Députés de l’eau

Las des «discours endormeurs» et des vaines promesses des politiciens, André Bouthillier, fondateur de la Coalition Eau Secours, a profité de la présente campagne électorale pour s'assurer que ses priorités seraient respectées.
Ainsi, il a envoyé une lettre personnelle aux quelque 600 candidats de tous les partis, leur demandant de faire une action citoyenne en devenant «député de l'eau».
Une vingtaine de candidats et quelques députés, dont les péquistes Elsie Lefebvre (Laurier-Dorion) et Denise Beaudoin, tout comme le chef du Parti vert, Scott McKay, ont répondu par l'affirmative.
«Je trouve que ça prend énormément de courage, soutient André Bouthillier. Ils ont vu que ce n'était pas une attaque contre les partis, mais bien un engagement à défendre une ressource et des valeurs qui vont au-delà de la ligne politique des partis.»
Quatre priorités
Ainsi, les députés de l'eau s'engagent sur signature à défendre, au cours des cinq prochaines années, quatre priorités sur l'eau au sein de leur famille politique, dans leur circonscription et, pour ceux qui seront élus, à l'Assemblée nationale.
Ils devront encourager la désinfection des eaux usées pour protéger le fleuve, obliger toutes les villes du Québec à atteindre les normes fixées sur la qualité de l'eau potable, obliger les embouteilleurs à faire des tests de qualité de l'eau aussi stricts que ceux effectués par les villes et faire biffer l'article 108 de la loi 134, interdisant ainsi la privatisation de la gestion de l'eau.
«Ce dernier point est crucial et a empêché les députés libéraux de se joindre à nous puisqu'ils ont eux-mêmes voté cette loi lors de la dernière session», déplore André Bouthillier.
Du côté de l'ADQ, aucun candidat n'a daigné répondre à l'appel de la coalition Eau Secours.
En pleine campagne électorale, le chef du Parti vert du Québec (PVQ), Scott McKay, a reçu hier un appui indirect de la Coalition québécoise pour une gestion responsable de l’eau — Eau secours!.
Le groupe de pression a en effet souligné publiquement l’engagement du «candidat citoyen» McKay en faveur de l’eau et de sa préservation, mais aussi la volonté du candidat vert à «débattre des priorités d’Eau Secours! à l’intérieur de sa famille politique ainsi qu’avec la population de la circonscription de Bourget», a précisé la coalition par voie de communiqué. Eau Secours! souligne toutefois que cet appui n'est pas partisan. «Nous appuyons les citoyens qui appuient notre cause. C'est tout», a indiqué en entrevue André Bouthillier président du regroupement.
M. McKay fait partie des 30 aspirants députés, tous partis politiques confondus, sur les 600 contactés par Eau Secours! à avoir adhéré au programme «Députés de l’eau». Avec cette adhésion, le chef des verts promet entre autres, s’il est élu, de faire en sorte que le monde de l’eau en bouteille soit mieux encadré et que la privatisation de l’eau au Québec devienne également une chose impossible.
Le Journal de Montréal
22/03/2007 09h04
Ainsi, il a envoyé une lettre personnelle aux quelque 600 candidats de tous les partis, leur demandant de faire une action citoyenne en devenant «député de l'eau».
Une vingtaine de candidats et quelques députés, dont les péquistes Elsie Lefebvre (Laurier-Dorion) et Denise Beaudoin, tout comme le chef du Parti vert, Scott McKay, ont répondu par l'affirmative.
«Je trouve que ça prend énormément de courage, soutient André Bouthillier. Ils ont vu que ce n'était pas une attaque contre les partis, mais bien un engagement à défendre une ressource et des valeurs qui vont au-delà de la ligne politique des partis.»
Quatre priorités
Ainsi, les députés de l'eau s'engagent sur signature à défendre, au cours des cinq prochaines années, quatre priorités sur l'eau au sein de leur famille politique, dans leur circonscription et, pour ceux qui seront élus, à l'Assemblée nationale.
Ils devront encourager la désinfection des eaux usées pour protéger le fleuve, obliger toutes les villes du Québec à atteindre les normes fixées sur la qualité de l'eau potable, obliger les embouteilleurs à faire des tests de qualité de l'eau aussi stricts que ceux effectués par les villes et faire biffer l'article 108 de la loi 134, interdisant ainsi la privatisation de la gestion de l'eau.
«Ce dernier point est crucial et a empêché les députés libéraux de se joindre à nous puisqu'ils ont eux-mêmes voté cette loi lors de la dernière session», déplore André Bouthillier.
Du côté de l'ADQ, aucun candidat n'a daigné répondre à l'appel de la coalition Eau Secours.
En pleine campagne électorale, le chef du Parti vert du Québec (PVQ), Scott McKay, a reçu hier un appui indirect de la Coalition québécoise pour une gestion responsable de l’eau — Eau secours!.
Le groupe de pression a en effet souligné publiquement l’engagement du «candidat citoyen» McKay en faveur de l’eau et de sa préservation, mais aussi la volonté du candidat vert à «débattre des priorités d’Eau Secours! à l’intérieur de sa famille politique ainsi qu’avec la population de la circonscription de Bourget», a précisé la coalition par voie de communiqué. Eau Secours! souligne toutefois que cet appui n'est pas partisan. «Nous appuyons les citoyens qui appuient notre cause. C'est tout», a indiqué en entrevue André Bouthillier président du regroupement.
M. McKay fait partie des 30 aspirants députés, tous partis politiques confondus, sur les 600 contactés par Eau Secours! à avoir adhéré au programme «Députés de l’eau». Avec cette adhésion, le chef des verts promet entre autres, s’il est élu, de faire en sorte que le monde de l’eau en bouteille soit mieux encadré et que la privatisation de l’eau au Québec devienne également une chose impossible.
Le Journal de Montréal
22/03/2007 09h04