
Madame le maire,
J’attire votre attention sur la renégociation en cours du contrat de concession des ordures ménagères de la commune de Lille avec la société Esterra, filiale de Véolia, et de la Lyonnaise des eaux.
Cette société, dont le président finance aussi l’équipe de Football de Lille, vient de licencier trois salariés syndiqués pour des motifs anodins. Dans la détresse, ceux-ci ont entamé depuis le 2 mars une grève de la faim pour dénoncer le fait qu’ils subissent manifestement le dégraissage décidé par l’entreprise avant la reconduction de l’appel d’offre. Leur désarroi total suscite l’émoi des membres de notre association, car hélas, ce n’est pas la première affaire de ce genre.
En tant qu’association Anticorruption, nous avons ainsi décerné un prix de la résistance à M. Jean Luc Touly, et cinq de ses collègues ex salariés syndiqués théoriquement protégés, mais pourtant licenciés dans les mêmes conditions par Véolia après avoir dénoncé des pratiques douteuses de cette société. Véolia a invoqué le dépassement de crédit d’heures syndicales et d’autres motifs aussi étonnants pour un licenciement qui fût refusé par le tribunal mais accepté en dernier lieu par le ministre du travail Gérard Larcher dont la gestion du syndicat intercommunal des Yvelines confié à la Lyonnaise des eaux est à tout le moins critiqué par la chambre régionale des comptes.
Alors que leurs contrats arrivent à échéance dans la plupart des collectivités, les multinationales de l’eau, des transports et ordures ménagères, se comportent comme d’irresponsables employeurs pour ne pas dire pire, bien qu’elles réalisent des profits sur le compte des usagers et des contribuables dont la facture ne cesse de croître.
En tant que maire de la commune délégante, vous pouvez engager la responsabilité sociale de cette entreprise délégataire en vue de la réintégration de ces salariés comme condition d’un éventuel renouvellement de contrat.
Nous vous demandons donc de mettre tout votre poids en faveur de la réintégration de Messieurs :…. et de la moralisation des pratiques de cette entreprise avant de signer tout nouveau marché.
Vous remerciant pour eux, je vous prie de croire, Madame le maire, à l’assurance de mes salutations distinguées.
Association Anticor
J’attire votre attention sur la renégociation en cours du contrat de concession des ordures ménagères de la commune de Lille avec la société Esterra, filiale de Véolia, et de la Lyonnaise des eaux.
Cette société, dont le président finance aussi l’équipe de Football de Lille, vient de licencier trois salariés syndiqués pour des motifs anodins. Dans la détresse, ceux-ci ont entamé depuis le 2 mars une grève de la faim pour dénoncer le fait qu’ils subissent manifestement le dégraissage décidé par l’entreprise avant la reconduction de l’appel d’offre. Leur désarroi total suscite l’émoi des membres de notre association, car hélas, ce n’est pas la première affaire de ce genre.
En tant qu’association Anticorruption, nous avons ainsi décerné un prix de la résistance à M. Jean Luc Touly, et cinq de ses collègues ex salariés syndiqués théoriquement protégés, mais pourtant licenciés dans les mêmes conditions par Véolia après avoir dénoncé des pratiques douteuses de cette société. Véolia a invoqué le dépassement de crédit d’heures syndicales et d’autres motifs aussi étonnants pour un licenciement qui fût refusé par le tribunal mais accepté en dernier lieu par le ministre du travail Gérard Larcher dont la gestion du syndicat intercommunal des Yvelines confié à la Lyonnaise des eaux est à tout le moins critiqué par la chambre régionale des comptes.
Alors que leurs contrats arrivent à échéance dans la plupart des collectivités, les multinationales de l’eau, des transports et ordures ménagères, se comportent comme d’irresponsables employeurs pour ne pas dire pire, bien qu’elles réalisent des profits sur le compte des usagers et des contribuables dont la facture ne cesse de croître.
En tant que maire de la commune délégante, vous pouvez engager la responsabilité sociale de cette entreprise délégataire en vue de la réintégration de ces salariés comme condition d’un éventuel renouvellement de contrat.
Nous vous demandons donc de mettre tout votre poids en faveur de la réintégration de Messieurs :…. et de la moralisation des pratiques de cette entreprise avant de signer tout nouveau marché.
Vous remerciant pour eux, je vous prie de croire, Madame le maire, à l’assurance de mes salutations distinguées.
Association Anticor