
« Cette constitution libérale donnera définitivement le statut de marchandise à l'eau [...]. Nous avons la responsabilité de nous élever contre une telle conception », estime la prési- dente de l'association France-Libertés dans une tribune publiée, hier, par le Journal du dimanche.
Alors que s'est ouvert, à Genève, le Forum alternatif mondial de l'eau, et à l'avant-veille de la Journée mondiale consacrée par l'ONU à ce bien indispensable à la vie, l'épouse de l'ancien président de la République tape, à nouveau, du poing sur la table.
Vice-présidente de l'Association pour un contrat mondial de l'eau, elle milite pour que « l'or bleu » soit reconnu comme « patrimoine commun de l'humanité ». L'accès à l'eau potable doit devenir « un droit imprescriptible à respecter ». Et d'interpeller, sur cette question, les Européens qui auront « une responsabilité importante à prendre » lors du référendum sur la constitution.
Danielle Mitterrand prévient : « Ce texte, tout comme la directive Bolkestein, ne prend pas en compte l'avenir de l'eau et efface au contraire de son vocabulaire la notion d'intérêt public général. » Après s'être engagée en faveur de la levée du blocus américain sur Cuba, contre la peine de mort et pour la libération de Mumia Abu Jamal, elle jette, cette fois-ci, un pavé dans la mare des partisans du « oui ».
Alors que s'est ouvert, à Genève, le Forum alternatif mondial de l'eau, et à l'avant-veille de la Journée mondiale consacrée par l'ONU à ce bien indispensable à la vie, l'épouse de l'ancien président de la République tape, à nouveau, du poing sur la table.
Vice-présidente de l'Association pour un contrat mondial de l'eau, elle milite pour que « l'or bleu » soit reconnu comme « patrimoine commun de l'humanité ». L'accès à l'eau potable doit devenir « un droit imprescriptible à respecter ». Et d'interpeller, sur cette question, les Européens qui auront « une responsabilité importante à prendre » lors du référendum sur la constitution.
Danielle Mitterrand prévient : « Ce texte, tout comme la directive Bolkestein, ne prend pas en compte l'avenir de l'eau et efface au contraire de son vocabulaire la notion d'intérêt public général. » Après s'être engagée en faveur de la levée du blocus américain sur Cuba, contre la peine de mort et pour la libération de Mumia Abu Jamal, elle jette, cette fois-ci, un pavé dans la mare des partisans du « oui ».