Communiqué de presse

22 MARS : JOURNEE MONDIALE DE L’EAU
Alors que l’on prétend que la privatisation des services de l’eau serait inévitable et favoriserait l’accès à l’eau, nous voulons rappeler à l’occasion de la journée mondiale de l’eau que les privatisations de l’eau se soldent par des fiascos et affectent les plus pauvres.
A New Delhi, aux Philippines, en Uruguay, au Pérou, aux Pays-Bas, en Argentine, en Italie, en Bolivie : les populations refusent la capitulation au privé, elles en ont fait l’expérience et, en refusant que cela continue, elles disent oui à la vie.
Nous sommes solidaires de ces luttes menées partout dans le monde et les saluons depuis la France en leur disant : tenez bon !
Il y a dans le monde, encore aujourd’hui, plus de 1 milliard et quatre cent millions de personnes qui n’ont pas d’accès à l’eau potable et 2,4 milliards qui n’ont pas d’accès aux services sanitaires, avec, pour conséquence, que 30 mille être humains meurent chaque jour de maladies dues à l’absence d’eau saine ou de moyens d’hygiène adéquats. Pourtant, les Nations Unies avaient promu en 1980 « La Décennie de l’Eau et de l’Assainissement » (1981-91) avec l’objectif de garantir l’accès à l’eau pour tous en l’an 2000 !
Alors que l’on prétend que la privatisation des services de l’eau serait inévitable et favoriserait l’accès à l’eau, nous voulons rappeler à l’occasion de la journée mondiale de l’eau que les privatisations de l’eau se soldent par des fiascos et affectent les plus pauvres.
A New Delhi, aux Philippines, en Uruguay, au Pérou, aux Pays-Bas, en Argentine, en Italie, en Bolivie : les populations refusent la capitulation au privé, elles en ont fait l’expérience et, en refusant que cela continue, elles disent oui à la vie.
Nous sommes solidaires de ces luttes menées partout dans le monde et les saluons depuis la France en leur disant : tenez bon !
Il y a dans le monde, encore aujourd’hui, plus de 1 milliard et quatre cent millions de personnes qui n’ont pas d’accès à l’eau potable et 2,4 milliards qui n’ont pas d’accès aux services sanitaires, avec, pour conséquence, que 30 mille être humains meurent chaque jour de maladies dues à l’absence d’eau saine ou de moyens d’hygiène adéquats. Pourtant, les Nations Unies avaient promu en 1980 « La Décennie de l’Eau et de l’Assainissement » (1981-91) avec l’objectif de garantir l’accès à l’eau pour tous en l’an 2000 !
- Nous appelons les citoyens à prendre leurs responsabilités en matière de défense du droit universel à l’eau.
- Nous appelons à multiplier les actions d’opposition aux programmes nationaux et internationaux qui donnent comme inévitables qu’en l’an 2015 il y ait encore des centaines de millions de personnes sans accès à l’eau potable et aux services sanitaires. Une perspective inacceptable.
- Il est indigne de parler d'objectifs orientés vers le bien-être de la population alors qu’un droit humain fondamental est convertit en marchandise privée dont l’accès est conditionné par le fait d’avoir suffisamment d’argent pour payer.
- Nous appelons les citoyens à renverser la nouvelle vague de privatisations qui se profile, visant à mercantiliser partout dans le monde ce sans quoi il n’y a pas de vie possible. L’Organisation mondiale du Commerce et l’Union Européenne oeuvrent de plus pour que de tels processus soient irréversibles. La constitution européenne telle qu’elle est écrite viendrait l’entériner.
- L'accès à l'eau potable pour tous représente un financement égal à 1% du budget militaire mondial pendant 15 ans.
- Stopper l’expansion des multinationales françaises de l’eau parties à l’assaut du monde c’est possible en reprenant en régie directe en France le service public de l’eau.
L’obstacle principal ne réside pas dans l’absence ou dans l’inadéquation des ressources financières, des compétences, des technologies. Celles-ci existent. Ce qui manque c’est la volonté politique et les choix politiques et économiques correspondants.
Alors chiche !
ASSOCIATION POUR UN CONTRAT MONDIAL DE L’EAU (ACME FRANCE) et FRANCE AMERIQUE LATINE (FAL)