Danielle Mitterrand, veuve de l'ex-président François Mitterrand, a confirmé mercredi 11 mai sur France 2 qu'elle voterait non lors du référendum du 29 mai sur la Constitution européenne, car selon elle ce texte

Danielle Mitterrand " b[s'élève contre l'affirmation que ceux qui votent non sont anti-européens", un argument utilisé par l'ex-Premier ministre Lionel Jospin et le président Jacques Chirac.]b
Selon la présidente de l'association France-Libertés, "cette Europe de paix, on la veut telle qu'on l'a rêvée". Or, a-t-elle dit, "ce traité constitutionnel institutionnalise une autre dictature que nous ne voulons pas : le système qui fait de l'homme un sujet économique (...), qui génère la plus grande des misères, le chômage, la pollution de l'eau, de l'air".
La veuve de François Mitterrand a affirmé qu'elle entendait "tout à fait les arguments de ceux qui votent oui", comme son fils Gilbert. "Je pense que c'est une stratégie aujourd'hui dépassée, qu'on ne peut pas faire du petit pas et qu'il faut savoir dire non", a-t-elle ajouté.
"Présomptueux"
Interrogé sur la position qu'aurait prise l'ancien président, Danielle Mitterrand a jugé "imprudent de vouloir faire parler quelqu'un qui n'est pas là". "C'est un peu présomptueux", a-t-elle dit.
Danielle Mitterrand s'était déjà prononcée pour le non dans une tribune au Journal du dimanche le 20 mars dernier. Son fils Gilbert, ancien député, a rappelé mardi à Dijon qu'il voterait oui au traité constitutionnel européen.
"Elle n'arrive pas à me convaincre et je pense que la réciproque est vraie", indiquait-il. "On a le même idéal en tête", mais "moi je me bats à l'intérieur du système" tandis que ma mère "se bat pour un autre monde".
Selon la présidente de l'association France-Libertés, "cette Europe de paix, on la veut telle qu'on l'a rêvée". Or, a-t-elle dit, "ce traité constitutionnel institutionnalise une autre dictature que nous ne voulons pas : le système qui fait de l'homme un sujet économique (...), qui génère la plus grande des misères, le chômage, la pollution de l'eau, de l'air".
La veuve de François Mitterrand a affirmé qu'elle entendait "tout à fait les arguments de ceux qui votent oui", comme son fils Gilbert. "Je pense que c'est une stratégie aujourd'hui dépassée, qu'on ne peut pas faire du petit pas et qu'il faut savoir dire non", a-t-elle ajouté.
"Présomptueux"
Interrogé sur la position qu'aurait prise l'ancien président, Danielle Mitterrand a jugé "imprudent de vouloir faire parler quelqu'un qui n'est pas là". "C'est un peu présomptueux", a-t-elle dit.
Danielle Mitterrand s'était déjà prononcée pour le non dans une tribune au Journal du dimanche le 20 mars dernier. Son fils Gilbert, ancien député, a rappelé mardi à Dijon qu'il voterait oui au traité constitutionnel européen.
"Elle n'arrive pas à me convaincre et je pense que la réciproque est vraie", indiquait-il. "On a le même idéal en tête", mais "moi je me bats à l'intérieur du système" tandis que ma mère "se bat pour un autre monde".