Dossier Les ravages de la corruption

Un article de l'express du 13 10 07,
Les enquêteurs de la Division nationale des investigations financières ont mené, le 4 octobre, une perquisition au siège de la société Veolia, avenue Kleber, ainsi que dans les locaux de son service juridique, rue La Pérouse, à Paris (XVIe). Ils tentent de déterminer si des commissions ont été versées par l’entreprise en contrepartie de l’obtention d’un marché à Abou Dhabi (Emirats arabes unis), comme l’affirme un ancien cadre licencié: selon Emmanuel Petit, ex-administrateur de la Sidem, une filiale du groupe spécialisée dans le dessalement de l’eau de mer, 18 millions de dollars (sur un contrat de 200 millions) ont fini dans la poche d’intermédiaires.
L’homme est en conflit avec Veolia depuis l’altercation qui a opposé un milliardaire d’origine algérienne à un gestionnaire de fortune moyen-oriental, à l’hôtel George-V, à Paris, en décembre 2004. Cette bagarre avait pour origine la constitution d’une société de dessalement d’eau au Moyen-Orient. C'est à l'issue de cette sombre histoire que Veolia a remercié Emmanuel Petit.
Depuis qu’il a déposé plainte pour ces malversations supposées, ce dernier affirme qu’avec sa famille, il a été victime de menaces et d’agressions. Pour faire la lumière sur cet imbroglio, le juge Gazeaux et la police judiciaire avaient déjà mené deux perquisitions au sein de sociétés liées au groupe, en juin 2006 et en juin 2007. L’affaire est d’autant plus sensible que Veolia, qui conteste formellement les affirmations de son ancien employé, est dirigé par Henri Proglio, un proche de Nicolas Sarkozy.
Article de l'ACME
article de Libération
Les enquêteurs de la Division nationale des investigations financières ont mené, le 4 octobre, une perquisition au siège de la société Veolia, avenue Kleber, ainsi que dans les locaux de son service juridique, rue La Pérouse, à Paris (XVIe). Ils tentent de déterminer si des commissions ont été versées par l’entreprise en contrepartie de l’obtention d’un marché à Abou Dhabi (Emirats arabes unis), comme l’affirme un ancien cadre licencié: selon Emmanuel Petit, ex-administrateur de la Sidem, une filiale du groupe spécialisée dans le dessalement de l’eau de mer, 18 millions de dollars (sur un contrat de 200 millions) ont fini dans la poche d’intermédiaires.
L’homme est en conflit avec Veolia depuis l’altercation qui a opposé un milliardaire d’origine algérienne à un gestionnaire de fortune moyen-oriental, à l’hôtel George-V, à Paris, en décembre 2004. Cette bagarre avait pour origine la constitution d’une société de dessalement d’eau au Moyen-Orient. C'est à l'issue de cette sombre histoire que Veolia a remercié Emmanuel Petit.
Depuis qu’il a déposé plainte pour ces malversations supposées, ce dernier affirme qu’avec sa famille, il a été victime de menaces et d’agressions. Pour faire la lumière sur cet imbroglio, le juge Gazeaux et la police judiciaire avaient déjà mené deux perquisitions au sein de sociétés liées au groupe, en juin 2006 et en juin 2007. L’affaire est d’autant plus sensible que Veolia, qui conteste formellement les affirmations de son ancien employé, est dirigé par Henri Proglio, un proche de Nicolas Sarkozy.
Article de l'ACME
article de Libération