Climat-Pillage des ressources naturelles
Justice et paix pour les habitants de Ben S’mim !
Le Maroc, un des pays les plus durement touchés par le changement climatique, vit dans un état de pénurie chronique d’eau. La région montagneuse du Moyen Atlas, autrefois considérée comme un « château d’eau », voit ses lacs s’assécher et ses sources se tarir d’autant plus vite que des prélèvements massifs de cette ressource vitale sont effectués pour l’agriculture intensive destinée principalement à l’exportation et à de gros propriétaires fonciers.
Dans cette situation déjà préoccupante, les habitants de Ben S’mim sont confrontés à une menace supplémentaire : l’appropriation privée de l’unique source qui alimente leur petit village, au profit de particuliers portant un projet de mise en bouteilles de leur eau ! En ce sens, il est humainement et politiquement insupportable de voir des affairistes profiter de la raréfaction de l’eau pour s’enrichir davantage au détriment de populations marginalisées et sinistrées.
Pour imposer cette entreprise prédatrice, une véritable guerre a été déclarée aux habitants, victimes de toutes sortes de menaces et de la répression des autorités locales en vue de leur faire accepter l’inacceptable, soit la mise en service de l’usine et la mort de leur village. Certains ont même été condamnés à des peines de prison avec sursis et à des amendes importantes (70.000 Dh, soit l’équivalent de 35 fois le SMIG au Maroc), et d’autres sont encore poursuivis pour avoir participé à des manifestations pacifiques où ils ont exprimé – avec le soutien d’ONG nationales et internationales dont ACME-Maroc, ACME-France, Aquattac, ATTAC-Maroc, l’AMDH, etc…- leur refus de cette perspective.
Il faut que la paix revienne à Ben S’mim avec la relaxe de tous les inculpés.
Il faut que la justice aussi soit rétablie avec l’arrêt définitif du projet de mise en bouteilles des eaux de ce village.
Et, pour la paix et la justice, il faut adopter une politique effective de développement économique et social de la région pour la sortir de la marginalisation et de la pauvreté absolue dans lesquelles elle est plongée. De même qu’il faut aider les habitants pour compenser les pertes qu’ils ont déjà subies avec le réchauffement climatique dont ils sont les premières victimes.
Justice et paix pour les habitants de Ben S’mim !
Le Maroc, un des pays les plus durement touchés par le changement climatique, vit dans un état de pénurie chronique d’eau. La région montagneuse du Moyen Atlas, autrefois considérée comme un « château d’eau », voit ses lacs s’assécher et ses sources se tarir d’autant plus vite que des prélèvements massifs de cette ressource vitale sont effectués pour l’agriculture intensive destinée principalement à l’exportation et à de gros propriétaires fonciers.
Dans cette situation déjà préoccupante, les habitants de Ben S’mim sont confrontés à une menace supplémentaire : l’appropriation privée de l’unique source qui alimente leur petit village, au profit de particuliers portant un projet de mise en bouteilles de leur eau ! En ce sens, il est humainement et politiquement insupportable de voir des affairistes profiter de la raréfaction de l’eau pour s’enrichir davantage au détriment de populations marginalisées et sinistrées.
Pour imposer cette entreprise prédatrice, une véritable guerre a été déclarée aux habitants, victimes de toutes sortes de menaces et de la répression des autorités locales en vue de leur faire accepter l’inacceptable, soit la mise en service de l’usine et la mort de leur village. Certains ont même été condamnés à des peines de prison avec sursis et à des amendes importantes (70.000 Dh, soit l’équivalent de 35 fois le SMIG au Maroc), et d’autres sont encore poursuivis pour avoir participé à des manifestations pacifiques où ils ont exprimé – avec le soutien d’ONG nationales et internationales dont ACME-Maroc, ACME-France, Aquattac, ATTAC-Maroc, l’AMDH, etc…- leur refus de cette perspective.
Il faut que la paix revienne à Ben S’mim avec la relaxe de tous les inculpés.
Il faut que la justice aussi soit rétablie avec l’arrêt définitif du projet de mise en bouteilles des eaux de ce village.
Et, pour la paix et la justice, il faut adopter une politique effective de développement économique et social de la région pour la sortir de la marginalisation et de la pauvreté absolue dans lesquelles elle est plongée. De même qu’il faut aider les habitants pour compenser les pertes qu’ils ont déjà subies avec le réchauffement climatique dont ils sont les premières victimes.