
“L’augmentation du prix de l'eau semble continue et inéluctable”, tel estl’avis du Rapporteur du projet de loi sur l’eau M. le Député Flajolet lors du dernier débat à l’Assemblée nationale. Effectivement, personne ne doit être surpris si le prix de l’eau en termes réels augmentait de 3% chaque année jusqu’à atteindre une augmentation de 30 % destinée à financer les nouvelles exigences en matière de qualité de l’eau potable, de qualité du milieu et d’assainissement. La France est en retard dans la mise en œuvre des directives communautaires sur l’eau et la mise à niveau coûtera cher.
Toutefois, il ne faut pas dramatiser. En effet le prix de l’eau potable de l’ordre de 1 centime pour 3 ou 4 litres ne représente qu’une dépense faible dans le budget des ménages et une augmentation de 30% de presque rien, c’est encore presque rien.
Ce type de raisonnement est malheureusement totalement inapplicable lorsqu‘il s’agit de personnes démunies, des personnes qui ont moins que le RMI, des quelques pour cent de la population qui vivent dans la grande précarité. Ils n’arrivent pas à payer leur loyer, leur électricité, leur téléphone et leur eau et ils risquent d’être mis à la rue.
Pour ces personnes, on a créé l’aide au loyer pour payer le loyer. On a créé un tarif social du téléphone qui leur donne une ristourne de 4.2 € par mois et un tarif social de l’électricité qui leur donne une ristourne d’environ 6 € par famille et par mois.
Pour l’eau, bien vital entre tous, il n’y a rien de comparable comme si l’eau ne pesait pas dans les dépenses des plus démunis. Or les dépenses pour l’eau des ménages pauvres sont proches de celles pour l’électricité. Mais à la différence de l’électricité, elles varient beaucoup d’une commune à l’autre, atteignant parfois plus de 4 €/m3. alors que l’eau à Paris ne coûte que 2.50 €/m3.
Comme l’a montré le Secours catholique, les impayés d’eau sont beaucoup plus fréquents dans les régions où l’eau est chère que dans les régions où elle est bon marché. L’eau n’est pas une dépense mineure pour les plus démunis. S’Il est vrai que l’eau pèse très peu dans le budget d’un ménage moyen -de l’ordre de 1% - un ménage pauvre doit consacrer à l’eau une part trois fois plus grande, ce qui fait que, pour les pauvres, l’eau compte triple. L’eau pour un pauvre compte autant que l’électrIcité pour un ménage moyen et les ménages moyens sont sensibles au prix de l’électrIcité.... la suite en pièce jointe
Toutefois, il ne faut pas dramatiser. En effet le prix de l’eau potable de l’ordre de 1 centime pour 3 ou 4 litres ne représente qu’une dépense faible dans le budget des ménages et une augmentation de 30% de presque rien, c’est encore presque rien.
Ce type de raisonnement est malheureusement totalement inapplicable lorsqu‘il s’agit de personnes démunies, des personnes qui ont moins que le RMI, des quelques pour cent de la population qui vivent dans la grande précarité. Ils n’arrivent pas à payer leur loyer, leur électricité, leur téléphone et leur eau et ils risquent d’être mis à la rue.
Pour ces personnes, on a créé l’aide au loyer pour payer le loyer. On a créé un tarif social du téléphone qui leur donne une ristourne de 4.2 € par mois et un tarif social de l’électricité qui leur donne une ristourne d’environ 6 € par famille et par mois.
Pour l’eau, bien vital entre tous, il n’y a rien de comparable comme si l’eau ne pesait pas dans les dépenses des plus démunis. Or les dépenses pour l’eau des ménages pauvres sont proches de celles pour l’électricité. Mais à la différence de l’électricité, elles varient beaucoup d’une commune à l’autre, atteignant parfois plus de 4 €/m3. alors que l’eau à Paris ne coûte que 2.50 €/m3.
Comme l’a montré le Secours catholique, les impayés d’eau sont beaucoup plus fréquents dans les régions où l’eau est chère que dans les régions où elle est bon marché. L’eau n’est pas une dépense mineure pour les plus démunis. S’Il est vrai que l’eau pèse très peu dans le budget d’un ménage moyen -de l’ordre de 1% - un ménage pauvre doit consacrer à l’eau une part trois fois plus grande, ce qui fait que, pour les pauvres, l’eau compte triple. L’eau pour un pauvre compte autant que l’électrIcité pour un ménage moyen et les ménages moyens sont sensibles au prix de l’électrIcité.... la suite en pièce jointe