
Vers le résumé de l’étude
Elles n’avaient jamais été repérées auparavant. Les nitrosamines sont des sous-produits de désinfection issus du traitement de l’eau à base de chloramine, et classés cancérogènes pour l’homme. Les chercheurs ont constaté que les concentrations de quatre nitrosamines dans les systèmes de distribution augmentaient à mesure qu’elles s’éloignaient de l’usine de traitement de l’eau.
(1) Characterization of New Nitrosamines in Drinking Water Using Liquid Chromatography Tandem Mass Spectrometry , Yuan-Yuan Zhao et al., Environmental science and technology, publié en ligne le 8 novembre 2006
JDE
Elles n’avaient jamais été repérées auparavant. Les nitrosamines sont des sous-produits de désinfection issus du traitement de l’eau à base de chloramine, et classés cancérogènes pour l’homme. Les chercheurs ont constaté que les concentrations de quatre nitrosamines dans les systèmes de distribution augmentaient à mesure qu’elles s’éloignaient de l’usine de traitement de l’eau.
(1) Characterization of New Nitrosamines in Drinking Water Using Liquid Chromatography Tandem Mass Spectrometry , Yuan-Yuan Zhao et al., Environmental science and technology, publié en ligne le 8 novembre 2006
JDE
Des substances dangereuses dans l’eau de New Delhi
14/11/2006 15:54
Durant ces 6 derniers mois, le Central pollution control board (CPCB) a réalisé des tests sur des échantillons recueillis à 30 endroits différents de la capitale indienne. Ils ont détecté dans l’eau du robinet des teneurs en trihalométhanes (THM) 4 à 5 fois supérieures aux normes de sécurité recommandées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le seuil est par exemple de 60 microgrammes par litre pour le bromodichloromethane, un des THM existant avec le chloroforme et le bromoforme.
Ces substances sont issues de la réaction entre la chlorine et de faibles concentrations en matériaux organiques naturels, présents en grande quantité dans la rivière Yamuna qui traverse Delhi. La réaction peut également se produire durant la phase de distribution de l’eau.
D’après le Hindustan Times du 12 novembre, Anil Bansal, médecin au Conseil médical de Delhi, aurait indiqué que l’eau peut être la cause de cancers du côlon, du rectum, de la vésicule biliaire, ou de fausses couches, lorsque les concentrations en THM dépassent 0,46 milligrammes par litre. Dans les pays occidentaux, des procédés de purification de l’eau comme l’ozonation sont déjà adoptés pour réduire les teneurs en THM.
Les détails de l’étude seront accessibles dans la newsletter de décembre du CPCB, appelée Parivesh
Durant ces 6 derniers mois, le Central pollution control board (CPCB) a réalisé des tests sur des échantillons recueillis à 30 endroits différents de la capitale indienne. Ils ont détecté dans l’eau du robinet des teneurs en trihalométhanes (THM) 4 à 5 fois supérieures aux normes de sécurité recommandées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le seuil est par exemple de 60 microgrammes par litre pour le bromodichloromethane, un des THM existant avec le chloroforme et le bromoforme.
Ces substances sont issues de la réaction entre la chlorine et de faibles concentrations en matériaux organiques naturels, présents en grande quantité dans la rivière Yamuna qui traverse Delhi. La réaction peut également se produire durant la phase de distribution de l’eau.
D’après le Hindustan Times du 12 novembre, Anil Bansal, médecin au Conseil médical de Delhi, aurait indiqué que l’eau peut être la cause de cancers du côlon, du rectum, de la vésicule biliaire, ou de fausses couches, lorsque les concentrations en THM dépassent 0,46 milligrammes par litre. Dans les pays occidentaux, des procédés de purification de l’eau comme l’ozonation sont déjà adoptés pour réduire les teneurs en THM.
Les détails de l’étude seront accessibles dans la newsletter de décembre du CPCB, appelée Parivesh