La soi-disant raison économique : l’alimentation en électricité d’une usine d’aluminium !

Les Hautes-Terres de l'Islande du nord, où se situe le glacier Vatnajökull, sont la dernière grande région vraiment sauvage en Europe occidentale. Actuellement plusieurs multinationales cherchent à exploiter le potentiel hydro-électrique au cœur même de cette région. Elles travaillent à de grands projets industriels concentrés essentiellement sur la production d'aluminium.
Une série de barrages gigantesques est déjà en pleine construction à Kárahnjukar, dans le nord-est du pays. L’électricité produite est destinée uniquement à une énorme fonderie d'aluminium. Pas un kilowatt de l'électricité produite par les barrages ne sera utilisé pour l’alimentation domestique.
La seule soi-disant “raison économique” de ces barrages est donc l’alimentation en électricité d’une usine d’aluminium, construite par la multinationale californienne de l'eau Bechtel, appartenant à ALCOA (multinationale américaine d´aluminium) qui doit être construite dans le fjord de Reydarfjördur pour être opérationnelle dès 2007.
Quelques-unes des régions qui seront en conséquence inondées par le réservoir creusé par les barrages sont protégées non seulement par la loi islandaise, mais aussi par les lois internationales.
Une série de barrages gigantesques est déjà en pleine construction à Kárahnjukar, dans le nord-est du pays. L’électricité produite est destinée uniquement à une énorme fonderie d'aluminium. Pas un kilowatt de l'électricité produite par les barrages ne sera utilisé pour l’alimentation domestique.
La seule soi-disant “raison économique” de ces barrages est donc l’alimentation en électricité d’une usine d’aluminium, construite par la multinationale californienne de l'eau Bechtel, appartenant à ALCOA (multinationale américaine d´aluminium) qui doit être construite dans le fjord de Reydarfjördur pour être opérationnelle dès 2007.
Quelques-unes des régions qui seront en conséquence inondées par le réservoir creusé par les barrages sont protégées non seulement par la loi islandaise, mais aussi par les lois internationales.
Plusieurs régions sont menacées par des projets à venir.
Les scientifiques ont alerté la population de Reykjavik des conséquences dramatiques de ces décisions : si ces projets sont menés à terme, la capitale de l’Islande, « est condamnée à devenir rapidement la zone d’Europe du Nord la plus sérieusement polluée. »
L´importance écologique, botanique, géologique et biologique de ces endroits a été démontrée par des scientifiques du monde entier.
Toutes les entreprises citées ici sont connues pour leurs condamnations diverses et nombreuses, dans le monde entier, pour infractions contre les lois sur l’environnement. Elles se sont rendues coupables de dommages et désastres naturels pour lesquels elles sont toujours poursuivies.
L´importance écologique, botanique, géologique et biologique de ces endroits a été démontrée par des scientifiques du monde entier.
Toutes les entreprises citées ici sont connues pour leurs condamnations diverses et nombreuses, dans le monde entier, pour infractions contre les lois sur l’environnement. Elles se sont rendues coupables de dommages et désastres naturels pour lesquels elles sont toujours poursuivies.
Le permis de construire de l’usine ALCOA pourtant invalidé pour cause d'études d'impact insuffisantes
La Haute Cour de Justice d’Islande a rendu un arrêt en juin 2005 invalidant le permis de construire de l’usine ALCOA, dans la mesure où cette entreprise n’avait pas procédé à l’évaluation obligatoire des conséquences environnementales de leur projet : et pourtant, la construction continue comme si rien ne s’était passé. Preuve qu’il y a bel et bien quelque chose de pourri dans la République Alumimiumienne d’Islande !
Si le gouvernement fit la sourde oreille aux recommandations des experts en économie d’une part, il refusa aussi surtout d’écouter les géologues islandais et américains qui le mirent en garde contre le choix du lieu d’implantation des barrages. Certains rapports furent même falsifiés dans le dos de leurs auteurs afin de manipuler les différentes commissions. Ce que les géologues pointaient, c’était, entre autres danger, le risque très important que l’énorme masse d’eau du bassin de rétention, par son poids, engendre de nombreuses fissures supplémentaires dans la croûte instable de la zone. La conséquence, c’est que les barrages ne pourront sans doute jamais produire toute l’électricité attendue.
Si le gouvernement fit la sourde oreille aux recommandations des experts en économie d’une part, il refusa aussi surtout d’écouter les géologues islandais et américains qui le mirent en garde contre le choix du lieu d’implantation des barrages. Certains rapports furent même falsifiés dans le dos de leurs auteurs afin de manipuler les différentes commissions. Ce que les géologues pointaient, c’était, entre autres danger, le risque très important que l’énorme masse d’eau du bassin de rétention, par son poids, engendre de nombreuses fissures supplémentaires dans la croûte instable de la zone. La conséquence, c’est que les barrages ne pourront sans doute jamais produire toute l’électricité attendue.
L’hydroélectricité = une énergie propre qui pollue plus que l'énergie fossile !
L’ironie, c’est que l’un des arguments principaux en faveur des barrages consiste à dire que l’hydroélectricité est une énergie propre. Or, les réservoirs vont engloutir une végétation qui va pourrir et contribuer, dans une large mesure, à l’émission de gaz à effets de serre. Des études récentes ont montré que les usines hydroélectriques produisent une quantité importante de CO2 et de méthane – certaines produisent même plus de gaz à effet de serre que les usines fonctionnant avec l’énergie fossile.
Le risque est plus important encore : les réservoirs d’eau risquent de ne pas offrir longtemps de matière première pour produire de l’énergie, car à cause des sédiments charriés par l’eau des rivières glacières, les bassins ne tarderont pas à être plein d’une boue inutile et néfaste dans un barrage. De plus, le niveau sans cesse variable des bassins laissera souvent s’échapper des grandes quantités de limon, provoquant des tempêtes de poussière tandis que le sevrage d’eau d’une partie de la région accélèrera le phénomène de désertification et d’érosion qui condamne à terme une partie de la végétation des régions tout autour.
Il va de soi, en outre, qu’en privant le milieu marin du limon apporté normalement par les rivières glacières, on menace à moyen terme les ressources de la pêche islandaise, qui est l’une des industries les plus importantes de l’île. Les conséquences de ces barrages sont donc nombreuses et toutes désastreuses écologiquement, géologiquement, socialement et économiquement.
Malgré un rapport de la Commission mondiale des barrages (WCD – constituée d’experts internationaux indépendants) en 2000, qui apportait des conseils sur la planification, la conception, la construction et la mise hors service des barrages. Ceux-ci continuent « à causer des dégâts sociaux et environnementaux excessifs »
Le WWF considère le projet Karahnjukar comme l’un des barrages les plus nocifs au monde.
Le risque est plus important encore : les réservoirs d’eau risquent de ne pas offrir longtemps de matière première pour produire de l’énergie, car à cause des sédiments charriés par l’eau des rivières glacières, les bassins ne tarderont pas à être plein d’une boue inutile et néfaste dans un barrage. De plus, le niveau sans cesse variable des bassins laissera souvent s’échapper des grandes quantités de limon, provoquant des tempêtes de poussière tandis que le sevrage d’eau d’une partie de la région accélèrera le phénomène de désertification et d’érosion qui condamne à terme une partie de la végétation des régions tout autour.
Il va de soi, en outre, qu’en privant le milieu marin du limon apporté normalement par les rivières glacières, on menace à moyen terme les ressources de la pêche islandaise, qui est l’une des industries les plus importantes de l’île. Les conséquences de ces barrages sont donc nombreuses et toutes désastreuses écologiquement, géologiquement, socialement et économiquement.
Malgré un rapport de la Commission mondiale des barrages (WCD – constituée d’experts internationaux indépendants) en 2000, qui apportait des conseils sur la planification, la conception, la construction et la mise hors service des barrages. Ceux-ci continuent « à causer des dégâts sociaux et environnementaux excessifs »
Le WWF considère le projet Karahnjukar comme l’un des barrages les plus nocifs au monde.
Des conditions de travail scandaleuses.
Il faut ici mentionner le sort fait aux ouvriers d’Impregilo, le maître d’œuvre italien du projet Kárahnjúkar : ils travaillent dans des conditions d’hygiène et de danger inadmissibles dans un pays développé.
Les syndicats islandais n’ont cessé depuis le début du chantier de dénoncer ces conditions de travail scandaleuses. Or, Impregilo a été autorisé à enfreindre la loi. En faisant venir ces ouvriers de l’étranger, le gouvernement accepte que soit remis en cause les conventions sociales qui assurent la paix sociale dans ce pays depuis son indépendance.
Les syndicats islandais n’ont cessé depuis le début du chantier de dénoncer ces conditions de travail scandaleuses. Or, Impregilo a été autorisé à enfreindre la loi. En faisant venir ces ouvriers de l’étranger, le gouvernement accepte que soit remis en cause les conventions sociales qui assurent la paix sociale dans ce pays depuis son indépendance.
SOS international = C’est notre dernière chance pour empêcher cet écocide.
Suite à une certaine indifférence de la population et des médias islandais concernant les questions que soulève un tel projet, des environnementalistes islandais ont lancé un SOS international en 2004.
Celui-ci se concrétisa bientôt par un camp de protestation, réunissant, l’été dernier, des activistes du monde entier, sur le site en danger.
En dépit d’une surveillance policière oppressante, la violence et les menaces déployées envers les manifestants, le camp eût un grand impact sur l’opinion publique et remis la question de Karahnjukar à l’ordre du jour.
Aujourd’hui, Saving Iceland, dans le cadre de sa Tournée Européenne, a organisé une rencontre à l’Assemblée Nationale invitée par l’ACME et soutenue dans sa démarche par SOS-Loire Vivante et l’European Rivers Network.
A l’issue de cette réunion, il a été retenu le principe qu’une délégation française autour de la Fondation France Libertés et de sa Présidente, Danielle Mitterrand, et d'élus français se rendrait les 22 et 23 juillet 2006 au prochain camp de protestation qui débutera le 21 juillet 2006 et une conférence publique serait organisée dans la capitale islandaise, Reykjavik.
Ce camp international ne se bat pas seulement contre le barrage de Karahnjukar mais contre la destruction pure et simple de la dernière région encore sauvage d’Europe par l’Industrie Lourde.
Celui-ci se concrétisa bientôt par un camp de protestation, réunissant, l’été dernier, des activistes du monde entier, sur le site en danger.
En dépit d’une surveillance policière oppressante, la violence et les menaces déployées envers les manifestants, le camp eût un grand impact sur l’opinion publique et remis la question de Karahnjukar à l’ordre du jour.
Aujourd’hui, Saving Iceland, dans le cadre de sa Tournée Européenne, a organisé une rencontre à l’Assemblée Nationale invitée par l’ACME et soutenue dans sa démarche par SOS-Loire Vivante et l’European Rivers Network.
A l’issue de cette réunion, il a été retenu le principe qu’une délégation française autour de la Fondation France Libertés et de sa Présidente, Danielle Mitterrand, et d'élus français se rendrait les 22 et 23 juillet 2006 au prochain camp de protestation qui débutera le 21 juillet 2006 et une conférence publique serait organisée dans la capitale islandaise, Reykjavik.
Ce camp international ne se bat pas seulement contre le barrage de Karahnjukar mais contre la destruction pure et simple de la dernière région encore sauvage d’Europe par l’Industrie Lourde.
Nos revendications sont les suivantes :

- L’arrêt immédiat de la construction des barrages de Kárahnjúkar.
- Une enquête sur la manière dont la recherche scientifique a été détournée et sur la manière dont les décisions furent prises de manière autocratique.
- Une publication de tous les projets d’industrie lourde en cours afin qu’une consultation de la population soit conduite à propos du patrimoine national !