
2006 a commencé par un Comité National de l'Eau en présence de la ministre de l'écologie, Nelly Olin. Quelques flocons de neige sur Paris mais chacun était invité à se projeter dans un été 2006 de grande sécheresse. D'ores et déjà, "la situation est très inquiétante et nous n'avons pas aujourd'hui un grand optimisme sur une sortie de crise", a annoncé la ministre. L'automne 2005 a été aride, alors que la France a déjà connu trois années de faibles précipitations. "Il manque entre un tiers et 50% des pluies sur une large partie du territoire. Même s'il devait pleuvoir d'une manière régulière jusqu'à fin mars, nous n'atteindrons pas une situation normale, a-t-elle poursuivi. Actuellement, les barrages ne sont remplis qu'à moitié de leurs capacités, alors que six départements - c'est du jamais vu !".
De façon paradoxale, plus tard, le Directeur de l'eau devait s'inquiéter des probables inondations à venir. Une crue "centenaire" sur la région parisienne isolerait plusieurs millions de personnes et coûterait 20 milliards d'euros. La lutte passe par l'aménagement des zones d'expansion des crues et l'entretien des digues existantes. Encore faudrait-il prendre des mesures en rapport avec la dimension du problème. Il existe 10 000 kms de digues dont 5000 kms réellement "stratégiques". Pourtant les budgets de 50 millions d'euros investis ne permettent d'en entretenir que 2000 kms, il faudrait les porter à 100 millions, l'équivalent de quelques kilomètres d'autoroutes...
Sécheresse et inondations combinées : à l'évidence, nous sommes entrés de pleins pieds dans l'ère du réchauffement planétaire.
Un ordre du jour chargé :
- Projet de loi sur l'eau.
- financement de la politique de l'eau.
- Politique de prévention des inondations.
- Textes d'application de la DCE.
- Coopération décentralisée.
- Système d'information sur l'eau.
- Redevances des Agences de l'eau.
Pour plus de détails voir ICI
De façon paradoxale, plus tard, le Directeur de l'eau devait s'inquiéter des probables inondations à venir. Une crue "centenaire" sur la région parisienne isolerait plusieurs millions de personnes et coûterait 20 milliards d'euros. La lutte passe par l'aménagement des zones d'expansion des crues et l'entretien des digues existantes. Encore faudrait-il prendre des mesures en rapport avec la dimension du problème. Il existe 10 000 kms de digues dont 5000 kms réellement "stratégiques". Pourtant les budgets de 50 millions d'euros investis ne permettent d'en entretenir que 2000 kms, il faudrait les porter à 100 millions, l'équivalent de quelques kilomètres d'autoroutes...
Sécheresse et inondations combinées : à l'évidence, nous sommes entrés de pleins pieds dans l'ère du réchauffement planétaire.
Un ordre du jour chargé :
- Projet de loi sur l'eau.
- financement de la politique de l'eau.
- Politique de prévention des inondations.
- Textes d'application de la DCE.
- Coopération décentralisée.
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