Le comité exécutif a pris cette décision vendredi. Talisman Energy devait se trouver une alternative, puisque la Ville de Drummondville, qui traitait ses eaux depuis 2008, a rompu son contrat.
Au cours de la prochaine année, la compagnie apportera 16 000 mètres cubes d'eaux usées en provenance des puits de Fortierville, Gentilly et Sainte-Gertrude. Pour le traitement de ces eaux, Trois-Rivières recevra 192 000 $.
Il s'agit d'un montant deux fois plus élevé que celui que rapportaient les contrats signés avec la compagnie Forest Oil en 2008 et 2009, pour le même type d'opération. La Ville de Trois-Rivières traite déjà depuis deux ans des eaux usées en provenance des forages de gaz de schiste. Au total, elle traite 25 millions de mètres cubes d'eaux usées par année.
Le comité souligne que des experts ont fait des analyses et qu'il n'y aurait aucun impact environnemental lorsque les eaux se rejettent dans le fleuve après 21 jours de traitement.
« Ce sont des eaux qui contiennent des sels minéraux parce qu'ils viennent de la terre. C'est beaucoup moins dommageable que ce que les gens eux-mêmes déversent dans les dégoûts parfois », soutient le directeur des communications de la Ville de Trois-Rivières, François Roy.De son côté, le président de l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique, André Belisle, a tenu à réagir. « Quand on sait qu'entre 1 et 5 % de cette eau sera composé de produits chimiques et toxiques, qui peuvent être dangereux pour la santé, cela représente des centaines de tonnes », souligne-t-il.
Au cours de la prochaine année, la compagnie apportera 16 000 mètres cubes d'eaux usées en provenance des puits de Fortierville, Gentilly et Sainte-Gertrude. Pour le traitement de ces eaux, Trois-Rivières recevra 192 000 $.
Il s'agit d'un montant deux fois plus élevé que celui que rapportaient les contrats signés avec la compagnie Forest Oil en 2008 et 2009, pour le même type d'opération. La Ville de Trois-Rivières traite déjà depuis deux ans des eaux usées en provenance des forages de gaz de schiste. Au total, elle traite 25 millions de mètres cubes d'eaux usées par année.
Le comité souligne que des experts ont fait des analyses et qu'il n'y aurait aucun impact environnemental lorsque les eaux se rejettent dans le fleuve après 21 jours de traitement.
« Ce sont des eaux qui contiennent des sels minéraux parce qu'ils viennent de la terre. C'est beaucoup moins dommageable que ce que les gens eux-mêmes déversent dans les dégoûts parfois », soutient le directeur des communications de la Ville de Trois-Rivières, François Roy.De son côté, le président de l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique, André Belisle, a tenu à réagir. « Quand on sait qu'entre 1 et 5 % de cette eau sera composé de produits chimiques et toxiques, qui peuvent être dangereux pour la santé, cela représente des centaines de tonnes », souligne-t-il.
Le gaz de schiste ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaz_naturel
Certains schistes contiennent aussi du méthane piégé dans leurs fissurations. Ce gaz est formé par la dégradation du kérogène présent dans le schiste, mais, comme pour le gaz de charbon, il existe deux grandes différences par rapport aux réserves de gaz conventionnel. La première est que le schiste est à la fois la roche source du gaz et son réservoir. La seconde est que l'accumulation n'est pas discrète (beaucoup de gaz réuni en un point) mais continue (le gaz est présent en faible concentration dans un énorme volume de roche), ce qui rend l'exploitation bien plus difficile.
Le gaz de schiste (anglais : Shale gas) est une forme de gaz naturel produite à partir des schistes. Ils jouent un rôle de plus en plus important dans l'approvisionnement en gaz naturel aux États-Unis depuis une décennie. On s'intéresse de plus en plus au potentiel gazier des schistes au Canada, en Europe, en Asie ainsi qu'en Australie. Un analyste s'attend à ce que les gaz de schiste constituent la moitié de la production nord-américaine de gaz naturel d'ici 2020[1].
D'autres analystes s'attendent aussi à ce que le gaz de schiste puisse accroître considérablement les approvisionnements énergétiques mondiaux[2]. Selon une étude du Baker Institute of Public Policy de l'Université Rice, l'augmentation de la production de gaz de schiste aux États-Unis et au Canada pourrait contribuer à empêcher la Russie, le Qatar et l'Iran de dicter des prix plus élevés pour le gaz qu'ils exportent vers l'Europe[3]. L'administration Obama aux États-Unis estime que l'intensification de l'exploitation des gaz de schiste permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre[4].
Cependant, la plupart des schistes n'offrent habituellement pas une perméabilité suffisante pour permettre un débit suffisant par forage; la plupart des schistes ne constituent donc pas des sources de gaz naturel commercialisables. Les gaz de schiste figurent parmi un certain nombre de « sources non conventionnelles » de gaz naturel, une catégorie regroupant notamment le gaz de charbon, les gaz de réservoir compact (anglais: tight gas) et les hydrates de méthane. Au sein de l'industrie, les zones riches en gaz de schiste sont souvent considérées comme des resource plays[5], par opposition aux exploration plays . Le risque géologique de ne pas trouver de gaz est faible dans les zones de ressources, mais les bénéfices potentiels y sont généralement plus faibles.
Certains schistes contiennent aussi du méthane piégé dans leurs fissurations. Ce gaz est formé par la dégradation du kérogène présent dans le schiste, mais, comme pour le gaz de charbon, il existe deux grandes différences par rapport aux réserves de gaz conventionnel. La première est que le schiste est à la fois la roche source du gaz et son réservoir. La seconde est que l'accumulation n'est pas discrète (beaucoup de gaz réuni en un point) mais continue (le gaz est présent en faible concentration dans un énorme volume de roche), ce qui rend l'exploitation bien plus difficile.
Le gaz de schiste (anglais : Shale gas) est une forme de gaz naturel produite à partir des schistes. Ils jouent un rôle de plus en plus important dans l'approvisionnement en gaz naturel aux États-Unis depuis une décennie. On s'intéresse de plus en plus au potentiel gazier des schistes au Canada, en Europe, en Asie ainsi qu'en Australie. Un analyste s'attend à ce que les gaz de schiste constituent la moitié de la production nord-américaine de gaz naturel d'ici 2020[1].
D'autres analystes s'attendent aussi à ce que le gaz de schiste puisse accroître considérablement les approvisionnements énergétiques mondiaux[2]. Selon une étude du Baker Institute of Public Policy de l'Université Rice, l'augmentation de la production de gaz de schiste aux États-Unis et au Canada pourrait contribuer à empêcher la Russie, le Qatar et l'Iran de dicter des prix plus élevés pour le gaz qu'ils exportent vers l'Europe[3]. L'administration Obama aux États-Unis estime que l'intensification de l'exploitation des gaz de schiste permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre[4].
Cependant, la plupart des schistes n'offrent habituellement pas une perméabilité suffisante pour permettre un débit suffisant par forage; la plupart des schistes ne constituent donc pas des sources de gaz naturel commercialisables. Les gaz de schiste figurent parmi un certain nombre de « sources non conventionnelles » de gaz naturel, une catégorie regroupant notamment le gaz de charbon, les gaz de réservoir compact (anglais: tight gas) et les hydrates de méthane. Au sein de l'industrie, les zones riches en gaz de schiste sont souvent considérées comme des resource plays[5], par opposition aux exploration plays . Le risque géologique de ne pas trouver de gaz est faible dans les zones de ressources, mais les bénéfices potentiels y sont généralement plus faibles.
Pollutions dues aux gaz de schiste

•Un usage de grandes quantités d’eau pour procéder à l’extraction. Diminution de la quantité d’eau disponible à la population pour d’autres usages.
•Des injections de solvants chimiques dans le sol pour fractionner le schiste et en extraire les bulles de gaz. Risques de contamination des sols et de la nappe phréatique. Besoins de vastes bassins de récupération de l’eau contaminée dont le mode de disposition reste incertain. Dommages à la surface des sols et aux équipements routiers en raison de la circulation continue de camions citernes
EAU, RECETTES SECRÈTES ET CONTAMINATION
Ce que l'on sait jusqu'à date sur la fracturation hydraulique, c'est que l'on injecte un mélange d'eau, de sable et des produits chimiques sous pression dans le sous-sol afin de forcer le gaz naturel dans les tuyaux des puits. On prend soin de nous dire que chaque puit est différent et requiert un montant plus ou moins grand d’eau, et une recette de fluides hydrauliques spécifique à chacun. Si l'on se fie à ce qui se fait aux États-Unis, le résultat est impressionnant, c'est le moins que l'on puisse dire. Un forage peut descendre à 7,000 pieds de profondeur et chaque puits utilise de 660,000 à un million de gallons d'eau. Le ministère de l'environnement de la Pennsylvanie a émis dans son état 7,241 permis de puits en 2007, selon Ron Gilius de la division huile et gas du DEP.(4)
Dans la revue Business Week du 11 novembre 2008, un article écrit par Abrahm Lustgarten, un journaliste de ProPublica, un organisme à but non-lucratif de New York, qui porte le titre et le sous-titre "Does Natural-Gas Drilling Endanger Water Supplies?A debate is heating up over whether the fracturing technique used in natural-gas drilling could result in chemicals contaminating drinking water" - (Est-ce que le forage pour le gaz naturel met en danger les sources d'eau? Un débat fait surface du fait que la technique de fracturation utilisée dans les forages de gaz naturel pourrait causer la contamination chimique de l'eau potable). La recette du fluide utilisée pour ces forages est gardée secrète, sous prétexte de protéger des secrets de fabrication, et l'industrie affirme qu'il n'y a pas de danger de contamination, mais des cas de contamination de l'eau près des sites de forage ont été documentés dans sept états: l'Alabama, le Colorado, le Montana, le Nouveau Mexique, l'Ohio, le Texas, et le Wyoming, selon des documents publics et des entrevues avec des fonctionnaires fédéraux et de l'état. Une liste de certains des ingrédients utilisés dans les fluides de fracturation a été rédigée par des environnementalistes et des contrôleurs en passant au travers des demandes de patentes des foreurs et des archives du gouvernement, comme les formulaires de sécurité au travail requises par le U.S. Occupational Safety & Health Administration. Sur le 300 et plus composés chimiques qu'on pense sont utilisés par les foreurs, plus de 60 sont sur la liste des produits dangereux du gouvernement fédéral.(6)
Dans la revue Newsweek du 20 août 2008, dans un article intitulé: "A Toxic Spew? Officials worry about impact of 'fracking' of oil and gas." (Un vomi toxique? Les officiels s'inquiète de l'impact du 'frackin' de l'huile et le gaz) écrit par Jim Moscou, on apprend qu'une infirmière qui a pris soin d'un ouvrier impliqué dans un déversement de ZetaFlow, un fluide utilisé dans la fracturation hydraulique et fabriqué par la compagnie Weatherford, a souffert de tous les symptômes mentionnés sur la fiche signalétique du produit, puisqu'elle ne s'était pas protégée durant les premières heures en contact avec son patient. La fiche signalétique du ZetaFlow mentionne que le produit est un danger immédiat et chronique pour la santé et qu'une exposition prolongée peut causer des dommages aux reins et au foie, irriter les poumons, faire chuter la pression sanguine, peut causer des étourdissements et des vomissements.(7)
Dans la revue en ligne The Ithaca Journal du 12 décembre 2008, on apprend que le Tompkins County Board of Health ( Conseil de santé du comté de Tompkins) a adopté une résolution qui demande que l'industrie divulgue les produits chimiques utilisés dans la technique pour forer pour l'huile et le gaz naturel avant que les autorités permettent le forage dans la formation de roc du Marcellus Shale.(8)
•Des injections de solvants chimiques dans le sol pour fractionner le schiste et en extraire les bulles de gaz. Risques de contamination des sols et de la nappe phréatique. Besoins de vastes bassins de récupération de l’eau contaminée dont le mode de disposition reste incertain. Dommages à la surface des sols et aux équipements routiers en raison de la circulation continue de camions citernes
EAU, RECETTES SECRÈTES ET CONTAMINATION
Ce que l'on sait jusqu'à date sur la fracturation hydraulique, c'est que l'on injecte un mélange d'eau, de sable et des produits chimiques sous pression dans le sous-sol afin de forcer le gaz naturel dans les tuyaux des puits. On prend soin de nous dire que chaque puit est différent et requiert un montant plus ou moins grand d’eau, et une recette de fluides hydrauliques spécifique à chacun. Si l'on se fie à ce qui se fait aux États-Unis, le résultat est impressionnant, c'est le moins que l'on puisse dire. Un forage peut descendre à 7,000 pieds de profondeur et chaque puits utilise de 660,000 à un million de gallons d'eau. Le ministère de l'environnement de la Pennsylvanie a émis dans son état 7,241 permis de puits en 2007, selon Ron Gilius de la division huile et gas du DEP.(4)
Dans la revue Business Week du 11 novembre 2008, un article écrit par Abrahm Lustgarten, un journaliste de ProPublica, un organisme à but non-lucratif de New York, qui porte le titre et le sous-titre "Does Natural-Gas Drilling Endanger Water Supplies?A debate is heating up over whether the fracturing technique used in natural-gas drilling could result in chemicals contaminating drinking water" - (Est-ce que le forage pour le gaz naturel met en danger les sources d'eau? Un débat fait surface du fait que la technique de fracturation utilisée dans les forages de gaz naturel pourrait causer la contamination chimique de l'eau potable). La recette du fluide utilisée pour ces forages est gardée secrète, sous prétexte de protéger des secrets de fabrication, et l'industrie affirme qu'il n'y a pas de danger de contamination, mais des cas de contamination de l'eau près des sites de forage ont été documentés dans sept états: l'Alabama, le Colorado, le Montana, le Nouveau Mexique, l'Ohio, le Texas, et le Wyoming, selon des documents publics et des entrevues avec des fonctionnaires fédéraux et de l'état. Une liste de certains des ingrédients utilisés dans les fluides de fracturation a été rédigée par des environnementalistes et des contrôleurs en passant au travers des demandes de patentes des foreurs et des archives du gouvernement, comme les formulaires de sécurité au travail requises par le U.S. Occupational Safety & Health Administration. Sur le 300 et plus composés chimiques qu'on pense sont utilisés par les foreurs, plus de 60 sont sur la liste des produits dangereux du gouvernement fédéral.(6)
Dans la revue Newsweek du 20 août 2008, dans un article intitulé: "A Toxic Spew? Officials worry about impact of 'fracking' of oil and gas." (Un vomi toxique? Les officiels s'inquiète de l'impact du 'frackin' de l'huile et le gaz) écrit par Jim Moscou, on apprend qu'une infirmière qui a pris soin d'un ouvrier impliqué dans un déversement de ZetaFlow, un fluide utilisé dans la fracturation hydraulique et fabriqué par la compagnie Weatherford, a souffert de tous les symptômes mentionnés sur la fiche signalétique du produit, puisqu'elle ne s'était pas protégée durant les premières heures en contact avec son patient. La fiche signalétique du ZetaFlow mentionne que le produit est un danger immédiat et chronique pour la santé et qu'une exposition prolongée peut causer des dommages aux reins et au foie, irriter les poumons, faire chuter la pression sanguine, peut causer des étourdissements et des vomissements.(7)
Dans la revue en ligne The Ithaca Journal du 12 décembre 2008, on apprend que le Tompkins County Board of Health ( Conseil de santé du comté de Tompkins) a adopté une résolution qui demande que l'industrie divulgue les produits chimiques utilisés dans la technique pour forer pour l'huile et le gaz naturel avant que les autorités permettent le forage dans la formation de roc du Marcellus Shale.(8)