Véolia Eau, délégataire historique ou Suez Environnement ?

Le résultat de l’appel d’offres pour le renouvellement du contrat de délégation de service public pour l’alimentation en eau potable des 144 communes ne sera pas connu avant la fin juin, mais suscite l’inquiétude des salariés de Véolia-Eau.
Quel que soit le vainqueur, il y a aura une baisse d’effectif , présume Sylvain Chiche, secrétaire général du syndicat CGT Veolia Eau Banlieue de Paris, le syndicat à l’origine de l’appel à la grève qui a débutée depuis le 15 mars minuit.
Les salariés de Veolia eau s’inquiètent des économies imposées pour conserver ce marché. Ces agents, dont le statut est assimilé à ceux de la ville Paris se sentent trahis par le Sedif et par son propos récurrent :
La société repreneuse fera son affaire des salariés
Ils craignent de perdre certains avantages liés à leurs statut tels que prime, rémunération, déroulement de carrière. Ils souhaiteraient qu’on leur garantisse, lors de ce renouvellement de contrat, leur rattachement à la ville de Paris, et leurs conditions de travail.
Nous avons notre histoire, nos accords avec Veolia, qui vont être mis à mal. Avec Suez, on risque de repartir de zéro. Nous n’avons aucun accord et nous n’avons encore eu aucun contact non plus, malgré notre demande de rendez-vous, déplore Sylvain Chiche, délégué syndical CGT Veolia Eau Banlieue de Paris.
Ils mettent en avant un savoir-faire envié du monde entier et revendiquent être la vitrine du Sédif et de Véolia.
La question de la délégation du service public de l’eau ne se limite à la banlieue parisienne et mériterait une réflexion générale étendue à la France, insiste Sylvain Chiche.
Quel que soit le vainqueur, il y a aura une baisse d’effectif , présume Sylvain Chiche, secrétaire général du syndicat CGT Veolia Eau Banlieue de Paris, le syndicat à l’origine de l’appel à la grève qui a débutée depuis le 15 mars minuit.
Les salariés de Veolia eau s’inquiètent des économies imposées pour conserver ce marché. Ces agents, dont le statut est assimilé à ceux de la ville Paris se sentent trahis par le Sedif et par son propos récurrent :
La société repreneuse fera son affaire des salariés
Ils craignent de perdre certains avantages liés à leurs statut tels que prime, rémunération, déroulement de carrière. Ils souhaiteraient qu’on leur garantisse, lors de ce renouvellement de contrat, leur rattachement à la ville de Paris, et leurs conditions de travail.
Nous avons notre histoire, nos accords avec Veolia, qui vont être mis à mal. Avec Suez, on risque de repartir de zéro. Nous n’avons aucun accord et nous n’avons encore eu aucun contact non plus, malgré notre demande de rendez-vous, déplore Sylvain Chiche, délégué syndical CGT Veolia Eau Banlieue de Paris.
Ils mettent en avant un savoir-faire envié du monde entier et revendiquent être la vitrine du Sédif et de Véolia.
La question de la délégation du service public de l’eau ne se limite à la banlieue parisienne et mériterait une réflexion générale étendue à la France, insiste Sylvain Chiche.
Pas de Low cost sur un produit alimentaire et sécurisé
De son côté, le Syndicat des eaux d’Ile-de-France (Sedif) confirme avoir un objectif d’économie à faire. Philippe Knusmann, directeur général des services du Sedif insiste avant tout sur le fait que le syndicat souhaite obtenir un juste prix pour un service rendu. Il ne s’agit pas de faire du Low cost ni de se satisfaire d’une qualité moyenne, souligne le DGS, rappelant que l’eau est un produit alimentaire et sanitaire dont les contraintes sont supérieures à tout autre produit.
Quant aux futures conditions de travail des salariés de Véolia eau, le Sedif, par la voix de son DGS, affirme ne pas avoir à s’immiscer dans les relations entre le futur employeur et ses employés. Les conditions de travail seront définies dans un contrat, ces questions ne nous regardent pas, conclut Philippe Knusmann.
Par ailleurs, 9 communes de l’Est parisien, récemment réunies en communauté d’agglomération « Est-Ensemble » ont fait connaitre leur volonté de quitter le Sedif. Elles prendront une décision concernant l’attribution de leur contrat de délégation de service public d’alimentation en eau potable après l’été, d’après Philippe Knusmann.
Quant aux futures conditions de travail des salariés de Véolia eau, le Sedif, par la voix de son DGS, affirme ne pas avoir à s’immiscer dans les relations entre le futur employeur et ses employés. Les conditions de travail seront définies dans un contrat, ces questions ne nous regardent pas, conclut Philippe Knusmann.
Par ailleurs, 9 communes de l’Est parisien, récemment réunies en communauté d’agglomération « Est-Ensemble » ont fait connaitre leur volonté de quitter le Sedif. Elles prendront une décision concernant l’attribution de leur contrat de délégation de service public d’alimentation en eau potable après l’été, d’après Philippe Knusmann.
Contrat de DSP le plus important d’Europe
Le contrat de délégation de service public détenu actuellement par Veolia en Ile-de-France reste aujourd’hui le plus important d’Europe, avec l’alimentation en eau potable de 4 millions de personnes dans 144 communes. Ce contrat a généré 376 millions de chiffre d’affaires en 2008.
La grève amorcée touche :
- l’approvisionnement en produits des trois usines de traitement d’eau franciliennes,
- les réparations des fuites
- les fermetures de branchements pour non-paiement
__.V. Fauvel _,_.___