
En effet, selon le SEDIF, ses ventes d’eau s’élèvent à 409.5 millions d’euros et elles ne représentent seulement que 43.5 % des sommes demandées aux abonnés. Comment ce pactole de trésorerie est-il géré ? Elus et abonnés ont droit de le savoir de manière très précise.
VEOLIA, collecteur de contributions publiques, réalise un chiffre d’affaires au moins 3 fois supérieur aux prestations techniques concernant l’exploitation du service de distribution d’eau.
Quelle comptabilité peut présenter VEOLIA justifiant qu’il n’y a aucun décalage notable entre les rentrées de fonds et les sorties vers les caisses publiques bénéficiaires des contributions publiques.
Pour les seules ventes d’eau du SEDIF, le Juge des comptes a relevé depuis longtemps que le régisseur conservait des fonds qui auraient dû être sur le compte au Trésor à la disposition du Syndicat, d’où un avantage indû de plusieurs millions d’euros.
En prenant en considération l’ensemble des contributions facturées, à combien peut se chiffrer l’incidence financière du décalage « entrées-sorties ?». En cas de décalage important, cette incidence atteindrait vite des dizaines de millions d’euros.
Curieusement, la comptabilité de l’encaissement des contributions publiques de l’eau et de l’assainissement ne semble pas avoir retenu toute l’attention indispensable des experts. Les coûteux rapports d’expertises doivent donc encore être complétés.
La gestion des fonds publics implique une rigueur sans faille. On ne peut pas demeurer devant ce trou noir. Les délégués ne sont pas encore suffisamment informés pour se prononcer sur le mode de gestion à retenir.
VEOLIA, collecteur de contributions publiques, réalise un chiffre d’affaires au moins 3 fois supérieur aux prestations techniques concernant l’exploitation du service de distribution d’eau.
Quelle comptabilité peut présenter VEOLIA justifiant qu’il n’y a aucun décalage notable entre les rentrées de fonds et les sorties vers les caisses publiques bénéficiaires des contributions publiques.
Pour les seules ventes d’eau du SEDIF, le Juge des comptes a relevé depuis longtemps que le régisseur conservait des fonds qui auraient dû être sur le compte au Trésor à la disposition du Syndicat, d’où un avantage indû de plusieurs millions d’euros.
En prenant en considération l’ensemble des contributions facturées, à combien peut se chiffrer l’incidence financière du décalage « entrées-sorties ?». En cas de décalage important, cette incidence atteindrait vite des dizaines de millions d’euros.
Curieusement, la comptabilité de l’encaissement des contributions publiques de l’eau et de l’assainissement ne semble pas avoir retenu toute l’attention indispensable des experts. Les coûteux rapports d’expertises doivent donc encore être complétés.
La gestion des fonds publics implique une rigueur sans faille. On ne peut pas demeurer devant ce trou noir. Les délégués ne sont pas encore suffisamment informés pour se prononcer sur le mode de gestion à retenir.