
Source : article du journal l'indépendant du 6 novembre 2008
Le secteur des Albères a été précurseur en la matière en se libérant dès 2002, des compagnies de fermage, pour se constituer en régie communautaire. Après Montesquieu et Argelès, ce choix s'est étendu il y a deux aux six autres communes du territoires : Palau-del-Vidre, Laroque-des-Albères, Saint-André, Saint-Genis-des-Fontaines, Sorède et Villelongue-del-Monts.
Que des avantages
"La gestion en régie permet de payer l'eau moins cher" explique Pierre Aylagas, président de la CdC et maire d'Argelès : ' la baisse du prix de l'eau à Argelès est impressionnante, par exemple pour une consommation annuelle de 120 m3, il est passé de 2.02euros en 2001, alors que nous étions encore en fermage, à 1.45 euros en 2008 soit une baisse de plus de 27% en 6 ans. Et ce n'est pas fini !". Selon ses analyses " la gestion en régie offre à l'usager des atouts considérables, elle permet la maîtrise totale et transparente de la gestion financière et technique. Par ailleurs, le service public, contrairement aux sociétés privées, n'a pas pour finalité de faire du profit. Cette gestion permet aux services des eaux de pouvoir répercuter directement la baisse du coût de l'eau sur la facture de l'abonné"
Limiter les pertes
La Régie a une volonté affirmée d'opimiser le prix de l'eau en réduisant les fuites et en intervenant immédiatement pour éviter les pertes.
Concrètement le rendement obtenu aujourd'hui dans la basse plaine du Tech est de 60 %, il n'atteignait auparavant, péniblement que 45 %.
Un résultat impressionnant qui est le fruit des actions d'entretien et d'amélioration des réseaux, effectués par le service communautaire entièrement dédié à cette action. Un exemple qui s'illustre par la baisse de la consommation d'eau sur la commune de Saint-André entre 2006 et 2007, comme le commente Francis Manent : " il est clair que la baisse de la consommation amorcée fin 2006, résulte en grande partie des actions de repérage et de réparations des fuites sur le réseau."
Action, réaction
Enfin, pour Pierre Aylagas intarrissable sur le sujet : " la gestion en Régie sur notre territoire offre, en plus, des services de meilleure qualité. Le service des eaux et de l'assainissement est composé de 35 personnes dont la mission principale est de satisfaire les demandes diverses des usagers : les fuites sur le réseau public, installation d'un compteur d'eau, surveillance de la qualité d'eau potable. C'est un service de proximité qui est en relation directe avec l'usager, ce qui signifie une plus grande disponibilité et une meilleure réactivité."
Tant d'atouts qu'il devra développer prochainement auprès des quatre maires de la Côte Vermeille (Collioure, Port-Vendres, Banyuls et Cerbère) qui devront se prononcer sur leur choix impérativement avant le 31 décembre. Une date butoir pour dénoncer les contrats qui les lient jusqu'à présent avec les compagnies de fermage.
C'est le maire de Cerbère, Jean-Claude Portella qui a été chargé de réaliser un audit, afin de présenter à ses voisins les avantages et les inconvénients d'un tel changement. Pour le président Aylagas : " le moment est très important pour l'avenir, il n'y a pas d'hésitation à avoir. Il serait logique que cette expérience très positive appliquée dans les Albères, s'étende à la côte dans l'intérêt de la population à travers un service maitrisé et de proximité."
La réunion décisive aura lieu en mairie de Palau le 4 décembre
Le secteur des Albères a été précurseur en la matière en se libérant dès 2002, des compagnies de fermage, pour se constituer en régie communautaire. Après Montesquieu et Argelès, ce choix s'est étendu il y a deux aux six autres communes du territoires : Palau-del-Vidre, Laroque-des-Albères, Saint-André, Saint-Genis-des-Fontaines, Sorède et Villelongue-del-Monts.
Que des avantages
"La gestion en régie permet de payer l'eau moins cher" explique Pierre Aylagas, président de la CdC et maire d'Argelès : ' la baisse du prix de l'eau à Argelès est impressionnante, par exemple pour une consommation annuelle de 120 m3, il est passé de 2.02euros en 2001, alors que nous étions encore en fermage, à 1.45 euros en 2008 soit une baisse de plus de 27% en 6 ans. Et ce n'est pas fini !". Selon ses analyses " la gestion en régie offre à l'usager des atouts considérables, elle permet la maîtrise totale et transparente de la gestion financière et technique. Par ailleurs, le service public, contrairement aux sociétés privées, n'a pas pour finalité de faire du profit. Cette gestion permet aux services des eaux de pouvoir répercuter directement la baisse du coût de l'eau sur la facture de l'abonné"
Limiter les pertes
La Régie a une volonté affirmée d'opimiser le prix de l'eau en réduisant les fuites et en intervenant immédiatement pour éviter les pertes.
Concrètement le rendement obtenu aujourd'hui dans la basse plaine du Tech est de 60 %, il n'atteignait auparavant, péniblement que 45 %.
Un résultat impressionnant qui est le fruit des actions d'entretien et d'amélioration des réseaux, effectués par le service communautaire entièrement dédié à cette action. Un exemple qui s'illustre par la baisse de la consommation d'eau sur la commune de Saint-André entre 2006 et 2007, comme le commente Francis Manent : " il est clair que la baisse de la consommation amorcée fin 2006, résulte en grande partie des actions de repérage et de réparations des fuites sur le réseau."
Action, réaction
Enfin, pour Pierre Aylagas intarrissable sur le sujet : " la gestion en Régie sur notre territoire offre, en plus, des services de meilleure qualité. Le service des eaux et de l'assainissement est composé de 35 personnes dont la mission principale est de satisfaire les demandes diverses des usagers : les fuites sur le réseau public, installation d'un compteur d'eau, surveillance de la qualité d'eau potable. C'est un service de proximité qui est en relation directe avec l'usager, ce qui signifie une plus grande disponibilité et une meilleure réactivité."
Tant d'atouts qu'il devra développer prochainement auprès des quatre maires de la Côte Vermeille (Collioure, Port-Vendres, Banyuls et Cerbère) qui devront se prononcer sur leur choix impérativement avant le 31 décembre. Une date butoir pour dénoncer les contrats qui les lient jusqu'à présent avec les compagnies de fermage.
C'est le maire de Cerbère, Jean-Claude Portella qui a été chargé de réaliser un audit, afin de présenter à ses voisins les avantages et les inconvénients d'un tel changement. Pour le président Aylagas : " le moment est très important pour l'avenir, il n'y a pas d'hésitation à avoir. Il serait logique que cette expérience très positive appliquée dans les Albères, s'étende à la côte dans l'intérêt de la population à travers un service maitrisé et de proximité."
La réunion décisive aura lieu en mairie de Palau le 4 décembre