Le lac Saint-Charles, qui est la principale source d'eau potable de Québec, est situé sur le territoire de la ville. Mais son principal affluent provient de Stoneham. Il apporte 80 % de l'eau du lac. Un autre affluent important, qui apporte environ 5 % de l'eau, coule depuis Lac-Delage. Et il y a un large apport de phosphore qui vient du nord, a souligné la directrice générale de l'Association pour la protection de l'environnement du lac Saint-Charles et des Marais du Nord (APEL), Mélanie Deslongchamps.
Il va falloir partir de zéro et obtenir le portrait exact de la situation, a indiqué François Picard, vice-président du comité exécutif de la Ville de Québec. « Premièrement, ça prend un bon diagnostic. Moi, j'ai souvent demandé aux villes de la couronne nord de me fournir l'état de leurs fosses septiques, ce que je n'ai jamais obtenu jusqu'à présent.»
Qu'à cela ne tienne, la Ville compte agir. «On veut donner suite au rapport de Roche produit l'année passée pour le compte de la CMQ», a assuré M. Picard, qui n'a pas voulu s'avancer sur les moyens qui seront utilisés.
Une chose est claire, les élus de la Communauté métropolitaine de Québec seront bientôt saisis du dossier, a-t-il affirmé. «On veut, avec la CMQ et les partenaires, mettre en place des actions. (...) On a démontré qu'on était capables de travailler ensemble.»
L'an dernier, la CMQ a adopté un règlement de contrôle intérimaire qui a fait beaucoup de vagues. Il limite l'utilisation des fosses septiques et empêche les constructions sur les terrains à fortes pentes. La MRC de La Jacques-Cartier s'était opposée au règlement avant de se rallier.
L'adoption d'un tel règlement encadrant les développements futurs était incluse dans le rapport de Roche. Ce sont les mesures qui s'adressent aux installations déjà existantes que Québec souhaiterait maintenant voir appliquer. L'une d'entre elles propose par exemple d'instaurer des contrôles pour assurer l'application du règlement sur le traitement des eaux usées des résidences isolées.
Charité bien ordonnée... Mais Québec est consciente que charité bien ordonnée commence par soi-même. «Comme ville, on a du travail à faire pour améliorer notre situation. Déjà, il y a beaucoup d'argent dans le programme triennal d'immobilisations pour corriger des lacunes sur notre propre territoire. Une des premières actions, c'est régler les problèmes chez nous», convient M. Picard.
Un des moyens utilisés est de surveiller de près le lac Saint-Charles. La Ville vient en effet de prolonger pour trois ans au coût de 700 000 $ le contrat de l'APEL pour réaliser divers projets de protection du bassin versant. Une de ses tâches consistera à réaliser quotidiennement des relevés près du barrage à l'embouchure du lac Saint-Charles pour détecter la présence de cyanobactéries et de fleur d'eau.
Dossier : DYNAMIQUE DE L'OXYGÈNE EN LAC ET EN I(TVIÈRE DANS LE BASSIN VERSANT DE LA RMÈRE SAINT-CHARLES
Le Soleil
Il va falloir partir de zéro et obtenir le portrait exact de la situation, a indiqué François Picard, vice-président du comité exécutif de la Ville de Québec. « Premièrement, ça prend un bon diagnostic. Moi, j'ai souvent demandé aux villes de la couronne nord de me fournir l'état de leurs fosses septiques, ce que je n'ai jamais obtenu jusqu'à présent.»
Qu'à cela ne tienne, la Ville compte agir. «On veut donner suite au rapport de Roche produit l'année passée pour le compte de la CMQ», a assuré M. Picard, qui n'a pas voulu s'avancer sur les moyens qui seront utilisés.
Une chose est claire, les élus de la Communauté métropolitaine de Québec seront bientôt saisis du dossier, a-t-il affirmé. «On veut, avec la CMQ et les partenaires, mettre en place des actions. (...) On a démontré qu'on était capables de travailler ensemble.»
L'an dernier, la CMQ a adopté un règlement de contrôle intérimaire qui a fait beaucoup de vagues. Il limite l'utilisation des fosses septiques et empêche les constructions sur les terrains à fortes pentes. La MRC de La Jacques-Cartier s'était opposée au règlement avant de se rallier.
L'adoption d'un tel règlement encadrant les développements futurs était incluse dans le rapport de Roche. Ce sont les mesures qui s'adressent aux installations déjà existantes que Québec souhaiterait maintenant voir appliquer. L'une d'entre elles propose par exemple d'instaurer des contrôles pour assurer l'application du règlement sur le traitement des eaux usées des résidences isolées.
Charité bien ordonnée... Mais Québec est consciente que charité bien ordonnée commence par soi-même. «Comme ville, on a du travail à faire pour améliorer notre situation. Déjà, il y a beaucoup d'argent dans le programme triennal d'immobilisations pour corriger des lacunes sur notre propre territoire. Une des premières actions, c'est régler les problèmes chez nous», convient M. Picard.
Un des moyens utilisés est de surveiller de près le lac Saint-Charles. La Ville vient en effet de prolonger pour trois ans au coût de 700 000 $ le contrat de l'APEL pour réaliser divers projets de protection du bassin versant. Une de ses tâches consistera à réaliser quotidiennement des relevés près du barrage à l'embouchure du lac Saint-Charles pour détecter la présence de cyanobactéries et de fleur d'eau.
Dossier : DYNAMIQUE DE L'OXYGÈNE EN LAC ET EN I(TVIÈRE DANS LE BASSIN VERSANT DE LA RMÈRE SAINT-CHARLES
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