L’association « # Balance ton SIAEAG » tient tout d’abord à remercier les services de la Préfecture en charge de l’Eau, ainsi que l’ensemble des Acteurs impliqués et concernés par la problématique de l’eau, Prestataires, Entreprises et les Associations de Défense des droits des Usagers, pour la qualité des échanges et pour l’énorme travail fourni afin de pallier des années d’inertie avec comme l’objectif commun de retrouver au plus vite de l’eau dans nos robinets.
L’objectif de cette réunion était de faire le point sur l’avancée des travaux, d’avoir un éclairage et des informations sur la situation actuelle et la situation future.
L’eau ne revient pas miraculeusement au robinet, c’est le fruit d’un travail titanesque sur le terrain afin de détecter les fuites, les répertorier et apporter des solutions pérennes et fiables.
Ce compte rendu évoque 4 aspects distincts :
1/ Un point sur les travaux effectués sur les Usines de Production
2/ Un point sur la distribution
3/ Un point sur la digitalisation et la relation client du SIAEAG avec ses usagers 4/ Un point sur le SIAEAG et les raisons de la situation actuelle
Partie 1 Un point sur les travaux effectuées sur les usines de production : 1 L’usine de Vernoux :
Tout d’abord l’usine de Vernoux a connu ces derniers temps des problèmes techniques, notamment un problème d’étanchéité a été identifié suite aux travaux de réhabilitation effectués. Ces travaux sont entrepris par le Conseil Départemental, en partenariat avec des entreprises locales spécialisées, ces travaux se poursuivent.
D’ores et déjà, les travaux effectués ont permis de récupérer 120 m3 par heure d’eau. Les travaux se poursuivent en Juillet et Août afin de retrouver un débit maximal, ceux sont des travaux lourds et assez techniques.
2 L’usine de l’Espérance :
L’usine de l’Espérance de Morne à l’Eau a été sécurisée fin Mai. Des pièces spécifiques ont été commandées en Métropole, ces dernières sont actuellement en transit et devraient être installées fin Juillet. L’usine de l’Espérance pourra alors alimenter de manière optimale l’usine de Deshauteurs.
3 Les Salines
Les surpresseurs ont été changés et fonctionnent cependant des travaux annexes doivent encore être entrepris, ces derniers seront effectués fin Juillet.
4/ Réservoir de Mare Gaillard
Le réservoir fonctionne correctement dorénavant, il « marnage » suffisamment c’est-à-dire qu’il se remplit et se vide normalement.
5/ Barthélemy Goyave :
Un changement de pompe a permis de sécuriser ce réservoir également. Pour information, un réservoir se remplit et se vide avec un niveau haut et un niveau bas, si le seuil de sécurité est dépassé alors ce dernier se remplit automatiquement.
Chaque réservoir est géré en fonction de sa zone de consommation.
Partie 2 La Distribution et la qualité de l’eau
1 La distribution
La priorité numéro 1 est la SÉCURISATION du réseau et la recherche de fuites.
Nous tenons ici, tout d’abord à saluer le travail quotidien effectué par les équipes, qui tous les jours sont sur le terrain afin de détecter les fuites, qui parcourent à pied des kilomètres afin de trouver les fuites afin de nous faciliter la vie et de nous rendre de l’eau dans nos robinets. C’est une tâche fastidieuse, dans des conditions difficiles, un grand merci à eux.
Quelques chiffres :
Depuis la réquisition,
- 400 kilomètres de réseau inspectés.
- 1000 fuites détectées
- 400 fuites réparées
Le tout en moins de deux mois... C’est un travail conséquent nécessitant de lourds travaux notamment de terrassement.
- 40 % des fuites sont invisibles et nécessitent donc une main d’œuvre qualifiée et un équipement spécifique. Le réseau en lui-même n’est pas plus défectueux qu’en Métropole !
- 90 % des fuites se trouvent sur les branchements, utilisation de mauvais matériaux sable au lieu de tuf, les branchements ne sont pas suffisamment enterrés, absence de gaine protectrice.
Certains tuyaux seront néanmoins remplacés
- 80 km de réseau sera remplacé soit un remplacement supérieur à la moyenne
La priorité est de se focaliser sur les branchements source de nombreuses fuites et dérangements
- 18 équipes de 2 personnes au quotidien sur le terrain afin d’améliorer le réseau
- 2 nouvelles entreprises mandatées afin de pallier les manquements et d’accélérer encre le processus
d’amélioration et de réparation. Priorité est donnée sur les grosses fuites :
- L’objectif est d’avoir une pression suffisante et continue dans le réseau afin de minimiser les risques d’intrusion d’éléments extérieurs et par la même avoir une eau de qualité.
Ce travail est long, fastidieux, certaines équipes détectent jusqu’à 24 fuites par jour. Ainsi, les tours d’eau ne sont pas une science exacte du fait des nombreuses fuites qu’il reste à réparer.
- Une équipe répare en moyenne deux fuites par jour
- 2000 fuites réparées fin Septembre
- 5 000 fuites à fin Janvier sur 22 zones prioritaires
- 1300 kilomètres de canalisation inspectée d’ici fin Septembre
- Toutes les fuites détectées d’ici fin Septembre
Il y a une nette amélioration sur le réseau même si certains quartiers, sections, communes sont encore fortement impactés. C’est un véritable travail de masse qui est entrepris afin que les tours d’eau soient enfin respectés, et que le réseau s’améliore de façon notable. Pour information, à l’époque, la Générale des Eaux détectait pas moins de
8 000 fuites par an, depuis 2015 cette tâche n’est plus effectuée, il y a eu seulement quelques réparations sur les fuites visibles, ce qui explique en grande partie la situation actuelle (voir Partie 4). Pour rénover l’ensemble des canalisations, plus de trente années seraient nécessaires.
La qualité de l’eau
- Pour la qualité de l’eau, l’ARS édite régulièrement, sur son site internet, les tests effectués et la conformité de l’eau aux normes.
- Au niveau, du SIAEAG il est à noter un manquement grave à ses obligations, ce dernier ne publiant pas depuis 2017 le Rapport Qualité Prix Service, rapport pourtant obligatoire.
L’association # Balance ton SIAEAG a formulé une demande officielle par lettre recommandé afin de recevoir ses rapports.
Le SIAEAG n’a pas daigné nous répondre, aussi devant ce manquement grave, une démarche auprès de la CADA va être entreprise afin de recevoir ces documents, dans le cas où cette démarche n’aboutirait pas une nouvelle démarche auprès du Tribunal Administratif sera de nouveau effectuée.
Pour avoir une eau de qualité, il est nécessaire d’avoir une pression constante dans les canalisations afin que les éléments extérieurs ne puissent s’immiscer rendant ainsi l’eau impropre à la consommation.
Partie 3 Digitalisation et service client
1 La digitalisation :
- Toujours dans le but d’apporter une amélioration au réseau et de mieux maîtriser la pression dans les canalisations, de nouveaux moyens modernes vont être mis en place.
La digitalisation va permettre de mieux contrôler la pression dans le réseau, des capteurs informatiques seront installés tout au long du réseau, ainsi que dans les réservoirs afin de mesurer instantanément la pression de l’eau et d’apporter des correctifs immédiatement. Concrètement, pour la Désirade un contrôle sera fait en amont et en aval de la canalisation, s’il y a une baisse de pression à la sortie cela signifiera qu’il y a une fuite.
Idem pour les réservoirs d’eau.
- Des tablettes seront aussi distribuées aux équipes sur le terrain afin de mieux coordonner leurs travaux et gagner ainsi un temps précieux.
- Un nouveau site web sera également mis en ligne à partir du 6 juillet normalement, nous vous donnerons le lien.
Ce site web est destiné aux usagers de l’eau et permettra à ces derniers de recueillir un maximum d’informations en temps réel sur les fuites sur le réseau, la performance du réseau, le tableau des tours d’eau, etc.
2 Le Service relation clients
Un nouveau centre d’appel téléphonique moderne devait voir le jour, correspondant aux exigences d’aujourd’hui et ce afin d’améliorer le lien entre l’usager et le SIAEAG. Devant le manque de motivation certain, le manque de volonté et les nombreuses exigences, ce projet a été abandonné.
Néanmoins un nouveau serveur téléphonique a été installé dans le but d’améliorer la réception des appels.
Partie 4 Le SIAEAG
Le président du SIAEAG en est également l’ordonnateur, c’est lui qui signe l’ensemble des décisions prises et qui met en place une ligne directive et stratégique. Il est le garant de l’institution et est responsable des décisions prises et doit veiller au bon fonctionnement de l’établissement.
et
Il est l’exécutif du syndicat,
chef des services du
SIAEAG
représente le syndicat en justice. Il
impulse la politique,
met en œuvre la programmation
(technique et
administrative) et
assure la gestion du patrimoine du SIAEAG.
A ce jour, l’organigramme du SIAEAG montre des lacunes dans le circuit décisionnel, à titre d’exemple il n’y a plus de
Directeur Général des Services, plus de Directeurs......
Force est de constater que le SIAEAG n’avait pas de plan de masse pour réparer les fuites. À titre de comparaison la
Générale des Eaux réparait 8
000 fuites sur le réseau par an... et ce que ne faisait pas le SIAEAG qui, depuis 2015, ne
réparait que quelques fuites visibles. Bien évidemment, les fuites invisibles n’étaient pas détectées et il n’y avait pas
de gestion au quotidien du réseau.
Cette inertie, ce manque d’entretien, le manque de matériel adapté, qui a perduré pendant de nombreuses années a
malheureusement entraîné une dégradation du réseau et explique en grande partie toutes les difficultés rencontrées
aujourd’hui.
L’objectif de cette réunion était de faire le point sur l’avancée des travaux, d’avoir un éclairage et des informations sur la situation actuelle et la situation future.
L’eau ne revient pas miraculeusement au robinet, c’est le fruit d’un travail titanesque sur le terrain afin de détecter les fuites, les répertorier et apporter des solutions pérennes et fiables.
Ce compte rendu évoque 4 aspects distincts :
1/ Un point sur les travaux effectués sur les Usines de Production
2/ Un point sur la distribution
3/ Un point sur la digitalisation et la relation client du SIAEAG avec ses usagers 4/ Un point sur le SIAEAG et les raisons de la situation actuelle
Partie 1 Un point sur les travaux effectuées sur les usines de production : 1 L’usine de Vernoux :
Tout d’abord l’usine de Vernoux a connu ces derniers temps des problèmes techniques, notamment un problème d’étanchéité a été identifié suite aux travaux de réhabilitation effectués. Ces travaux sont entrepris par le Conseil Départemental, en partenariat avec des entreprises locales spécialisées, ces travaux se poursuivent.
D’ores et déjà, les travaux effectués ont permis de récupérer 120 m3 par heure d’eau. Les travaux se poursuivent en Juillet et Août afin de retrouver un débit maximal, ceux sont des travaux lourds et assez techniques.
2 L’usine de l’Espérance :
L’usine de l’Espérance de Morne à l’Eau a été sécurisée fin Mai. Des pièces spécifiques ont été commandées en Métropole, ces dernières sont actuellement en transit et devraient être installées fin Juillet. L’usine de l’Espérance pourra alors alimenter de manière optimale l’usine de Deshauteurs.
3 Les Salines
Les surpresseurs ont été changés et fonctionnent cependant des travaux annexes doivent encore être entrepris, ces derniers seront effectués fin Juillet.
4/ Réservoir de Mare Gaillard
Le réservoir fonctionne correctement dorénavant, il « marnage » suffisamment c’est-à-dire qu’il se remplit et se vide normalement.
5/ Barthélemy Goyave :
Un changement de pompe a permis de sécuriser ce réservoir également. Pour information, un réservoir se remplit et se vide avec un niveau haut et un niveau bas, si le seuil de sécurité est dépassé alors ce dernier se remplit automatiquement.
Chaque réservoir est géré en fonction de sa zone de consommation.
Partie 2 La Distribution et la qualité de l’eau
1 La distribution
La priorité numéro 1 est la SÉCURISATION du réseau et la recherche de fuites.
Nous tenons ici, tout d’abord à saluer le travail quotidien effectué par les équipes, qui tous les jours sont sur le terrain afin de détecter les fuites, qui parcourent à pied des kilomètres afin de trouver les fuites afin de nous faciliter la vie et de nous rendre de l’eau dans nos robinets. C’est une tâche fastidieuse, dans des conditions difficiles, un grand merci à eux.
Quelques chiffres :
Depuis la réquisition,
- 400 kilomètres de réseau inspectés.
- 1000 fuites détectées
- 400 fuites réparées
Le tout en moins de deux mois... C’est un travail conséquent nécessitant de lourds travaux notamment de terrassement.
- 40 % des fuites sont invisibles et nécessitent donc une main d’œuvre qualifiée et un équipement spécifique. Le réseau en lui-même n’est pas plus défectueux qu’en Métropole !
- 90 % des fuites se trouvent sur les branchements, utilisation de mauvais matériaux sable au lieu de tuf, les branchements ne sont pas suffisamment enterrés, absence de gaine protectrice.
Certains tuyaux seront néanmoins remplacés
- 80 km de réseau sera remplacé soit un remplacement supérieur à la moyenne
La priorité est de se focaliser sur les branchements source de nombreuses fuites et dérangements
- 18 équipes de 2 personnes au quotidien sur le terrain afin d’améliorer le réseau
- 2 nouvelles entreprises mandatées afin de pallier les manquements et d’accélérer encre le processus
d’amélioration et de réparation. Priorité est donnée sur les grosses fuites :
- L’objectif est d’avoir une pression suffisante et continue dans le réseau afin de minimiser les risques d’intrusion d’éléments extérieurs et par la même avoir une eau de qualité.
Ce travail est long, fastidieux, certaines équipes détectent jusqu’à 24 fuites par jour. Ainsi, les tours d’eau ne sont pas une science exacte du fait des nombreuses fuites qu’il reste à réparer.
- Une équipe répare en moyenne deux fuites par jour
- 2000 fuites réparées fin Septembre
- 5 000 fuites à fin Janvier sur 22 zones prioritaires
- 1300 kilomètres de canalisation inspectée d’ici fin Septembre
- Toutes les fuites détectées d’ici fin Septembre
Il y a une nette amélioration sur le réseau même si certains quartiers, sections, communes sont encore fortement impactés. C’est un véritable travail de masse qui est entrepris afin que les tours d’eau soient enfin respectés, et que le réseau s’améliore de façon notable. Pour information, à l’époque, la Générale des Eaux détectait pas moins de
8 000 fuites par an, depuis 2015 cette tâche n’est plus effectuée, il y a eu seulement quelques réparations sur les fuites visibles, ce qui explique en grande partie la situation actuelle (voir Partie 4). Pour rénover l’ensemble des canalisations, plus de trente années seraient nécessaires.
La qualité de l’eau
- Pour la qualité de l’eau, l’ARS édite régulièrement, sur son site internet, les tests effectués et la conformité de l’eau aux normes.
- Au niveau, du SIAEAG il est à noter un manquement grave à ses obligations, ce dernier ne publiant pas depuis 2017 le Rapport Qualité Prix Service, rapport pourtant obligatoire.
L’association # Balance ton SIAEAG a formulé une demande officielle par lettre recommandé afin de recevoir ses rapports.
Le SIAEAG n’a pas daigné nous répondre, aussi devant ce manquement grave, une démarche auprès de la CADA va être entreprise afin de recevoir ces documents, dans le cas où cette démarche n’aboutirait pas une nouvelle démarche auprès du Tribunal Administratif sera de nouveau effectuée.
Pour avoir une eau de qualité, il est nécessaire d’avoir une pression constante dans les canalisations afin que les éléments extérieurs ne puissent s’immiscer rendant ainsi l’eau impropre à la consommation.
Partie 3 Digitalisation et service client
1 La digitalisation :
- Toujours dans le but d’apporter une amélioration au réseau et de mieux maîtriser la pression dans les canalisations, de nouveaux moyens modernes vont être mis en place.
La digitalisation va permettre de mieux contrôler la pression dans le réseau, des capteurs informatiques seront installés tout au long du réseau, ainsi que dans les réservoirs afin de mesurer instantanément la pression de l’eau et d’apporter des correctifs immédiatement. Concrètement, pour la Désirade un contrôle sera fait en amont et en aval de la canalisation, s’il y a une baisse de pression à la sortie cela signifiera qu’il y a une fuite.
Idem pour les réservoirs d’eau.
- Des tablettes seront aussi distribuées aux équipes sur le terrain afin de mieux coordonner leurs travaux et gagner ainsi un temps précieux.
- Un nouveau site web sera également mis en ligne à partir du 6 juillet normalement, nous vous donnerons le lien.
Ce site web est destiné aux usagers de l’eau et permettra à ces derniers de recueillir un maximum d’informations en temps réel sur les fuites sur le réseau, la performance du réseau, le tableau des tours d’eau, etc.
2 Le Service relation clients
Un nouveau centre d’appel téléphonique moderne devait voir le jour, correspondant aux exigences d’aujourd’hui et ce afin d’améliorer le lien entre l’usager et le SIAEAG. Devant le manque de motivation certain, le manque de volonté et les nombreuses exigences, ce projet a été abandonné.
Néanmoins un nouveau serveur téléphonique a été installé dans le but d’améliorer la réception des appels.
Partie 4 Le SIAEAG
Le président du SIAEAG en est également l’ordonnateur, c’est lui qui signe l’ensemble des décisions prises et qui met en place une ligne directive et stratégique. Il est le garant de l’institution et est responsable des décisions prises et doit veiller au bon fonctionnement de l’établissement.
et
Il est l’exécutif du syndicat,
chef des services du
SIAEAG
représente le syndicat en justice. Il
impulse la politique,
met en œuvre la programmation
(technique et
administrative) et
assure la gestion du patrimoine du SIAEAG.
A ce jour, l’organigramme du SIAEAG montre des lacunes dans le circuit décisionnel, à titre d’exemple il n’y a plus de
Directeur Général des Services, plus de Directeurs......
Force est de constater que le SIAEAG n’avait pas de plan de masse pour réparer les fuites. À titre de comparaison la
Générale des Eaux réparait 8
000 fuites sur le réseau par an... et ce que ne faisait pas le SIAEAG qui, depuis 2015, ne
réparait que quelques fuites visibles. Bien évidemment, les fuites invisibles n’étaient pas détectées et il n’y avait pas
de gestion au quotidien du réseau.
Cette inertie, ce manque d’entretien, le manque de matériel adapté, qui a perduré pendant de nombreuses années a
malheureusement entraîné une dégradation du réseau et explique en grande partie toutes les difficultés rencontrées
aujourd’hui.