. En effet, pour Corsica Libera, Veolia est en train de s’immiscer dans tous les secteurs clés de l’île : eau, énergie, déchets, informatique, transport. Et pour Corsica Libera, la politique de Veolia mise en place dans les secteurs qu’elle contrôle déjà est désastreuse pour la Corse : prix de l’eau exorbitant pour les usagers, décorsisation systématique des cadres, opacité totale et aucune retombée économique pour l’île. Corsica Libera s’interroge également sur la position des élus qui préfèrent faire appel à Veolia plutôt qu’à l’Office Hydraulique de la Corse.
(Laetitia Pietri - Alta Frequenza)
Ecoutez les explications de Pierrot Poggioli pour le mouvement.
http://www.alta-frequenza.com/index.php/fr/l_info/l_actu/corsica_libera_denonce_la_main_mise_de_veolia_sur_la_corse_38279
Corsica Libera – Main basse sur une île – Tract distribué lors de l’occupation de l’agence Kyrnolia – Véolia
Le 3 Décembre 2009 [07h45] : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de masse) Ce mercredi main aux alentours de 10 h, une quinzaine de militants de Corsica Libera se sont rendus à l’agence Kyrnolia- Véolia place miot pour l’occuper symboliquement et pacifiquement. Tout commence dans la bonne humeur, les employés peuvent travailler, les militants attendent patiement la presse afin d’effectuer un point presse rapide sur la main mise de Véolia dans tous les secteurs vitaux de la Corse. Soudain, trois policiers en uniforme débarquent dans l’agence et file directement voir le responsable d’agence fraichement débarqué de Marseille qui ne connaissait pas les us et coutumes locaux. Pour le responsable, ce fut une décision un peu stupide de demander la présence de force de répression dans l’agence, ce qui eu comme conséquence immédiate une occupation totale de l’agence avec conférence de presse à l’intérieur. L’accueil du public ne pouvant plus se faire, les employés se replièrent dans un bureau du fond.
Un policier zélé demanda les papiers d’identité à un responsable de Corsica Libera qui ne les présenta pas sous le regard hagard du policier qui ne pensait pas essuyé un refus. Bien élevé qu’il est, il demande par téléphone à sa hierarchie ce qu’ils devaient faire. Après une discussion avec le responsable d’agence dans le plus grand secret, les policiers quittèrent les lieux pour être rapidement remplacés par un couple de la DCRI (RG) qui patienta patiemment en dehors de l’agence.
La conférence de presse put commencer, la presse posa ses questions, puis les interviews clôturèrent cette action. Les militants quittèrent les lieux non sans avoir eu une discussion avec le responsable d’agence, qui a surement compris qu’en Corse, une occupation est le plus souvent pacifique.
Voici le tract distribué lors de l’action de Corsica Libera, tract qui a servit de texte pour la conférence de presse :
Main-basse sur une île
La Corse ( + 8 milliards de m3 d’eau/an) a un ratio/habitant exceptionnel en Europe. Cette richesse, propriété des corses est pillée, notamment par Veolia, entreprise prédatrice aux profits énormes, dont les intérêts sont étrangers à ceux de notre peuple.
Par sa filiale CEO (Kyrnolia) ou diverses prises de participation dans plusieurs entreprises, VEOLIA, dans une logique monopolistique, a lancé une véritable OPA sur les secteurs stratégiques pour le développement économique de la Corse.
VEOLIA en Corse
Cette société se caractérise par l’opacité des comptes (gérés depuis le siège parisien) par des pratiques douteuses (droits d’entrée), par ses liens avec le pouvoir politique en place et le régime sarkosyste ..… Elle gère la plus grande partie des réseaux de production, de distribution d’eau potable et d’assainissement de l’île, dégageant des profits systématiquement réexportés.
Kyrnolia, en tant qu’entité économique n’existe pas en Corse ! Il ne s’agit que d’une marque déposée à l’INPI (Institut national pour la propriété industrielle) La Compagnie des Eaux et de l’Ozone, CEO, n’est inscrite ni au registre du commerce à Ajaccio, ni à Bastia, contrairement à l’extérieur de l’île où la CEO dispose de 45 établissements secondaires (RC dans chaque ville).
Cette « non existence légale » de la CEO dans l’île ne permet pas de connaître son chiffre d’affaires, le montant de ses investissements et ses énormes bénéfices en Corse !
Le « Directeur en Corse » de la CEO ne dispose d’aucun pouvoir de décision.
Les contributions sociales (URSSAF), les taxes et les impôts ne sont pas payées en Corse par la CEO, les salaires et le chiffre d’affaires étant imputés à une autre région que la Corse. Les factures des abonnés en Corse sont réglées hors de l’île au profit d une banque non domiciliée dans l’île.
Les statuts de ses salariés interdisent les revendications spécifiques inhérentes à la Corse. La décorsisation de l’encadrement est systématique.
Le représentant des usagers de la Corse à l’Agence de bassin, déterminant et finançant les investissements en matière d’eau en Corse, est le représentant de la CEO en Corse !
Outre son activité de concessionnaire pour la distribution, cette compagnie réalise à titre privé des travaux pour certaines infrastructures en concurrence des entreprises corses dans l’opacité totale.
VEOLIA s’accapare notre EAU
La Corse dispose de ressources en eau importantes par rapport aux îles voisines. L’eau est un bien collectif du peuple corse qui doit en avoir la maîtrise et ne doit pas payer au prix fort.
Avec la complicité des élus, avec des soutiens gouvernementaux et autres, cette société en situation de quasi monopole, fait payer aux corses les tarifs les plus élevés de France.
A l’échelle de l’ensemble français, c’est en Corse que le prix de l’eau est le plus élevé (En moyenne, en France, le m3 d’eau est facturé 3€ dont 1,45€ relatif à la potabilisation et 1,55€ pour l’assainissement, la Corse du sud est à 3,34 euros le m3 en 2008. Et c’est en Corse que ce prix a le plus augmenté depuis 2005).
La part fixe, abonnement donnant droit à l’eau courante et à l’assainissement varie fortement selon les communes. Destiné à couvrir les frais de gestion des installations, l’abonnement atteint en moyenne 56 euros en 2004 et a tendance à augmenter de 2% par an. Les plus chers, + 80 euros, sont payés en Corse, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Bretagne, Aquitaine et dans la Loire.
Les marchés pour la gestion de la distribution de l’eau sont de plus en plus captés par VEOLIA (filiale KYRNOLIA) et la plupart des communes du littoral sont sous son emprise.
La gestion privée de notre eau par Veolia (avec des pratiques opaques) entraine une augmentation du prix pour le consommateur. Cette situation est directement liée à la position dominante de Kyrnolia ainsi qu’au nombre de résidence secondaires et au mitage qui augmente les coûts des réseaux et des équipements.
La Corse est la seule région de France disposant d’un outil comme l’Office Hydraulique, pourtant l’Office d’équipement hydraulique, outil de la CTC, est systématiquement écarté au profit de Veolia, par ceux-là même qui gouvernent l’assemblée de corse.
Si cet outil était leader en matière de distribution de l’eau, ce sont 6 à 7 millions d’euros que la CTC pourrait économiser en subvention de fonctionnement de l’OEHC et plusieurs millions de bénéfices qui seraient réalisées chaque année, ce qui permettrait une baisse du prix de l’eau pour les agriculteurs.
VEOLIA et nos élus
Comment peut-on accepter que les dirigeants de l’Assemblée de Corse aient fait le choix de VEOLIA au lieu de l’Office Hydraulique de la Collectivité ? Le prix de l’eau à Calvi a été multiplié par cinq depuis l’arrivée de VEOLIA et il est chez Mr Rocca-Serra 50% plus élevé que la moyenne nationale
-Hormis quelques communes ayant accordé leur confiance à l’Office ou gérant en Régie, la quasi-totalité des concessions d’eau pour les communes du littoral (les plus rentables) est trustée par VEOLIA.
-Le président de l’Exécutif de l’Assemblée de Corse, le Président de l’Assemblée de Corse, le président de l’Office de l’environnement et le président de la CAPA (par un avenant inique étendant à toute la CAPA le contrat scandaleux de 1992 liant la ville à la CEO) ont donné la gestion de l’eau de leur collectivité à VEOLIA!
VEOLIA ne s’arrête jamais.
Après le hold-up de la SNCM, mené avec le fonds Butler Capital Partners dont il a racheté la part, après son implication dans la gestion de l’eau, dans l’assainissement, l’informatique et les réseaux, l’environnement et le tourisme, pour la Corse…le groupe cherche a accentuer sa main mise, avec d’autres objectifs dans des secteurs stratégiques : transports routiers, déchets, messageries, la gestion du stationnement automobile et la concession du chemin de fer ….
Corsica Libera n’accepte pas que les Corses soient spoliés des outils de leur développement économique.
Corsica Libera n’accepte pas qu’un groupe financier truste l’eau, les transports et d’autres activités représentant des secteurs stratégiques pour le développement de la Corse
Corsica Libera n’accepte pas que VEOLIA soit en position de dicter, à son profit, avec le soutien d’élus complices, et au détriment des intérêts collectifs des corses, les choix qui déterminent l’avenir de notre pays.
CORSICA LIBERA appelle donc les Corses et les élus à dire non à Veolia et à sa volonté de mise en coupe réglée de la Corse. Les droits des travailleurs, les intérêts des utilisateurs et la qualité du service public sont menacés. La position de monopole de VEOLIA est dangereuse pour notre avenir car elle lui permettrait de dicter sa politique en matière de développement de la Corse avec, bien sur, l’aval de l’Etat français.
VEOLIA FORA
En bleu sur la carte, ce qui est occupé par Véolia
Corsica Libera redoute le monopole de Veolia
Paru aujourd'hui, jeudi 3 décembre 2009
Les militants de Corsica Libera dénoncent les agissements de Veolia, dont ils soupçonnent l'ambition d'exercer un monopole sur de nombreux secteurs de l'économie insulaire.
Les militants de Corsica Libera redoutent une situation de monopole de Veolia en Corse. Et ils l'ont dit haut et fort hier dans les locaux de l'agence d'Ajaccio du groupe sous le regard médusé du personnel. « Veolia Fora ! », ont scandé les membres de Corsica Libera. Ce qu'ont dénoncé tour à tour, Pierre Poggioli, Jean-Marie Poli, et Paul Medurio, c'est « l'intention de Veolia de faire main basse sur l'île. Cette entreprise a lancé une véritable OPA sur les secteurs stratégiques pour le développement économique de la Corse.
« Après la SNCM, Veolia a d'autres projets : dans le domaine des transports routiers, des déchets, de la gestion du stationnement automobile, et dans le marché de la concession du chemin de fer, renouvelable en 2010. » Carte de la répartition des marchés de l'eau en Corse à l'appui, les membres de Corsica Libera pointent du doigt, un zonage particulier de la gestion de l'eau : « Hormis quelques communes qui ont accordé leur confiance à l'office hydraulique de la collectivité, ou qui gèrent en régie, la quasi-totalité des concessions d'eau du littoral est trustée par Veolia, les zones les plus rentables. »
En plus « des ambitions monopolistiques » de l'entreprise, les militants de Corsica Libera lui reprochent « son manque de transparence en l'absence d'inscription au registre du commerce ni à Ajaccio ni à Bastia ». Par ces constats, Corsica Libera entend interpeller les parlementaires.
L.c.-c.
(Laetitia Pietri - Alta Frequenza)
Ecoutez les explications de Pierrot Poggioli pour le mouvement.
http://www.alta-frequenza.com/index.php/fr/l_info/l_actu/corsica_libera_denonce_la_main_mise_de_veolia_sur_la_corse_38279
Corsica Libera – Main basse sur une île – Tract distribué lors de l’occupation de l’agence Kyrnolia – Véolia
Le 3 Décembre 2009 [07h45] : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de masse) Ce mercredi main aux alentours de 10 h, une quinzaine de militants de Corsica Libera se sont rendus à l’agence Kyrnolia- Véolia place miot pour l’occuper symboliquement et pacifiquement. Tout commence dans la bonne humeur, les employés peuvent travailler, les militants attendent patiement la presse afin d’effectuer un point presse rapide sur la main mise de Véolia dans tous les secteurs vitaux de la Corse. Soudain, trois policiers en uniforme débarquent dans l’agence et file directement voir le responsable d’agence fraichement débarqué de Marseille qui ne connaissait pas les us et coutumes locaux. Pour le responsable, ce fut une décision un peu stupide de demander la présence de force de répression dans l’agence, ce qui eu comme conséquence immédiate une occupation totale de l’agence avec conférence de presse à l’intérieur. L’accueil du public ne pouvant plus se faire, les employés se replièrent dans un bureau du fond.
Un policier zélé demanda les papiers d’identité à un responsable de Corsica Libera qui ne les présenta pas sous le regard hagard du policier qui ne pensait pas essuyé un refus. Bien élevé qu’il est, il demande par téléphone à sa hierarchie ce qu’ils devaient faire. Après une discussion avec le responsable d’agence dans le plus grand secret, les policiers quittèrent les lieux pour être rapidement remplacés par un couple de la DCRI (RG) qui patienta patiemment en dehors de l’agence.
La conférence de presse put commencer, la presse posa ses questions, puis les interviews clôturèrent cette action. Les militants quittèrent les lieux non sans avoir eu une discussion avec le responsable d’agence, qui a surement compris qu’en Corse, une occupation est le plus souvent pacifique.
Voici le tract distribué lors de l’action de Corsica Libera, tract qui a servit de texte pour la conférence de presse :
Main-basse sur une île
La Corse ( + 8 milliards de m3 d’eau/an) a un ratio/habitant exceptionnel en Europe. Cette richesse, propriété des corses est pillée, notamment par Veolia, entreprise prédatrice aux profits énormes, dont les intérêts sont étrangers à ceux de notre peuple.
Par sa filiale CEO (Kyrnolia) ou diverses prises de participation dans plusieurs entreprises, VEOLIA, dans une logique monopolistique, a lancé une véritable OPA sur les secteurs stratégiques pour le développement économique de la Corse.
VEOLIA en Corse
Cette société se caractérise par l’opacité des comptes (gérés depuis le siège parisien) par des pratiques douteuses (droits d’entrée), par ses liens avec le pouvoir politique en place et le régime sarkosyste ..… Elle gère la plus grande partie des réseaux de production, de distribution d’eau potable et d’assainissement de l’île, dégageant des profits systématiquement réexportés.
Kyrnolia, en tant qu’entité économique n’existe pas en Corse ! Il ne s’agit que d’une marque déposée à l’INPI (Institut national pour la propriété industrielle) La Compagnie des Eaux et de l’Ozone, CEO, n’est inscrite ni au registre du commerce à Ajaccio, ni à Bastia, contrairement à l’extérieur de l’île où la CEO dispose de 45 établissements secondaires (RC dans chaque ville).
Cette « non existence légale » de la CEO dans l’île ne permet pas de connaître son chiffre d’affaires, le montant de ses investissements et ses énormes bénéfices en Corse !
Le « Directeur en Corse » de la CEO ne dispose d’aucun pouvoir de décision.
Les contributions sociales (URSSAF), les taxes et les impôts ne sont pas payées en Corse par la CEO, les salaires et le chiffre d’affaires étant imputés à une autre région que la Corse. Les factures des abonnés en Corse sont réglées hors de l’île au profit d une banque non domiciliée dans l’île.
Les statuts de ses salariés interdisent les revendications spécifiques inhérentes à la Corse. La décorsisation de l’encadrement est systématique.
Le représentant des usagers de la Corse à l’Agence de bassin, déterminant et finançant les investissements en matière d’eau en Corse, est le représentant de la CEO en Corse !
Outre son activité de concessionnaire pour la distribution, cette compagnie réalise à titre privé des travaux pour certaines infrastructures en concurrence des entreprises corses dans l’opacité totale.
VEOLIA s’accapare notre EAU
La Corse dispose de ressources en eau importantes par rapport aux îles voisines. L’eau est un bien collectif du peuple corse qui doit en avoir la maîtrise et ne doit pas payer au prix fort.
Avec la complicité des élus, avec des soutiens gouvernementaux et autres, cette société en situation de quasi monopole, fait payer aux corses les tarifs les plus élevés de France.
A l’échelle de l’ensemble français, c’est en Corse que le prix de l’eau est le plus élevé (En moyenne, en France, le m3 d’eau est facturé 3€ dont 1,45€ relatif à la potabilisation et 1,55€ pour l’assainissement, la Corse du sud est à 3,34 euros le m3 en 2008. Et c’est en Corse que ce prix a le plus augmenté depuis 2005).
La part fixe, abonnement donnant droit à l’eau courante et à l’assainissement varie fortement selon les communes. Destiné à couvrir les frais de gestion des installations, l’abonnement atteint en moyenne 56 euros en 2004 et a tendance à augmenter de 2% par an. Les plus chers, + 80 euros, sont payés en Corse, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Bretagne, Aquitaine et dans la Loire.
Les marchés pour la gestion de la distribution de l’eau sont de plus en plus captés par VEOLIA (filiale KYRNOLIA) et la plupart des communes du littoral sont sous son emprise.
La gestion privée de notre eau par Veolia (avec des pratiques opaques) entraine une augmentation du prix pour le consommateur. Cette situation est directement liée à la position dominante de Kyrnolia ainsi qu’au nombre de résidence secondaires et au mitage qui augmente les coûts des réseaux et des équipements.
La Corse est la seule région de France disposant d’un outil comme l’Office Hydraulique, pourtant l’Office d’équipement hydraulique, outil de la CTC, est systématiquement écarté au profit de Veolia, par ceux-là même qui gouvernent l’assemblée de corse.
Si cet outil était leader en matière de distribution de l’eau, ce sont 6 à 7 millions d’euros que la CTC pourrait économiser en subvention de fonctionnement de l’OEHC et plusieurs millions de bénéfices qui seraient réalisées chaque année, ce qui permettrait une baisse du prix de l’eau pour les agriculteurs.
VEOLIA et nos élus
Comment peut-on accepter que les dirigeants de l’Assemblée de Corse aient fait le choix de VEOLIA au lieu de l’Office Hydraulique de la Collectivité ? Le prix de l’eau à Calvi a été multiplié par cinq depuis l’arrivée de VEOLIA et il est chez Mr Rocca-Serra 50% plus élevé que la moyenne nationale
-Hormis quelques communes ayant accordé leur confiance à l’Office ou gérant en Régie, la quasi-totalité des concessions d’eau pour les communes du littoral (les plus rentables) est trustée par VEOLIA.
-Le président de l’Exécutif de l’Assemblée de Corse, le Président de l’Assemblée de Corse, le président de l’Office de l’environnement et le président de la CAPA (par un avenant inique étendant à toute la CAPA le contrat scandaleux de 1992 liant la ville à la CEO) ont donné la gestion de l’eau de leur collectivité à VEOLIA!
VEOLIA ne s’arrête jamais.
Après le hold-up de la SNCM, mené avec le fonds Butler Capital Partners dont il a racheté la part, après son implication dans la gestion de l’eau, dans l’assainissement, l’informatique et les réseaux, l’environnement et le tourisme, pour la Corse…le groupe cherche a accentuer sa main mise, avec d’autres objectifs dans des secteurs stratégiques : transports routiers, déchets, messageries, la gestion du stationnement automobile et la concession du chemin de fer ….
Corsica Libera n’accepte pas que les Corses soient spoliés des outils de leur développement économique.
Corsica Libera n’accepte pas qu’un groupe financier truste l’eau, les transports et d’autres activités représentant des secteurs stratégiques pour le développement de la Corse
Corsica Libera n’accepte pas que VEOLIA soit en position de dicter, à son profit, avec le soutien d’élus complices, et au détriment des intérêts collectifs des corses, les choix qui déterminent l’avenir de notre pays.
CORSICA LIBERA appelle donc les Corses et les élus à dire non à Veolia et à sa volonté de mise en coupe réglée de la Corse. Les droits des travailleurs, les intérêts des utilisateurs et la qualité du service public sont menacés. La position de monopole de VEOLIA est dangereuse pour notre avenir car elle lui permettrait de dicter sa politique en matière de développement de la Corse avec, bien sur, l’aval de l’Etat français.
VEOLIA FORA
En bleu sur la carte, ce qui est occupé par Véolia
Corsica Libera redoute le monopole de Veolia
Paru aujourd'hui, jeudi 3 décembre 2009
Les militants de Corsica Libera dénoncent les agissements de Veolia, dont ils soupçonnent l'ambition d'exercer un monopole sur de nombreux secteurs de l'économie insulaire.
Les militants de Corsica Libera redoutent une situation de monopole de Veolia en Corse. Et ils l'ont dit haut et fort hier dans les locaux de l'agence d'Ajaccio du groupe sous le regard médusé du personnel. « Veolia Fora ! », ont scandé les membres de Corsica Libera. Ce qu'ont dénoncé tour à tour, Pierre Poggioli, Jean-Marie Poli, et Paul Medurio, c'est « l'intention de Veolia de faire main basse sur l'île. Cette entreprise a lancé une véritable OPA sur les secteurs stratégiques pour le développement économique de la Corse.
« Après la SNCM, Veolia a d'autres projets : dans le domaine des transports routiers, des déchets, de la gestion du stationnement automobile, et dans le marché de la concession du chemin de fer, renouvelable en 2010. » Carte de la répartition des marchés de l'eau en Corse à l'appui, les membres de Corsica Libera pointent du doigt, un zonage particulier de la gestion de l'eau : « Hormis quelques communes qui ont accordé leur confiance à l'office hydraulique de la collectivité, ou qui gèrent en régie, la quasi-totalité des concessions d'eau du littoral est trustée par Veolia, les zones les plus rentables. »
En plus « des ambitions monopolistiques » de l'entreprise, les militants de Corsica Libera lui reprochent « son manque de transparence en l'absence d'inscription au registre du commerce ni à Ajaccio ni à Bastia ». Par ces constats, Corsica Libera entend interpeller les parlementaires.
L.c.-c.