
C’est ce qui avait poussé France Libertés à effectuer une mission en 2005 avant les élections pour tenter d’aider les comités de quartiers qui réclamaient une vraie politique publique et sociale de l’eau.
L’arrivée au pouvoir en Bolivie d’un nouveau gouvernement élu par une forte majorité sur un programme de récupération de la gestion des ressources naturelles a entrainé la remise en cause de ces contrats passés précédemment avec des multinationales privées. Le nouveau Ministre de l’eau, Abel Mamani, lui-même issu des comités de citoyens de la ville d’El Alto, tente aujourd’hui de reconstituer un service public de l’eau et de négocier la reprise de la gestion directe.
Mais, en attendant les aides hypothétiques (car soumises à l’obligation de faire appel au privé) des organismes de financement internationaux, une aide d’urgence pour les plus pauvres est nécessaire surtout en milieu urbain. En effet, n’ayant pas encore d’infrastructures sanitaires et de fourniture d’eau potable, les habitants de ces quartiers sont aujourd’hui contraints d’acheter très cher des bouteilles d’eau ou de se fournir dans des ruisseaux, sources ou puits contaminés et non chlorés. Les faubourgs de Cochabamba ont été choisis à cause de la forte présence d’organisations de base capables de piloter et contrôler un projet d’urgence non venu d’en haut mais issu de la volonté des bénéficiaires eux-mêmes.
Le projet
Il s’agit d’équiper en citernes mobiles d’eau potable une partie des habitants de la zone sud de la ville de Cochabamba et les huit comités d’eau de cette zone, soit environ 30 000 habitants. Cette aide d’urgence améliorera les conditions sanitaires de ces quartiers en assurant la qualité de l’eau à des prix abordables en attendant la mise en ouvre du programme d’installation des infrastructures et d’un service public.
Concrètement, ce plan d’urgence comprend l’équipement en camions citernes des comités d’eau de 3 districts de la zone sud avec 10 unités, le paiement du chauffeur et du combustible, sur la base de 8 rotations des camions par jour. L’eau potable sera fournie par la SEMAPA l’entreprise publique de l’eau de la ville qui est en cours de restructuration. Chaque citerne sera en outre pourvue d’une pompe à eau fournie par le ministère de l’eau.
Le Partenaire
ASICASUR, "Asociacion de sistemas comunitarios de agua de la zona sur" fut créée par les 8 comités d’eau potable inititiés par les citoyens dans les districts 8 et 14 de la zone sud et la SEMAPA, la régie publique de l’eau de la ville.
Les cofinanceurs
L’arrivée au pouvoir en Bolivie d’un nouveau gouvernement élu par une forte majorité sur un programme de récupération de la gestion des ressources naturelles a entrainé la remise en cause de ces contrats passés précédemment avec des multinationales privées. Le nouveau Ministre de l’eau, Abel Mamani, lui-même issu des comités de citoyens de la ville d’El Alto, tente aujourd’hui de reconstituer un service public de l’eau et de négocier la reprise de la gestion directe.
Mais, en attendant les aides hypothétiques (car soumises à l’obligation de faire appel au privé) des organismes de financement internationaux, une aide d’urgence pour les plus pauvres est nécessaire surtout en milieu urbain. En effet, n’ayant pas encore d’infrastructures sanitaires et de fourniture d’eau potable, les habitants de ces quartiers sont aujourd’hui contraints d’acheter très cher des bouteilles d’eau ou de se fournir dans des ruisseaux, sources ou puits contaminés et non chlorés. Les faubourgs de Cochabamba ont été choisis à cause de la forte présence d’organisations de base capables de piloter et contrôler un projet d’urgence non venu d’en haut mais issu de la volonté des bénéficiaires eux-mêmes.
Le projet
Il s’agit d’équiper en citernes mobiles d’eau potable une partie des habitants de la zone sud de la ville de Cochabamba et les huit comités d’eau de cette zone, soit environ 30 000 habitants. Cette aide d’urgence améliorera les conditions sanitaires de ces quartiers en assurant la qualité de l’eau à des prix abordables en attendant la mise en ouvre du programme d’installation des infrastructures et d’un service public.
Concrètement, ce plan d’urgence comprend l’équipement en camions citernes des comités d’eau de 3 districts de la zone sud avec 10 unités, le paiement du chauffeur et du combustible, sur la base de 8 rotations des camions par jour. L’eau potable sera fournie par la SEMAPA l’entreprise publique de l’eau de la ville qui est en cours de restructuration. Chaque citerne sera en outre pourvue d’une pompe à eau fournie par le ministère de l’eau.
Le Partenaire
ASICASUR, "Asociacion de sistemas comunitarios de agua de la zona sur" fut créée par les 8 comités d’eau potable inititiés par les citoyens dans les districts 8 et 14 de la zone sud et la SEMAPA, la régie publique de l’eau de la ville.
Les cofinanceurs
- La Mairie de Paris
- La Communauté d’agglomération grenobloise
- France Libertés qui, outre sa participation financière, a été mandatée pour trouver des partenariats auprès des collectivités françaises.