A la suite de la publication par le journal Akhbar El Yaoum à la Une de son numéro daté du 25 mars d'un article portant de graves accusations portant sur le versement indu par la Mairie de Tanger de 7 milliards de centimes (70 millions de Dirhams) et sur le chantage qui l'a accompagné ainsi que sur les ingérences présumées injustifiées de la part de l'ambassadeur du Maroc à Paris dans ce dossier, ACME-Maroc demande:
& L'ouverture d'une enquête judiciaire par les procureurs du roi auprès des juridictions compétentes à Tanger et à Rabat au sujet de cette affaire qui trouble un peu plus l'opinion publique marocaine au sujet du fonctionnement de la Gestion déléguée de l'eau, de l'électricité et de l'assainissement à Tanger.
& La même enquête devrait chercher à en savoir davantage sur le pourquoi d'une telle exigence de la part du ministère de l'Intérieur, en la personne du Directeur des finances locales à la Direction générale des Collectivités locale au profit vis-vis de la Mairie de Tanger au profit de l'entreprise privée délégataire d'un service public.
& Elle devrait aussi conduire à élucider les motifs de l'intervention de l'ambassadeur du Maroc pour le compte de la même société, Véolia en l'occurrence.
& Elle devrait de même élucider le rôle et les motivations du ministre de l'Intérieur en place en 2002 - actuel ambassadeur du Maroc en France - dans la cession de la gestion de la distribution de l'eau, de l'électricité et de l'assainissement à Tanger au profit de Véolia.