."
The Kentucky Registry of Election Finance has said the water company doesn't have to report how much it spends unless it solicits contributions from others. Kelleher declined to say how much the company might spend, but noted "the inference some of the FLOW people like to make is that we're doing something wrong because we spend money."
The water co. plan to defeat condemnation in Felton, Calif. (.pdf)
Description of the 'Felton Communication Plan'
Il y avait un groupe nommé le FLUX et une filiale d'Eau américaine. Il y avait des signes de yard, des publipostages et l'abondance de rhétorique de campagne de la nationalisation de l'utilité d'eau. Mais ce n'était pas ici. L'année dernière, Felton, la Californie, une communauté de 6,000 dans le Santa Cruz des Montagnes, a mobilisé ses troupes, est montée contre l'Eau américaine de Californie, une filiale de Travaux américains D'eau et a gagné le premier rond dans un effort d'acquérir son réseau hydrographique local. Plus de trois mois, 60 volontaires ont visité chaque maison dans Felton trois fois, répondant aux questions de pourquoi on devrait publiquement posséder la société d'eau et quel l'impact financier d'un tel mouvement serait. L'Américain de Californie a lancé une contre-campagne, disant la société était un bon citoyen d'entreprise qui a livré un bon produit et cela les propriétaires fonciers n'économiseraient pas d'argent si on a publiquement possédé la zone d'eau.
Dans la fin, la communauté a primordialement voté pour imposer un impôt foncier d'entre 600 $ et 700 $ par propriétaire foncier pour se procurer de l'argent pour financer la condamnation de son réseau hydrographique. Les mêmes thèmes - une société wronged se défendant et une bande(un orchestre) de citoyens luttant contre des portefeuilles profonds d'entreprise - est devenue standard dans des campagnes et des batailles d'eau dans des villes à travers le pays. C'est une campagne qui sera périmée de nouveau dans Lexington cet automne. Les campagnes tous ont des ressemblances : une filiale d'Eau américaine contre un groupe nommé FLUX. L'Eau américaine a utilisé la même société de relations publiques À base de Tennessee dans les escarmouches. Les groupes de FLUX ont eu la recherche et d'autre aide d'un Citoyen Public appelé à but non lucratif et, depuis l'année dernière, d'une ramification appelée l'Alimentation et la Montre D'eau. Les deux groupes sont basés à Washington D.C.
"Nous avons certainement vu des ressemblances, particulièrement avec des gens nous parlant de matériels de campagne qu'ils ont reçus de la société," a dit Victoria Kaplan, un organisateur pour l'Alimentation et la Montre D'eau. Dan Kelleher, un vice-président senior américain D'eau, a dit qu'il n'est pas sûr comment a uni(connecté) les groupes de FLUX divers sont, mais ajoute que "vous voyez les mêmes mots et les présentations dans des villes différentes ... ils travaillent certainement ensemble à un certain degré." Mais cela ne doit pas dire que chaque campagne a été la même. Il y a eu des différences significatives de la formulation et du chronométrage(du choix du temps) de référendums et des détails sur juste ce que les électeurs décidaient. Les résumés de bataille de Lexington Le 7 novembre, les électeurs de Lexington se décideront si la ville devrait reprendre des procédures de condamnation contre l'Américain du Kentucky l'Eau. Ce sera le dernier rond dans une bataille qui a duré plus de quatre ans.
Dans les jours d'Américain du Kentucky May 23 annonce qu'il ne s'opposerait plus à un référendum dans la cour, la société et le FLUX de Bluegrass (Pour la Propriété Locale d'Eau) a commencé à faire leurs lancements de campagne. L'Américain du Kentucky a envoyé "une mise à jour" mailer le remerciement des gens pour cela permettre d'être leur utilité d'eau et réitérer sa croyance qui "la majorité de nos clients s'oppose à la condamnation de notre société d'eau." Le FLUX a fait sortir l'énonciation d'un courrier électronique que "le conglomérat International d'entreprise RWE (qui possède la société mère de l'Américain du Kentucky) a apparemment décidé qu'il est meilleur marché d'acheter la télévision que payer aux avocats." Le référendum de Lexington sera particulièrement intéressant à cause de la lutte de balançoire qui a précédé il (des mesures de condamnation a été commencé, arrêté ensuite ) et parce que les électeurs choisiront un maire et un nouveau Conseil de Comté Urbain le même jour.
Comme Lexington se prépare pour la chute(l'automne), les électeurs pourraient entendre plus d'autres batailles à travers le pays. Dans la Californie, par exemple, deux petites communautés - Montara et Felton - le citoyen avec succès gagné soutient pour imposer un impôt foncier pour payer pour l'achat de leurs parties d'Eau américaine de Californie. Montara a depuis acheté son réseau hydrographique. Mais American Water a gagné dans la Péninsule Monterey quand les électeurs ont facilement rejeté une mesure de bulletin pour dépenser(passer) 550,000 $ pour étudier la condamnation de la société d'eau. Dans l'Illinois, les tentatives indéterminées de Peoria d'acquérir son réseau hydrographique sont mortes l'année dernière où un panneau(jury) de trois experts(évaluateurs) met un prix la ville ne pouvait pas se permettre sur la société.
À Pékin voisin, Illinois American a gagné des votes en 1994 et 2000. Le côté de FLUX a prévalu en 2002, mais que la version de l'état de la Commission de Service public du Kentucky a mis son veto au plan, le disant ne servirait pas mieux l'intérêt public. Dennis Kief, l'administrateur communal de Pékin, a dit la ville apprise par des documents de cour que la société d'eau a dépensé(passé) 600,000 $ sur la campagne 2000 et 500,000 $ sur la campagne 2002. C'était 10 à 15 fois ce que le groupe de FLUX local dépensé(passé), il a dit. Les électeurs se sont détournés de la société d'eau en 2002 parce que l'Eau américaine avait été acquise par le conglomérat allemand RWE puisque(depuis que) le vote 2000, Kief a dit. " Je pense que les gens se sont sentis trahis qu'ils ont dit que la société d'eau n'est pas pour la vente et bientôt après ils ont fait juste que, ils ont vendu la société d'eau, "il a dit. Mais Joe Conner, un avocat(avoué) Chattanooga pour l'Eau américaine, a dit que d'autres facteurs étaient au travail, y compris une méfiance d'étrangers à la suite des attaques terroristes de 2001 et une question de bulletin embrouillante.
Le bulletin mentionné "la vente proposée de notre société locale d'eau à une société grande, étrangère" et a demandé aux électeurs si la ville doive obtenir la société "pour préserver la propriété américaine." L'expression "la propriété américaine" a confondu(embarrassé) des électeurs parce que l'Américain de l'Illinois appartient à l'Eau américaine, Conner a dit. La campagne de Felton Dans Felton, les électeurs ont approuvé des dépenses en hausse de 11 millions de $ dans des obligations(liens) pour acheter le réseau hydrographique en juillet 2005. Une fois que les mesures de condamnation - qui n'a pas commencé encore - sont achevées, Felton joindrait(rejoindrait) la Zone d'Eau de Lorenzo Valley San voisine. Felton a commencé son effort de condamnation en 2002 où la société d'eau a demandé une augmentation de taux de 74 pour cent plus de trois ans. Dans la campagne pour faire approuver la mesure d'obligation(de lien), le FLUX de Felton (les Amis d'Eau Localement En possession) a souligné une campagne marchante à domicile, a dit Jim Graham, le porte-parole du FLUX de Felton. L'Eau américaine met une presse de cour pleine avec des postages, des cintres de porte, des annonces de presse et des appels téléphoniques automatisés.
Dans une relativement petite communauté comme Felton, tête-à-tête le contact était clef à la victoire du vote, Graham a dit. Mais l'Eau américaine aura certainement l'avantage dans des communautés plus grandes comme Lexington, Graham a dit. "Ils gagnent dans de grandes communautés où ils peuvent dominer les médias, où ils peuvent rosser chacun." Pendant le cours de la campagne, Felton FLUX reçu, anonymement, un document américain D'eau disposant la stratégie de la société pour la campagne contre condamnation. Il a disposé point par point ce que les résidants Felton ont eu besoin de faire pour condamner la société et comment la société pourrait résister à ces mouvements, y compris l'application de la pression aux fonctionnaires publics et la persuasion des électeurs qu'ils n'économiseraient pas d'argent. Mais Kelleher, le fonctionnaire américain D'eau, a dit que la société a finalement décidé de ne pas mettre en oeuvre la plupart du plan, qu'il a caractérisé la semaine dernière comme "de vieilles nouvelles.".
Le document a inclus une lettre type soutenant la société qui était postérieure faite sortir par l'Association des Propriétaires fonciers de Lorenzo Valley San. Kelleher Dit : "nous avions vraiment quelques groupes d'appui qui ont été opposés à la propriété du gouvernement et ils ont vraiment demandé ce qu'ils pourraient faire et nous étions heureux d'avoir leur aide." Le plan semble semblable à celui que l'Américain du Kentucky classé avec la Commission de Service public en 1997 sur la façon de traiter avec l'opposition à une proposition de pipeline. Kelleher a dit quelle Eau américaine et sa filiale, l'Américain du Kentucky l'Eau, fait dans Lexington dépendra en grande mesure sur ce que la campagne la pro-condamnation force le salaire. " La chose principale que nous allons faire est fournit l'eau de bonne qualité, le service de bonne qualité et s'assure que le public a l'information factuelle ils doivent prendre une bonne décision au référendum, "Kelleher a dit. Foster Ockerman cadet, un avocat(avoué) pour le FLUX de Bluegrass, a dit que la campagne de Lexington sera dirigée par un groupe appelé le Vote Lexington.
Le groupe s'est formé l'année dernière où il a apparu que le référendum pourrait être sur le bulletin en 2005. Il a levé environ 17,000 $ et a dépensé(passé) presque tous que sur le yard signe et d'autres dépenses. Le groupe a été dans la lacune et ne s'est pas encore préparé pour la campagne de chute(d'automne), il a dit. Ancien Maire H. Foster Pettit, le président du FLUX, a dit que son côté sera prêt dans l'abondance de temps pour le vote. Il indique à la commande de pétition couronnée de succès de l'année dernière pour mettre le référendum avant les électeurs comme une indication de succès en novembre. "Vous constaterez que RWE a l'argent, mais nous avons les troupes," a dit Pettit. "Nous obtiendrons la même sorte des gens qui ont signé les pétitions et ont garanti les signatures pour travailler sur le niveau d'enceinte." L'Enregistrement du Kentucky de Finances d'Élection a dit que la société d'eau ne doit pas annoncer combien il dépense(passe) à moins qu'il ne sollicite près de contributions de d'autres. Kelleher a refusé de dire combien de société pourrait dépenser(passer), mais a noté "l'inférence certains de gens de FLUX aiment faire est que nous faisons quelque chose mal parce que nous dépensons(passons) de l'argent."
Dans la fin, la communauté a primordialement voté pour imposer un impôt foncier d'entre 600 $ et 700 $ par propriétaire foncier pour se procurer de l'argent pour financer la condamnation de son réseau hydrographique. Les mêmes thèmes - une société wronged se défendant et une bande(un orchestre) de citoyens luttant contre des portefeuilles profonds d'entreprise - est devenue standard dans des campagnes et des batailles d'eau dans des villes à travers le pays. C'est une campagne qui sera périmée de nouveau dans Lexington cet automne. Les campagnes tous ont des ressemblances : une filiale d'Eau américaine contre un groupe nommé FLUX. L'Eau américaine a utilisé la même société de relations publiques À base de Tennessee dans les escarmouches. Les groupes de FLUX ont eu la recherche et d'autre aide d'un Citoyen Public appelé à but non lucratif et, depuis l'année dernière, d'une ramification appelée l'Alimentation et la Montre D'eau. Les deux groupes sont basés à Washington D.C.
"Nous avons certainement vu des ressemblances, particulièrement avec des gens nous parlant de matériels de campagne qu'ils ont reçus de la société," a dit Victoria Kaplan, un organisateur pour l'Alimentation et la Montre D'eau. Dan Kelleher, un vice-président senior américain D'eau, a dit qu'il n'est pas sûr comment a uni(connecté) les groupes de FLUX divers sont, mais ajoute que "vous voyez les mêmes mots et les présentations dans des villes différentes ... ils travaillent certainement ensemble à un certain degré." Mais cela ne doit pas dire que chaque campagne a été la même. Il y a eu des différences significatives de la formulation et du chronométrage(du choix du temps) de référendums et des détails sur juste ce que les électeurs décidaient. Les résumés de bataille de Lexington Le 7 novembre, les électeurs de Lexington se décideront si la ville devrait reprendre des procédures de condamnation contre l'Américain du Kentucky l'Eau. Ce sera le dernier rond dans une bataille qui a duré plus de quatre ans.
Dans les jours d'Américain du Kentucky May 23 annonce qu'il ne s'opposerait plus à un référendum dans la cour, la société et le FLUX de Bluegrass (Pour la Propriété Locale d'Eau) a commencé à faire leurs lancements de campagne. L'Américain du Kentucky a envoyé "une mise à jour" mailer le remerciement des gens pour cela permettre d'être leur utilité d'eau et réitérer sa croyance qui "la majorité de nos clients s'oppose à la condamnation de notre société d'eau." Le FLUX a fait sortir l'énonciation d'un courrier électronique que "le conglomérat International d'entreprise RWE (qui possède la société mère de l'Américain du Kentucky) a apparemment décidé qu'il est meilleur marché d'acheter la télévision que payer aux avocats." Le référendum de Lexington sera particulièrement intéressant à cause de la lutte de balançoire qui a précédé il (des mesures de condamnation a été commencé, arrêté ensuite ) et parce que les électeurs choisiront un maire et un nouveau Conseil de Comté Urbain le même jour.
Comme Lexington se prépare pour la chute(l'automne), les électeurs pourraient entendre plus d'autres batailles à travers le pays. Dans la Californie, par exemple, deux petites communautés - Montara et Felton - le citoyen avec succès gagné soutient pour imposer un impôt foncier pour payer pour l'achat de leurs parties d'Eau américaine de Californie. Montara a depuis acheté son réseau hydrographique. Mais American Water a gagné dans la Péninsule Monterey quand les électeurs ont facilement rejeté une mesure de bulletin pour dépenser(passer) 550,000 $ pour étudier la condamnation de la société d'eau. Dans l'Illinois, les tentatives indéterminées de Peoria d'acquérir son réseau hydrographique sont mortes l'année dernière où un panneau(jury) de trois experts(évaluateurs) met un prix la ville ne pouvait pas se permettre sur la société.
À Pékin voisin, Illinois American a gagné des votes en 1994 et 2000. Le côté de FLUX a prévalu en 2002, mais que la version de l'état de la Commission de Service public du Kentucky a mis son veto au plan, le disant ne servirait pas mieux l'intérêt public. Dennis Kief, l'administrateur communal de Pékin, a dit la ville apprise par des documents de cour que la société d'eau a dépensé(passé) 600,000 $ sur la campagne 2000 et 500,000 $ sur la campagne 2002. C'était 10 à 15 fois ce que le groupe de FLUX local dépensé(passé), il a dit. Les électeurs se sont détournés de la société d'eau en 2002 parce que l'Eau américaine avait été acquise par le conglomérat allemand RWE puisque(depuis que) le vote 2000, Kief a dit. " Je pense que les gens se sont sentis trahis qu'ils ont dit que la société d'eau n'est pas pour la vente et bientôt après ils ont fait juste que, ils ont vendu la société d'eau, "il a dit. Mais Joe Conner, un avocat(avoué) Chattanooga pour l'Eau américaine, a dit que d'autres facteurs étaient au travail, y compris une méfiance d'étrangers à la suite des attaques terroristes de 2001 et une question de bulletin embrouillante.
Le bulletin mentionné "la vente proposée de notre société locale d'eau à une société grande, étrangère" et a demandé aux électeurs si la ville doive obtenir la société "pour préserver la propriété américaine." L'expression "la propriété américaine" a confondu(embarrassé) des électeurs parce que l'Américain de l'Illinois appartient à l'Eau américaine, Conner a dit. La campagne de Felton Dans Felton, les électeurs ont approuvé des dépenses en hausse de 11 millions de $ dans des obligations(liens) pour acheter le réseau hydrographique en juillet 2005. Une fois que les mesures de condamnation - qui n'a pas commencé encore - sont achevées, Felton joindrait(rejoindrait) la Zone d'Eau de Lorenzo Valley San voisine. Felton a commencé son effort de condamnation en 2002 où la société d'eau a demandé une augmentation de taux de 74 pour cent plus de trois ans. Dans la campagne pour faire approuver la mesure d'obligation(de lien), le FLUX de Felton (les Amis d'Eau Localement En possession) a souligné une campagne marchante à domicile, a dit Jim Graham, le porte-parole du FLUX de Felton. L'Eau américaine met une presse de cour pleine avec des postages, des cintres de porte, des annonces de presse et des appels téléphoniques automatisés.
Dans une relativement petite communauté comme Felton, tête-à-tête le contact était clef à la victoire du vote, Graham a dit. Mais l'Eau américaine aura certainement l'avantage dans des communautés plus grandes comme Lexington, Graham a dit. "Ils gagnent dans de grandes communautés où ils peuvent dominer les médias, où ils peuvent rosser chacun." Pendant le cours de la campagne, Felton FLUX reçu, anonymement, un document américain D'eau disposant la stratégie de la société pour la campagne contre condamnation. Il a disposé point par point ce que les résidants Felton ont eu besoin de faire pour condamner la société et comment la société pourrait résister à ces mouvements, y compris l'application de la pression aux fonctionnaires publics et la persuasion des électeurs qu'ils n'économiseraient pas d'argent. Mais Kelleher, le fonctionnaire américain D'eau, a dit que la société a finalement décidé de ne pas mettre en oeuvre la plupart du plan, qu'il a caractérisé la semaine dernière comme "de vieilles nouvelles.".
Le document a inclus une lettre type soutenant la société qui était postérieure faite sortir par l'Association des Propriétaires fonciers de Lorenzo Valley San. Kelleher Dit : "nous avions vraiment quelques groupes d'appui qui ont été opposés à la propriété du gouvernement et ils ont vraiment demandé ce qu'ils pourraient faire et nous étions heureux d'avoir leur aide." Le plan semble semblable à celui que l'Américain du Kentucky classé avec la Commission de Service public en 1997 sur la façon de traiter avec l'opposition à une proposition de pipeline. Kelleher a dit quelle Eau américaine et sa filiale, l'Américain du Kentucky l'Eau, fait dans Lexington dépendra en grande mesure sur ce que la campagne la pro-condamnation force le salaire. " La chose principale que nous allons faire est fournit l'eau de bonne qualité, le service de bonne qualité et s'assure que le public a l'information factuelle ils doivent prendre une bonne décision au référendum, "Kelleher a dit. Foster Ockerman cadet, un avocat(avoué) pour le FLUX de Bluegrass, a dit que la campagne de Lexington sera dirigée par un groupe appelé le Vote Lexington.
Le groupe s'est formé l'année dernière où il a apparu que le référendum pourrait être sur le bulletin en 2005. Il a levé environ 17,000 $ et a dépensé(passé) presque tous que sur le yard signe et d'autres dépenses. Le groupe a été dans la lacune et ne s'est pas encore préparé pour la campagne de chute(d'automne), il a dit. Ancien Maire H. Foster Pettit, le président du FLUX, a dit que son côté sera prêt dans l'abondance de temps pour le vote. Il indique à la commande de pétition couronnée de succès de l'année dernière pour mettre le référendum avant les électeurs comme une indication de succès en novembre. "Vous constaterez que RWE a l'argent, mais nous avons les troupes," a dit Pettit. "Nous obtiendrons la même sorte des gens qui ont signé les pétitions et ont garanti les signatures pour travailler sur le niveau d'enceinte." L'Enregistrement du Kentucky de Finances d'Élection a dit que la société d'eau ne doit pas annoncer combien il dépense(passe) à moins qu'il ne sollicite près de contributions de d'autres. Kelleher a refusé de dire combien de société pourrait dépenser(passer), mais a noté "l'inférence certains de gens de FLUX aiment faire est que nous faisons quelque chose mal parce que nous dépensons(passons) de l'argent."