
Serge Moëlo (à droite) près du bassin de baignade de Silfiac qui bénéficie d'un procédé innovant pour la qualité de l'eau.
Actualité Morbihan
Le prix sera remis ce mardi après-midi au maire de Silfiac, Serge Moëlo, au Salon des maires et des collectivités locales, qui se déroule actuellement à la porte de Versailles à Paris.
La commune de 460 habitants compte 270 foyers, dont 40 résidences secondaires et 50 maisons appartenant à des Britanniques. Une localité marquée par la réalité du Centre-Bretagne : 20 exploitations agricoles aujourd'hui, contre 52 en 1988, mais une école de trois classes et 58 élèves (dont un tiers d'origine britannique ou hollandaise) contre seulement deux classes et 21 élèves en 1989.
La municipalité Moëlo marque son passage, depuis plusieurs années, par une volonté de développement durable. L'écotourisme en constitue l'épine dorsale : aménagement foncier, plan communal de randonnées, participation à la station VTT de Guerlédan, installation récente d'un éco-village par l'association LVT (Loisirs voyages tourisme), assainissement par lagunage entretenu par des moutons, création d'un lotissement au label Haute qualité environnementale (HQE), implantation d'une ferme éolienne, projet touristique sur le thème des énergies renouvelables, etc.Serge Moëlo a fait sien le slogan « agir local et penser global. » Agir local, explique-t-il, c'est « mettre en valeur les ressources de la commune, qu'elles soient humaines, culturelles, sociales, naturelles ».
Penser global, c'est faire en sorte « qu'une volonté de cohérence traverse l'ensemble des projets et réalisations de la commune ». Il prend l'exemple d'un lotissement. « Pour faire du développement durable, on ne peut se contenter de juxtaposer des réalisations, aussi symboliques qu'elles soient, fait-il remarquer. Il ne suffit pas de recueillir les eaux pluviales ou d'autoriser les énergies renouvelables. Ce n'est qu'anecdotique si l'on n'en perçoit pas la cohérence avec un projet de vie, un projet de société. Il faut aussi placer l'être humain au centre du projet. Il n'y a pas de développement durable sans valeur humaniste. »
Claude LEMERCIER.
Le prix sera remis ce mardi après-midi au maire de Silfiac, Serge Moëlo, au Salon des maires et des collectivités locales, qui se déroule actuellement à la porte de Versailles à Paris.
La commune de 460 habitants compte 270 foyers, dont 40 résidences secondaires et 50 maisons appartenant à des Britanniques. Une localité marquée par la réalité du Centre-Bretagne : 20 exploitations agricoles aujourd'hui, contre 52 en 1988, mais une école de trois classes et 58 élèves (dont un tiers d'origine britannique ou hollandaise) contre seulement deux classes et 21 élèves en 1989.
La municipalité Moëlo marque son passage, depuis plusieurs années, par une volonté de développement durable. L'écotourisme en constitue l'épine dorsale : aménagement foncier, plan communal de randonnées, participation à la station VTT de Guerlédan, installation récente d'un éco-village par l'association LVT (Loisirs voyages tourisme), assainissement par lagunage entretenu par des moutons, création d'un lotissement au label Haute qualité environnementale (HQE), implantation d'une ferme éolienne, projet touristique sur le thème des énergies renouvelables, etc.Serge Moëlo a fait sien le slogan « agir local et penser global. » Agir local, explique-t-il, c'est « mettre en valeur les ressources de la commune, qu'elles soient humaines, culturelles, sociales, naturelles ».
Penser global, c'est faire en sorte « qu'une volonté de cohérence traverse l'ensemble des projets et réalisations de la commune ». Il prend l'exemple d'un lotissement. « Pour faire du développement durable, on ne peut se contenter de juxtaposer des réalisations, aussi symboliques qu'elles soient, fait-il remarquer. Il ne suffit pas de recueillir les eaux pluviales ou d'autoriser les énergies renouvelables. Ce n'est qu'anecdotique si l'on n'en perçoit pas la cohérence avec un projet de vie, un projet de société. Il faut aussi placer l'être humain au centre du projet. Il n'y a pas de développement durable sans valeur humaniste. »
Claude LEMERCIER.