
Déçue par le vote des communautés rassemblées au SEDIF qui en « petite majorité » ont préféré la gestion par les grandes entreprises commerciales à la gestion publique, ma réaction au texte de Jacques Lamy se fait plus virulente parce que ce genre de propos volontairement ou pas, égare l’entendement des usagers de l’eau.
« Ce débat est avant tout idéologique » Bien sûr. C’est un choix politique qui privilégie le vivant, la vie de l’humanité sur les profits financiers inhérents au système marchand tout puissant.
Lorsque des élus qui se disent de gauche, sous une étiquette communiste ou autre, entonnent le « "après moi le déluge" pourvu que nous gardions nos privilèges », en ajoutant leurs voix aux acteurs de la dictature économique et financière, alors j’estime qu’il n’existe qu’un choix salvateur pour l’humanité : c’est le respect de l’eau comme bien commun du vivant, élément constitutif de la vie. Et ceux qui ne le reconnaissent pas sont des criminels qui seront jugés par leurs enfants dans quelques années pour avoir compromis l’avenir de l’humanité.
Pour reprendre le texte qui m’alerte :
« Depuis quelques temps, la délégation au privé de la distribution de l’eau était la norme. » Qui en a décidé ainsi ? Les grandes multinationales de l’eau. Sommes-nous tenus de dire « amen » ? « Le public synonyme d’inefficacité » : bel argument utilisé par les mêmes qu’une telle affirmation arrange ; sommes-nous obligés d’opiner ?
Non, non et non.
La démonstration est faite dans certaines municipalités déjà revenues au service public, que l’eau sortie des arcanes du commerce et gérée, à la demande des usagers, par leur municipalité répond au mieux aux impératifs de l’intérêt général sous le regard vigilant des habitants qui ont pris conscience de leur responsabilité de citoyen.
« Pour la gestion privée, il y a bien sûr la question des profits. En soi ce n’est pas une tare », commente, Jacques Lamy. Pour tous ceux qui font campagne pour le statut de l’eau dont l’accès devra être un droit de l’homme encore non reconnu par l’ensemble des États (à peu d’exceptions près), c’est un crime.
Priver les 2/3 de l’humanité d’eau potable pour cause de profits financiers réservés pour quelques uns, est un choix politique dont ils devront tôt ou tard rendre compte, avant d’en être eux-mêmes les victimes.
Danielle Mitterrand
« Ce débat est avant tout idéologique » Bien sûr. C’est un choix politique qui privilégie le vivant, la vie de l’humanité sur les profits financiers inhérents au système marchand tout puissant.
Lorsque des élus qui se disent de gauche, sous une étiquette communiste ou autre, entonnent le « "après moi le déluge" pourvu que nous gardions nos privilèges », en ajoutant leurs voix aux acteurs de la dictature économique et financière, alors j’estime qu’il n’existe qu’un choix salvateur pour l’humanité : c’est le respect de l’eau comme bien commun du vivant, élément constitutif de la vie. Et ceux qui ne le reconnaissent pas sont des criminels qui seront jugés par leurs enfants dans quelques années pour avoir compromis l’avenir de l’humanité.
Pour reprendre le texte qui m’alerte :
« Depuis quelques temps, la délégation au privé de la distribution de l’eau était la norme. » Qui en a décidé ainsi ? Les grandes multinationales de l’eau. Sommes-nous tenus de dire « amen » ? « Le public synonyme d’inefficacité » : bel argument utilisé par les mêmes qu’une telle affirmation arrange ; sommes-nous obligés d’opiner ?
Non, non et non.
La démonstration est faite dans certaines municipalités déjà revenues au service public, que l’eau sortie des arcanes du commerce et gérée, à la demande des usagers, par leur municipalité répond au mieux aux impératifs de l’intérêt général sous le regard vigilant des habitants qui ont pris conscience de leur responsabilité de citoyen.
« Pour la gestion privée, il y a bien sûr la question des profits. En soi ce n’est pas une tare », commente, Jacques Lamy. Pour tous ceux qui font campagne pour le statut de l’eau dont l’accès devra être un droit de l’homme encore non reconnu par l’ensemble des États (à peu d’exceptions près), c’est un crime.
Priver les 2/3 de l’humanité d’eau potable pour cause de profits financiers réservés pour quelques uns, est un choix politique dont ils devront tôt ou tard rendre compte, avant d’en être eux-mêmes les victimes.
Danielle Mitterrand