29,3 millions d'euros sur sept ans le trop perçu par la Lyonnaise des eaux.

Ces organisations, sur la foi d'un audit extérieur commandé par la CUB, évaluent à 29,3 millions d'euros sur sept ans le trop perçu par la Lyonnaise des eaux. "Cela porte la surfacturation à 150 millions d'euros sur trente ans" (NDLR: la durée du contrat), affirme Patrick Dufau de Lamothe, expert comptable adhérent de Trans'CUB, l'une des organisations plaignantes. Trans'CUB est à l'origine d'une précédente action en justice contre le distributeur, à laquelle se sont jointes UFC Que Choisir et l'Union des familles laïques .
Elles avaient été déboutées par la cour administrative d'appel le 24 mai. Les associations reviennent mardi devant cette même juridiction en lui demandant cette fois de se pencher sur les taux financiers appliqués par le distributeur , la tarification au prix du neuf de compteurs rachetés d'occasion ainsi que la durée d'utilisation de ces compteurs .
Par cette nouvelle action, les plaignants espèrent que la justice "reconnaîtra l'illégalité des contrats et des tarifs" de la Lyonnaise des eaux afin de réclamer la résiliation des premiers ou la révision à la baisse des seconds.
La CUB est dirigée depuis sept mois par Alain Rousset (PS), président du conseil régional d'Aquitaine, qui a remplacé Alain Juppé (UMP), frappé d'inéligibilité par sa condamnation dans l'affaire des emplois fictifs du RPR. M. Rousset a estimé mardi, dans une interview au quotidien Sud-Ouest, que " les conclusions de l'audit ouvrent les moyens pour une renégociation avec la Lyonnaise sur la baisse du prix de l'eau, le retour sur investissement et une simplification des relations" entre la CUB et le distributeur.
Adresse de Transcub

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- Fax : 05 56 51 74 97