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Le gouvernement brésilien vient de décider de détourner les eaux du fleuve Sao Francisco en contradiction avec la législation et les avis du Comité de bassin hydrographique, de la Conférence nationale de l’Environnement, des réunions publiques, des populations concernées.
Ce projet a pour but affiché d’alléger la sécheresse du Nord-Est. En réalité, 70% des eaux déviées serviront à l’irrigation de grandes exploitations et des industries agroalimentaires d’exportation. 26% sont destinées à approvisionner les grandes villes. Il ne restera que 4% aux populations rurales qui ne pourront pas payer une eau qui deviendra trop chère pour eux. 700 km seront canalisés et 8 barrages construits.
Sans étude d’impact sérieuse. Les populations indigènes rejettent ce projet :
« Un anémique ne peut pas donner de sang. Dévier l’eau va tuer ce qui reste du fleuve qui meurt déjà de pollution. Nous ne pourrons plus cultiver dans les marais et notre peuple est appelé à disparaître. »
Les opposants appellent à ne pas gaspiller l’eau, à restaurer le fleuve et à lutter contre la pollution.
Le gouvernement brésilien vient de décider de détourner les eaux du fleuve Sao Francisco en contradiction avec la législation et les avis du Comité de bassin hydrographique, de la Conférence nationale de l’Environnement, des réunions publiques, des populations concernées.
Ce projet a pour but affiché d’alléger la sécheresse du Nord-Est. En réalité, 70% des eaux déviées serviront à l’irrigation de grandes exploitations et des industries agroalimentaires d’exportation. 26% sont destinées à approvisionner les grandes villes. Il ne restera que 4% aux populations rurales qui ne pourront pas payer une eau qui deviendra trop chère pour eux. 700 km seront canalisés et 8 barrages construits.
Sans étude d’impact sérieuse. Les populations indigènes rejettent ce projet :
« Un anémique ne peut pas donner de sang. Dévier l’eau va tuer ce qui reste du fleuve qui meurt déjà de pollution. Nous ne pourrons plus cultiver dans les marais et notre peuple est appelé à disparaître. »
Les opposants appellent à ne pas gaspiller l’eau, à restaurer le fleuve et à lutter contre la pollution.

Le religieux franciscain, Frei Luis Cappio qui a fait une grève de la faim l'année dernière pour stopper le projet
A envoyer d’urgence à l’adresse suivante : Exmo. Ministro Jossé Paulo Sepúlveda Pertence
Praca dos Tres Poderes, Cobertura
Supremo Tribunal federal
70175-900 BRASILIA DF Brésil
e.mail:msepulveda@stf.gov.br
Praca dos Tres Poderes, Cobertura
Supremo Tribunal federal
70175-900 BRASILIA DF Brésil
e.mail:msepulveda@stf.gov.br