Les actionnaires utiliseront tous les moyens légaux à leur disposition pour protéger leurs droits.

Le 13 janvier, les associations de voisinage de la ville de El Alto en Bolivie ont gagné une lutte importante pour garantir l'accès à l'eau pour tous selon des principes de justice sociale. Après une mobilisation pacifique d'une durée de trois jours, organisée par la FEJUVE EL Alto (Fédération des associations de voisinage), le Président bolivien a émis un décret Suprême qui annonçait la fin du contrat qui liait la compagnie Suez (Aguas del Illimani) à l'État bolivien. Même si les détails de la transition, vers un nouveau modèle de gestion, ne sont toujours pas connus, il existe un risque réel que les investisseurs envisagent des représailles en portant plainte, au même titre que Bechtel/Abengoa contre l'État bolivien après « la guerre de l'eau » à Cochabamba.
Un porte-parole de la Compagnie Suez, propriétaire pour 55 % des actions de la compagnie, a d'ailleurs déclaré que : « les actionnaires utiliseront tous les moyens légaux à leur disposition pour protéger leurs droits. » Il a également affirmé : « annuler un contrat qui répond à tous les engagements ne sera pas une tâche facile pour le gouvernement de la Bolivie ». En vertu d'accords bilatéraux de protection des investissements qui lient la Bolivie et la France, la compagnie Suez a le pouvoir de poursuivre le gouvernement bolivien devant le CIRDI (Centre International de Règlement des Différents Relatif aux investissements) du Groupe de la Banque Mondiale, afin d'obtenir une « compensation » pour tous les investissements perdus et les profits anticipés et non réalisés à cause d'une rupture de contrat. Face à un potentiel procès, nous avons une illustration des injustices que permet ce genre d'accords internationaux, qui confèrent une meilleure protection aux entreprises multinationales, fondées sur une logique de profit, qu'aux mécanismes de protection des droits humains les plus fondamentaux comme celui d'accès à l'eau source de vie.
Le gouvernement bolivien est actuellement à la recherche d'un règlement à l'amiable de ce conflit qui nécessite votre aide. Merci de bien vouloir diffuser ce message, ou un autre similaire, pour que Suez ne puisse pas nuire injustement aux citoyens boliviens.
Le COLLECTIF SOLIDARITE GENEVE
Rajoutez votre nom à la lettre ci-dessous
Un porte-parole de la Compagnie Suez, propriétaire pour 55 % des actions de la compagnie, a d'ailleurs déclaré que : « les actionnaires utiliseront tous les moyens légaux à leur disposition pour protéger leurs droits. » Il a également affirmé : « annuler un contrat qui répond à tous les engagements ne sera pas une tâche facile pour le gouvernement de la Bolivie ». En vertu d'accords bilatéraux de protection des investissements qui lient la Bolivie et la France, la compagnie Suez a le pouvoir de poursuivre le gouvernement bolivien devant le CIRDI (Centre International de Règlement des Différents Relatif aux investissements) du Groupe de la Banque Mondiale, afin d'obtenir une « compensation » pour tous les investissements perdus et les profits anticipés et non réalisés à cause d'une rupture de contrat. Face à un potentiel procès, nous avons une illustration des injustices que permet ce genre d'accords internationaux, qui confèrent une meilleure protection aux entreprises multinationales, fondées sur une logique de profit, qu'aux mécanismes de protection des droits humains les plus fondamentaux comme celui d'accès à l'eau source de vie.
Le gouvernement bolivien est actuellement à la recherche d'un règlement à l'amiable de ce conflit qui nécessite votre aide. Merci de bien vouloir diffuser ce message, ou un autre similaire, pour que Suez ne puisse pas nuire injustement aux citoyens boliviens.
Le COLLECTIF SOLIDARITE GENEVE
Rajoutez votre nom à la lettre ci-dessous
LETTRE A ADRESSER A LA MULTINATIONALE LYONNAISE DES EAUX-SUEZ POUR QU'ELLE N'ENTAME PAS DE POURSUITES CONTRE LE GOUVERNEMENT BOLIVIEN APRES SON DEPART DE LA VILLE D'EL ALTO SOUS LA PRESSION POPULAIRE.
Vous pouvez envoyer ce message en cliquant sur l' adresses EMAIL suivante
gerard.mestrallet@suez.com
Gérard Mestrallet
Représentant de la compagnie Suez.
Cher Monsieur,
Je me sens, au même titre que des millions de personnes dans le monde, solidaire des 200 000 habitants de la ville de El Alto qui n'ont toujours pas accès aux services d'eau ainsi que de ceux qui doivent payer un prix démesuré par rapport à leurs revenus pour avoir de l'eau potable. A ce titre, il me semblerait tout simplement inacceptable que la compagnie Suez engage une poursuite de plusieurs millions de dollars contre un pays dans lequel le salaire minimal national n'arrive pas à 60 $ US mensuels.
En aucun cas il n'est acceptable que vous-même, ou que l'entreprise que vous représentez, envisagiez de faire un quelconque profit à partir d'une ressource vitale, ce qui reviendrait à nier les besoins vitaux de milliers d'enfants et d'adultes qui n'ont pas les moyens de payer pour obtenir une connexion au service de distribution de l'eau, et encore moins au service de traitement des eaux. En effet, pour avoir accès au service d'eau potable et d'égout, ces familles doivent investir l'équivalent de 8 fois le salaire minimal. Pour ces raisons, Monsieur Mestrallet, vous devriez participer à la recherche d'un règlement à l'amiable avec le gouvernement bolivien pour ne pas continuer à nuire aux habitants de ce pays.
Cordialement,
; et pour notre information faites-nous parvenir une copie à : email:july240608@yahoo.com
gerard.mestrallet@suez.com
Gérard Mestrallet
Représentant de la compagnie Suez.
Je me sens, au même titre que des millions de personnes dans le monde, solidaire des 200 000 habitants de la ville de El Alto qui n'ont toujours pas accès aux services d'eau ainsi que de ceux qui doivent payer un prix démesuré par rapport à leurs revenus pour avoir de l'eau potable. A ce titre, il me semblerait tout simplement inacceptable que la compagnie Suez engage une poursuite de plusieurs millions de dollars contre un pays dans lequel le salaire minimal national n'arrive pas à 60 $ US mensuels.
En aucun cas il n'est acceptable que vous-même, ou que l'entreprise que vous représentez, envisagiez de faire un quelconque profit à partir d'une ressource vitale, ce qui reviendrait à nier les besoins vitaux de milliers d'enfants et d'adultes qui n'ont pas les moyens de payer pour obtenir une connexion au service de distribution de l'eau, et encore moins au service de traitement des eaux. En effet, pour avoir accès au service d'eau potable et d'égout, ces familles doivent investir l'équivalent de 8 fois le salaire minimal. Pour ces raisons, Monsieur Mestrallet, vous devriez participer à la recherche d'un règlement à l'amiable avec le gouvernement bolivien pour ne pas continuer à nuire aux habitants de ce pays.
Cordialement,
; et pour notre information faites-nous parvenir une copie à : email:july240608@yahoo.com