...c’est possible ! Il y a de l’humidité dans l’atmosphère, partout dans le monde, sauf dans les régions froides.

Dans les régions tempérées, cette humidité peut monter dans le ciel, former des nuages, et donner de la pluie. Dans le désert et les zones arides, ce processus ne fonctionne pas, et l’humidité reste au niveau du sol.
Pourtant, la quantité de vapeur d’eau dans l’air est suffisamment élevée (plusieurs grammes par mètre-cube d’air) pour permettre de récupérer une quantité significative d’eau en une durée de 24 heures : avec un vent de 1m/s, une température de 30°C, et une humidité relative de 20%, une section de 1 mètre carré voit passer 18 kg d’eau par heure. Le procédé permettant de récupérer cette eau en quantité suffisante pour répondre aux besoins élémentaires des populations existe maintenant : le procédé JBeauzamy (marque déposée). Cette technique permet de fixer la vapeur d’eau présente dans l’air, grâce à un procédé physicochimique, et de la libérer et la condenser en eau pure.
Très économique, le procédé J Beauzamy est la solution adaptée aux zones isolées.
Pourtant, la quantité de vapeur d’eau dans l’air est suffisamment élevée (plusieurs grammes par mètre-cube d’air) pour permettre de récupérer une quantité significative d’eau en une durée de 24 heures : avec un vent de 1m/s, une température de 30°C, et une humidité relative de 20%, une section de 1 mètre carré voit passer 18 kg d’eau par heure. Le procédé permettant de récupérer cette eau en quantité suffisante pour répondre aux besoins élémentaires des populations existe maintenant : le procédé JBeauzamy (marque déposée). Cette technique permet de fixer la vapeur d’eau présente dans l’air, grâce à un procédé physicochimique, et de la libérer et la condenser en eau pure.
Très économique, le procédé J Beauzamy est la solution adaptée aux zones isolées.
- 1 Pourquoi récupérer l’eau contenue dans l’air ?
Tant que la température de l’air est élevée, l’eau a tendance à passer à l’état de vapeur et à y rester. Cette vapeur d’eau n’est pas visible pour l’oeil humain, et il est difficile de la récupérer. Pourtant, lorsqu’il pleut, toute l’eau qui tombe sur le sol est passée par le stade de vapeur avant de former les nuages. Cette vapeur vient de l’évaporation des océans, des lacs et rivières, et aussi de la transpiration des végétaux.
Jusqu’à présent, l’humanité a toujours compté sur les sources naturelles d’eau potable pour vivre. Les villes et les villages sont toujours installés au voisinage de points d’eau. Mais de nos jours, l’accroissement de la population mondiale et l’augmentation de la consommation des populations dites développées, créent un besoin en eau qui dans beaucoup de cas ne peut plus être satisfait. Attendre seulement que la pluie tombe et que les nappes phréatiques se reconstituent ne suffit plus. Pourquoi ne pas prendre directement dans l’air l’eau qu’il nous faut, sans attendre que des pluies surviennent ?
Une technique traditionnelle des nomades vivant dans le désert permettait dans certains cas de se procurer un peu d’eau grâce à la rosée du matin, qui est la condensation sur le sol froid d’une petite partie de la vapeur d’eau contenue dans l’air.
Nous avons mis au point une technique beaucoup plus performante, qui permettra de subvenir aux besoins essentiels des populations des zones chaudes et arides, sans causer de préjudice à l’environnement : le procédé JBeauzamy.
- 2 Le principe du procédé J Beauzamy
Certains composés chimiques, comme le sel de mer, ont la capacité de fixer la vapeur d’eau à froid, et de rejeter cette eau lorsque la température augmente. Nous avons sélectionné un produit, non toxique, qui fixe spontanément la vapeur d’eau, même dans un air assez chaud et pas très humide, et qui est capable de rejeter cette eau quand on le chauffe. Grâce à un dispositif original, breveté, le produit est mis en contact avec l’air, puis chauffé dans un distillateur solaire, où l’eau est condensée, et récupérée. On obtient ainsi une production d’eau de plusieurs litres par jour, en utilisant seulement l’énergie solaire (la chaleur), et le vent.
Un prototype a été réalisé et testé. Différentes versions de l’appareil seront réalisées, en fonction des besoins, depuis l’appareil le plus simple, jusqu’à des versions plus complexes. Les applications et les avantages La version la plus simple de l’appareil, destinée à une production d’eau potable à usage familial, est un modèle particulièrement simple et robuste, très économique. Il produira de 10 à 20 litres d’eau par jour. Ce modèle est mobile, et à commande manuelle. Il ne nécessite pas d’alimentation électrique. Il ne lui faut que du soleil et un peu de vent.
D’autres versions plus complexes seront destinées à l’alimentation en eau de villages, ou à un usage en agriculture ou en élevage. Les technologies utilisées pourront être développées dans les régions utilisatrices, et ne créeront donc pas de relation de dépendance pour les utilisateurs.
- 3 Où peut-on installer l’appareil ?
Il faut du soleil, et un peu de vent. Dans toutes les régions chaudes et arides, ces conditions sont généralement réunies. Par exemple, à Ouarzazate, dans le sud marocain, ville à la limite du Sahara, le 15 décembre 2001 à 3 heures de l’après-midi, la quantité de vapeur d’eau était de 6 grammes par mètre-cube d’air. La température était de 17°C et le taux d’humidité relative de 42%. Le vent était alors de 3 km/h. Dans ces conditions, la version de base de notre appareil pourrait produire plus de 10 litres d’eau potable chaque jour. Le fonctionnement est optimal lorsque le ciel est clair pendant toute la journée, et qu’il y a un vent moyen de plus de 5 km/h. Les passages nuageux n’ont que peu d’effet, par contre, un ciel très couvert stoppe le fonctionnement. Le vent est nécessaire, car c’est lui qui apporte la vapeur d’eau, et sert au refroidissement, mais l’appareil supporte très bien un vent irrégulier, et des périodes sans vent.
- 4 Pourquoi participer à ce projet ?
Le manque d’eau a des conséquences dramatiques pour plus d’un milliard d’humains. Les premières victimes sont les enfants. Aucune politique de santé n’a de sens tant que le problème de l’eau potable n’est pas résolu. Aucune politique d’éducation n’a de sens tant que des millions de femmes sont contraintes de passer une grande partie de leur journée à la corvée d’eau. Le procédé JBeauzamy permettra à des populations nombreuses de disposer progressivement de l’eau nécessaire à leurs besoins immédiats et à leur développement. En raison du coût particulièrement faible du procédé, aucune relation de dépendance ne sera créée vis-à-vis de créanciers ne pouvant pas être remboursés.
Il n’y a pas de solution alternative viable permettant une production d’eau dans les régions où il ne pleut que trop rarement. Les solutions comme le dessalement de l’eau de mer sont des gouffres en énergies fossiles, ont des conséquences dramatiques sur l’environnement, et sont très onéreuses. Les solutions à base de réseau de distribution coûtent cher si les régions à desservir sont étendues, et puisent dans des réserves limitées. Les populations n’ont souvent pas les moyens de payer les travaux.
L’eau c’est la vie. Permettre aux populations un accès à des ressources en eau suffisantes est aussi un gage de paix pour le monde. Nous vous proposons de participer activement à cette action. Nous allons procéder en plusieurs étapes, mais en restant toujours en liaison étroite avec les besoins des populations. Tant que cela sera possible, les versions manuelles de l’appareil seront privilégiées par rapport aux versions automatisées pour ne pas augmenter les risques de panne, et pour limiter les relations de dépendance avec les fournisseurs de technologie. L’installation d’appareils sera aussi l’occasion d’un transfert de compétences, basé sur la mise à la portée des utilisateurs des connaissances nécessaires. Une notice détaillée, très illustrée, en langage simple, sera fournie. Les utilisateurs seront formés tant à l’utilisation, qu’à l’entretien et au dépannage, en mettant à leur portée les connaissances scientifiques nécessaires.
- 5 Quelques perspectives
Grâce à son caractère totalement décentralisé et très économique, le procédé JBeauzamy pourra permettre un développement progressif de régions particulièrement pauvres, sans avoir à faire appel à des mises de fonds importantes et non récupérables. On pourra ainsi contribuer non seulement à améliorer grandement les conditions de vie des gens, mais aussi stopper la désertification, et entamer la reconquête du désert.