Communiqué de Presse :
Journée mondiale de l’eau
L’eau dans le bassin de l’Adour : protection de la ressource ou
gaspillage organisé ?
Alors qu’à Istanbul le Forum Mondial de l’Eau « s’empare de la question de la corruption » qui gangrène la gestion de l’eau un peu partout dans le monde et que les promesses du passé sont restées lettre morte, le Collectif Adour Eau Transparente, à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, dénonce une gestion de gaspillage de la ressource dans la région.
Trente ans de politique de barrages dans le Sud-Ouest
L’eau est un bien précieux au niveau planétaire. Dans le Sud-Ouest, elle peut sembler abondante à certaines périodes de l’année. C’est ce qui a conduit depuis plusieurs dizaines d’années les décideurs et gestionnaires à considérer l’eau de l’Adour et de ses affluents uniquement comme un facteur de production pour l’agriculture. Des barrages ont ainsi été construits un peu partout, engendrant leurs lots de nuisances écologiques : artificialisation des milieux, destruction des écosystèmes, pollutions de l’eau potable par les pesticides... Le principe pollueur-payeur, pourtant inscrit dans la loi sur l’eau, s’est retrouvé bafoué et l’injustice instituée : le secteur agricole est à l’origine des plus importantes pollutions de l’eau, dans le bassin de l’Adour il consomme 80 % de la ressource en moyenne, et jusqu’à 92 % en période d’étiage, mais n’en supporte le coût que dans une très faible proportion.
Le Collectif Adour demande un changement de cap dans le bassin de l’Adour
Le Collectif Adour Eau Transparente dénonce cette surconsommation d’eau et refuse la logique de course folle d’une gestion qui doit être abandonnée au profit d’une protection de la ressource, en quantité et en qualité, comme l’exige la Directive Cadre européenne sur l’Eau. Il suffit de regarder ce qui se passe dans d’autres bassins en France et en Europe pour constater que la politique menée en Adour Garonne du « toujours plus de barrages » et sa traduction dans les mesures du nouveau SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux) relèvent de schémas archaïques et dépassés.
Le projet de barrage de l’Ousse et la vingtaine d’autres qui sont programmés dans le bassin de l’Adour démontrent que les mêmes intérêts particuliers sont toujours à l’œuvre, même masqués par un discours rassurant ou bien huilé. La relance de l’hydroélectricité, la moins écologique des énergies renouvelables et la plus destructrice du milieu, va, avec le projet de « nouveau classement » des cours d’eau en 2014, dans le même mauvais sens.
Journée mondiale de l’eau
L’eau dans le bassin de l’Adour : protection de la ressource ou
gaspillage organisé ?
Alors qu’à Istanbul le Forum Mondial de l’Eau « s’empare de la question de la corruption » qui gangrène la gestion de l’eau un peu partout dans le monde et que les promesses du passé sont restées lettre morte, le Collectif Adour Eau Transparente, à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, dénonce une gestion de gaspillage de la ressource dans la région.
Trente ans de politique de barrages dans le Sud-Ouest
L’eau est un bien précieux au niveau planétaire. Dans le Sud-Ouest, elle peut sembler abondante à certaines périodes de l’année. C’est ce qui a conduit depuis plusieurs dizaines d’années les décideurs et gestionnaires à considérer l’eau de l’Adour et de ses affluents uniquement comme un facteur de production pour l’agriculture. Des barrages ont ainsi été construits un peu partout, engendrant leurs lots de nuisances écologiques : artificialisation des milieux, destruction des écosystèmes, pollutions de l’eau potable par les pesticides... Le principe pollueur-payeur, pourtant inscrit dans la loi sur l’eau, s’est retrouvé bafoué et l’injustice instituée : le secteur agricole est à l’origine des plus importantes pollutions de l’eau, dans le bassin de l’Adour il consomme 80 % de la ressource en moyenne, et jusqu’à 92 % en période d’étiage, mais n’en supporte le coût que dans une très faible proportion.
Le Collectif Adour demande un changement de cap dans le bassin de l’Adour
Le Collectif Adour Eau Transparente dénonce cette surconsommation d’eau et refuse la logique de course folle d’une gestion qui doit être abandonnée au profit d’une protection de la ressource, en quantité et en qualité, comme l’exige la Directive Cadre européenne sur l’Eau. Il suffit de regarder ce qui se passe dans d’autres bassins en France et en Europe pour constater que la politique menée en Adour Garonne du « toujours plus de barrages » et sa traduction dans les mesures du nouveau SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux) relèvent de schémas archaïques et dépassés.
Le projet de barrage de l’Ousse et la vingtaine d’autres qui sont programmés dans le bassin de l’Adour démontrent que les mêmes intérêts particuliers sont toujours à l’œuvre, même masqués par un discours rassurant ou bien huilé. La relance de l’hydroélectricité, la moins écologique des énergies renouvelables et la plus destructrice du milieu, va, avec le projet de « nouveau classement » des cours d’eau en 2014, dans le même mauvais sens.