
La gestion de cette convention par la société Château d’Eau pose des problèmes récurrents, tant sur la tenue des stocks de bonbonnes et la régularité des contrôles sanitaires que sur la gestion du personnel.
Un vœu a été adopté par le Conseil de Paris en novembre 2005 sur proposition des éluEs communistes, pointant les dysfonctionnements et définissant des orientations pour y remédier.
Or ces problèmes perdurent, notamment dans la gestion du personnel, ce qui a amené les salariés à conduire une grève depuis le 31 mai dernier. Ils revendiquent une augmentation salariale (les salaires sont très bas et il n’y a eu aucune augmentation depuis 2004, intervenue suite à une grève de cinq semaines) et dénoncent les mauvaises relations sociales dans l’entreprise, avec un manque de dialogue tant sur les salaires que sur les conditions de travail et la pénibilité.
D’autre part les contrôles sanitaires ne sont pas sans défaut : ainsi le vendredi 15 juin dernier, suite à une panne, l’eau de la cuve a stagné pendant près de 24h. Dans ce cas là, le protocole fixe de vider la cuve et d’effectuer une désinfection. Or cela n’a pas été respecté et la DDASS, alertée par les salariés grévistes, est venue prélever des bonbonnes pour effectuer un contrôle à posteriori.
Quand aux stocks d’eau, objet même de la convention, ils sont pour le moins irrégulièrement tenus et seraient quasi inexistants à ce jour.
De plus les personnels sont inquiets des conséquences du rachat de Château d’Eau qui serait prévu en juillet par le groupe israélien MEY EDEN SPRING, les précédents rachats s’étant soldés par des licenciements (200 entre 2004 et 2006). Cette inquiétude intervient sur fond d’incertitude sur l’avenir après la fin de la convention en 2010.
Il n’est pas acceptable qu’une société chargée par la Ville, via la SEM Eau de Paris, d’une mission de service public se comporte de cette façon avec ses salariés et soit incapable de mettre en place un dialogue social. Le manque de transparence sur la composition du capital et sur les comptes de groupe ainsi que la non tenue des stocks d’eau et les incidents de non respect des normes sanitaires ne sont pas non plus acceptables.
Aussi le Conseil de Paris, sur proposition de Catherine Gégout, Pierre Mansat et les éluEs du groupe communiste émet le vœu :
Un vœu a été adopté par le Conseil de Paris en novembre 2005 sur proposition des éluEs communistes, pointant les dysfonctionnements et définissant des orientations pour y remédier.
Or ces problèmes perdurent, notamment dans la gestion du personnel, ce qui a amené les salariés à conduire une grève depuis le 31 mai dernier. Ils revendiquent une augmentation salariale (les salaires sont très bas et il n’y a eu aucune augmentation depuis 2004, intervenue suite à une grève de cinq semaines) et dénoncent les mauvaises relations sociales dans l’entreprise, avec un manque de dialogue tant sur les salaires que sur les conditions de travail et la pénibilité.
D’autre part les contrôles sanitaires ne sont pas sans défaut : ainsi le vendredi 15 juin dernier, suite à une panne, l’eau de la cuve a stagné pendant près de 24h. Dans ce cas là, le protocole fixe de vider la cuve et d’effectuer une désinfection. Or cela n’a pas été respecté et la DDASS, alertée par les salariés grévistes, est venue prélever des bonbonnes pour effectuer un contrôle à posteriori.
Quand aux stocks d’eau, objet même de la convention, ils sont pour le moins irrégulièrement tenus et seraient quasi inexistants à ce jour.
De plus les personnels sont inquiets des conséquences du rachat de Château d’Eau qui serait prévu en juillet par le groupe israélien MEY EDEN SPRING, les précédents rachats s’étant soldés par des licenciements (200 entre 2004 et 2006). Cette inquiétude intervient sur fond d’incertitude sur l’avenir après la fin de la convention en 2010.
Il n’est pas acceptable qu’une société chargée par la Ville, via la SEM Eau de Paris, d’une mission de service public se comporte de cette façon avec ses salariés et soit incapable de mettre en place un dialogue social. Le manque de transparence sur la composition du capital et sur les comptes de groupe ainsi que la non tenue des stocks d’eau et les incidents de non respect des normes sanitaires ne sont pas non plus acceptables.
Aussi le Conseil de Paris, sur proposition de Catherine Gégout, Pierre Mansat et les éluEs du groupe communiste émet le vœu :
- - que le Maire de Paris intervienne, en lien avec la SEM Eau de Paris, pour que le dialogue social soit immédiatement engagé avec les personnels,
- - que la société Château d’eau indique d’urgence ses intentions concernant le rachat prévu et ses incidences éventuelles sur les personnels,
- - qu’un rapport soit fourni sur les incidents intervenus en 2007 ayant pu avoir des conséquences sur le plan sanitaire,
- - qu’un état journalier de la tenue des stocks soit fourni pour l’année 2007.