
La Société du 400e anniversaire de Québec est de nouveau critiquée. Cette fois, ce sont des groupes de pression de la région qui contestent son l'intention de vendre des bouteilles d'eau à l'effigie des célébrations de 2008. L'Association québécoise pour un contrat mondial de l'eau (ACME), Développement et Paix et les Amis de la terre, rappellent que la Ville de Québec a adopté une résolution qui reconnaît l'eau comme bien commun public et non comme une marchandise.
Le président de l'ACME, Serge Roy, estime que la Société du 400e devrait surseoir à son intention de vendre de l'eau embouteillée.
« On s'inquiète un petit peu de la vision que ça apporte dans la société », dit-il.
Les organismes craignent de plus que les bouteilles vendues de façon massive finissent aux ordures.
Serge Roy croit que l'organisme pourrait vendre des bouteilles de collection de bonne qualité que les gens pourraient conserver et réutiliser, ce qui, sur le plan écologique et environnemental, serait plus intéressant, dit-il.
Le président de l'ACME reconnaît ne pas avoir discuté du sujet avec l'organisation du 400e. Il ignore les montants qui seront remis à la Société du 400e.
Pour sa part, le président-directeur général de la Société du 400e, Pierre Boulanger, n'a pas l'intention de donner suite à la proposition faite par les opposants. Il soutient que l'eau, qu'elle soit du 400e ou d'une autre marque, sera consommée de toute façon.
Le contrat est d'ailleurs déjà signé avec le groupe Bulane de Brossard, qui se spécialise dans la mise en marché de bouteilles d'eau à usage unique.
Radio-Canada
Le président de l'ACME, Serge Roy, estime que la Société du 400e devrait surseoir à son intention de vendre de l'eau embouteillée.
« On s'inquiète un petit peu de la vision que ça apporte dans la société », dit-il.
Les organismes craignent de plus que les bouteilles vendues de façon massive finissent aux ordures.
Serge Roy croit que l'organisme pourrait vendre des bouteilles de collection de bonne qualité que les gens pourraient conserver et réutiliser, ce qui, sur le plan écologique et environnemental, serait plus intéressant, dit-il.
Le président de l'ACME reconnaît ne pas avoir discuté du sujet avec l'organisation du 400e. Il ignore les montants qui seront remis à la Société du 400e.
Pour sa part, le président-directeur général de la Société du 400e, Pierre Boulanger, n'a pas l'intention de donner suite à la proposition faite par les opposants. Il soutient que l'eau, qu'elle soit du 400e ou d'une autre marque, sera consommée de toute façon.
Le contrat est d'ailleurs déjà signé avec le groupe Bulane de Brossard, qui se spécialise dans la mise en marché de bouteilles d'eau à usage unique.
Radio-Canada