Depuis dix ans, les habitants de Ben S’mim s’opposent à l’implantation d’une usine de mise en bouteille de l’unique source de leur village. Leur action, avec le soutien de l’ACME Maroc, de l’ACME France, d’Attac Maroc de l’Association marocaine des droits humains et de bien d’autres (1) a retardé considérablement la construction de l’usine. Celle-ci, achevée au début de l’année, ne fonctionne toujours pas en décembre 2009 ! Mais les premières conséquences de son implantation se font déjà sentir. La maîtrise des eaux est en train d’échapper aux villageois. Les eaux de la source qui seraient captées par l’usine seront réparties en dehors de tout contrôle citoyen. Le fragile équilibre qui existait depuis longtemps entre les différents usages de l’eau et entre les différents usagers est sur le point d’être rompu. La solidarité entre les tribus, fondée sur un partage équitable, est menacée par la marchandisation où chacun exigera sa part sans considération pour le voisin. Dans ses conditions, l’ACME Maroc, l’ACME France, la Coordination Eau Île de France, ATTAC France
Condamnent à nouveau ce projet destructeur et le comportement criminel des affairistes qui profitent de la raréfaction de l’eau pour s’enrichir davantage sur le dos des populations sinistrées.
Affirment qu’entre les différents usages de l’eau une priorité absolue doit être accordée à l’eau pour la vie, c’est-à-dire à la consommation domestique, au breuvage des animaux et à l’agriculture vivrière
Exigent la participation des habitants à toutes les décisions concernant la source et à la gestion des eaux.
Exigent la transparence sur l’opérateur dont aujourd’hui personne ne sait rien (aucune information sur les travaux n’est affichée, par exemple). Que fait cette société ? Quelle est sa compétence et son expérience ? Où est-elle immatriculée ? A qui appartient-elle ?
(1) parmi lesquels : la Coordination Eau Île-de-France, ATTAC France, le réseau AquAttac, l'Association « l'Eau est le pont », la Fondation France Libertés, Gérard Borvon, Larbi Bouguerra, Christine Bourcet, maire-adjointe de Nanterre, José Bové et le Groupe des Verts au Parlement européen, Riccardo Petrella…
Condamnent à nouveau ce projet destructeur et le comportement criminel des affairistes qui profitent de la raréfaction de l’eau pour s’enrichir davantage sur le dos des populations sinistrées.
Affirment qu’entre les différents usages de l’eau une priorité absolue doit être accordée à l’eau pour la vie, c’est-à-dire à la consommation domestique, au breuvage des animaux et à l’agriculture vivrière
Exigent la participation des habitants à toutes les décisions concernant la source et à la gestion des eaux.
Exigent la transparence sur l’opérateur dont aujourd’hui personne ne sait rien (aucune information sur les travaux n’est affichée, par exemple). Que fait cette société ? Quelle est sa compétence et son expérience ? Où est-elle immatriculée ? A qui appartient-elle ?
(1) parmi lesquels : la Coordination Eau Île-de-France, ATTAC France, le réseau AquAttac, l'Association « l'Eau est le pont », la Fondation France Libertés, Gérard Borvon, Larbi Bouguerra, Christine Bourcet, maire-adjointe de Nanterre, José Bové et le Groupe des Verts au Parlement européen, Riccardo Petrella…