publiée le 1 Décembre 2008
C'est l'occasion de ne plus confier leur eau au privé et de la faire distribuer directement par la régie publique de l'agglomération (qui distribue déjà à Rouen, Grand-Quevilly, Darnétal, Fontaine-sous-Préaux et Saint-Martin-du-Vivier).
L'appel est largement signé (Collectif pour une Eau Publique; Croc'Eau; CNL; Union locale CSF Agglo Rouen; UFC – Que Choisir Ligue des Droits de l'Homme; UD-CGT 76; FSU 76; Union Syndicale Solidaires 76; Sections PCF de Petit-Quevilly, Sotteville, Saint-Etienne-du-Rouvray, Rouen; "Groupe des élus communistes et citoyens de Rouen"; Les Alternatifs; LCR; NPA Rouen Agglo; Sotteville à gauche vraiment; Droits de Cité (SER); 100% Quevillais; Défendre et Développer la Démocratie; Alternative Libertaire; Attac Rouen Agglo; UD FO; AFOC; Les Verts de Haute-Normandie; Comité Rouen Agglo du MRC; Groupe des élus Verts et apparentés au conseil de l'agglomération rouennaise)
Mais Fabius se fait tirer l'oreille...
C'est l'occasion de ne plus confier leur eau au privé et de la faire distribuer directement par la régie publique de l'agglomération (qui distribue déjà à Rouen, Grand-Quevilly, Darnétal, Fontaine-sous-Préaux et Saint-Martin-du-Vivier).
L'appel est largement signé (Collectif pour une Eau Publique; Croc'Eau; CNL; Union locale CSF Agglo Rouen; UFC – Que Choisir Ligue des Droits de l'Homme; UD-CGT 76; FSU 76; Union Syndicale Solidaires 76; Sections PCF de Petit-Quevilly, Sotteville, Saint-Etienne-du-Rouvray, Rouen; "Groupe des élus communistes et citoyens de Rouen"; Les Alternatifs; LCR; NPA Rouen Agglo; Sotteville à gauche vraiment; Droits de Cité (SER); 100% Quevillais; Défendre et Développer la Démocratie; Alternative Libertaire; Attac Rouen Agglo; UD FO; AFOC; Les Verts de Haute-Normandie; Comité Rouen Agglo du MRC; Groupe des élus Verts et apparentés au conseil de l'agglomération rouennaise)
Mais Fabius se fait tirer l'oreille...
Voici le communiqué des partisans d'une eau publique en banlieue sud (et ailleurs !) :
Rouen, le 26 novembre 2008 : Appel pour une eau publique en banlieue sud
Aujourd'hui, nous vous présentons un appel pour une eau publique en banlieue sud.
Cet appel est porté par un large front associatif, syndical et politique.
Que souhaitons-nous ? - Un vrai débat. Nous voulons un vrai débat sur le sujet.
Le rythme de réflexion et de décision qui nous a été proposé par Laurent Fabius, lors du dernier Observatoire de l'eau, n'est pas satisfaisant : une étude décidée mi- novembre, publiée mi-décembre, pour une décision en Bureau d'agglomération en janvier. Soit un débat de quelques semaines pendant les fêtes de fin d'année. Ce n'est pas acceptable.
Il faut laisser un temps pour le débat dans les conseils municipaux concernés et au conseil d'agglomération. Il faut laisser le temps pour la confrontation des points de vue, des expériences et des propositions.
- Un vrai service public. Si nous nous réjouissons de l'abandon de l'idée de nouvelles délégations de service public, nous ne souhaitons pas voir le privé, chassé par la porte, revenir par la fenêtre.
En effet, Laurent Fabius nous a annoncé qu'il réflechissait à d'autres formules qui reviennent en fait à confier à nouveau notre eau à des entreprises privées, sous une forme ou sous une autre ("marchés d'exploitation", que Laurent Fabius rebaptise "régie contrôlée"...).
Nous pensons qu'il faut un vrai service public de l'eau, avec une distribution en régie directe, par le personnel de la régie d'agglomération, renforcé en effectif et en moyens.
C'est la seule garantie pour que l'usager ne paye que l'eau (et pas les profits des actionnaires d'une entreprise privée) et pour que la collectivité puisse, en toute indépendance, maîtriser sa politique de l'eau.
C'est dire si la politique mise en oeuvre par Bertrand Delnoé à Paris nous intéresse : mise ne place d'une distribution en régie directe, reprise des personnels des entreprises privées par la ville, à avantages égaux...
Qu'allons-nous faire ?
Nous allons maintenant populariser notre appel, par des distributions sur les marchés et devant les centres commerciaux des communes de la banlieue sud.
Nous serons présents lors du prochain conseil d'agglomération, pour remettre notre appel et une lettre aux conseillers d'agglomération.
Nous préparons enfin une grande réunion publique, début janvier
Aujourd'hui, nous vous présentons un appel pour une eau publique en banlieue sud.
Cet appel est porté par un large front associatif, syndical et politique.
Que souhaitons-nous ? - Un vrai débat. Nous voulons un vrai débat sur le sujet.
Le rythme de réflexion et de décision qui nous a été proposé par Laurent Fabius, lors du dernier Observatoire de l'eau, n'est pas satisfaisant : une étude décidée mi- novembre, publiée mi-décembre, pour une décision en Bureau d'agglomération en janvier. Soit un débat de quelques semaines pendant les fêtes de fin d'année. Ce n'est pas acceptable.
Il faut laisser un temps pour le débat dans les conseils municipaux concernés et au conseil d'agglomération. Il faut laisser le temps pour la confrontation des points de vue, des expériences et des propositions.
- Un vrai service public. Si nous nous réjouissons de l'abandon de l'idée de nouvelles délégations de service public, nous ne souhaitons pas voir le privé, chassé par la porte, revenir par la fenêtre.
En effet, Laurent Fabius nous a annoncé qu'il réflechissait à d'autres formules qui reviennent en fait à confier à nouveau notre eau à des entreprises privées, sous une forme ou sous une autre ("marchés d'exploitation", que Laurent Fabius rebaptise "régie contrôlée"...).
Nous pensons qu'il faut un vrai service public de l'eau, avec une distribution en régie directe, par le personnel de la régie d'agglomération, renforcé en effectif et en moyens.
C'est la seule garantie pour que l'usager ne paye que l'eau (et pas les profits des actionnaires d'une entreprise privée) et pour que la collectivité puisse, en toute indépendance, maîtriser sa politique de l'eau.
C'est dire si la politique mise en oeuvre par Bertrand Delnoé à Paris nous intéresse : mise ne place d'une distribution en régie directe, reprise des personnels des entreprises privées par la ville, à avantages égaux...
Qu'allons-nous faire ?
Nous allons maintenant populariser notre appel, par des distributions sur les marchés et devant les centres commerciaux des communes de la banlieue sud.
Nous serons présents lors du prochain conseil d'agglomération, pour remettre notre appel et une lettre aux conseillers d'agglomération.
Nous préparons enfin une grande réunion publique, début janvier