
L’EAU MOINS CHERE A CHATELLERAULT, C’EST POSSIBLE!
Mercredi 7 décembre
salle du verger 20h30
Gratuit, ouvert à tous.
Payons l’eau moins chère, au juste prix.
Ne permettons plus aux multinationales de l’eau de faire des profits sur le dos des citoyens.
L’occasion s’offre aux élus de Châtellerault de se réapproprier ce bien vital, en ne renouvelant pas le contrat en cours.
- avec Danielle Mitterrand
- Raymond Avrillier
- Jean Luc Touly
Mercredi 7 décembre
salle du verger 20h30
Gratuit, ouvert à tous.
Payons l’eau moins chère, au juste prix.
Ne permettons plus aux multinationales de l’eau de faire des profits sur le dos des citoyens.
L’occasion s’offre aux élus de Châtellerault de se réapproprier ce bien vital, en ne renouvelant pas le contrat en cours.
Des Liens
Gestion de l'eau :
Début 2006, la municipalité devra décider de reconduire la Générale des eaux ou de confier la gestion de la distribution au Siveer. Président d'Attac Châtellerault, Dominique Blanchard demande au maire de se positionner clairement sur le sujet.
L'eau, un enjeu majeur sur lequel le conseil municipal devra se pencher dans les prochaines semaines.
La Nouvelle République : Vous organisez ce soir un débat avec Danielle Mitterrand sur la gestion de l'eau à l'heure où la municipalité doit décider si elle confie la distribution à un service public ou si elle reconduit son contrat avec la Générale des eaux. Ce n'est pas un hasard ?
Dominique Blanchard : « Absolument pas puisqu'on est à l'heure d'un choix crucial et qu'il faut répondre à une question claire : doit-on gérer l'eau en gestion directe, soit par une régie ou par un syndicat comme le Siveer, ou doit-on reconduire la délégation à une grande multinationale ? »
Pour vous, ce choix est clair…
« Il y a deux dimensions à prendre en compte. Economiquement, c'est très clair puisque les statistiques montrent que la gestion en régie revient de 20 à 30 % moins cher, voire plus, que par le biais d'un grand groupe. Près de chez nous, nous avons l'exemple de Chauvigny où, après appel d'offres, le Siveer a fait une proposition 50 % moins chère.
A Châtellerault, l'économie ne sera peut-être que de 20 % mais cela voudra dire que pendant quinze ans, les habitants ont payé 20 % trop cher leur eau. Enfin, il y a une dimension politique : l'eau est un bien universel au même titre que l'air puisqu'il est absolument obligatoire de s'en procurer pour vivre. Un tel bien peut-il être laissé entre les mains de grandes compagnies ? »
“ Ce n'est pas l'eau qui doit permettre d'aider un club sportif ”
Vous avez déjà interpellé la municipalité à ce sujet, quelle est sa réponse ?
« Les réponses sont multiples. Suite au combat sur l'assainissement repris il y a trois ans par le Siveer et pour lequel la ville est toujours en procès, le maire a de nombreuses fois défendu l'idée de service public. Mais, à d'autres reprise, il a aussi dit qu'il n'était pas mécontent de la Générale des eaux.
Sur un aspect technique, on peut être d'accord, mais pas au niveau du prix où toutes les études ont démontré que l'eau était plus chère lorsqu'elle était gérée par une grande compagnie. Et la concurrence est illusoire sur le sujet, car il y a toujours un monopole ou un oligopole comme à Paris ou Marseille. »
La ville a commandé un audit sur le sujet qui doit être remis ces jours-ci. Pensez-vous qu'il vous donnera raison ?
« C'est une chose que nous avions demandée et obtenue. Ça m'étonnerait qu'il démontre autre chose que ce que nous disons au niveau économique. Mais on ne peut être sûr de rien car c'est avant tout une question politique. Que vont faire les différents groupes de la majorité sur le sujet ? Les Verts, le PC et le groupe Guérineau ont tous pris position pour la gestion directe mais pas encore le PS. »
N'avez-vous pas peur que les subventions que la Générale des eaux attribue à certains clubs sportifs, tels que le SOC, ne viennent polluer le débat ?
« On aimerait que tout soit clarifié, que ça soit transparent car pour l'instant on ne sait rien. J'espère que l'audit permettra de mesurer les aides que fournit la Générale des eaux.
Mais en tout état de cause, ce n'est pas l'eau qui doit permettre d'aider un club sportif. Si un club doit percevoir une aide, il faut que ce soit fait en direct. Mais c'est effectivement une des craintes qu'on peut avoir sur ce sujet. »
- Information-débat avec Danielle Mitterrand, présidente de la Fondation France Libertés, Raymond Avrillier, administrateur de la Régie des eaux de Grenoble, Jean-Luc Touly, Association pour le contrat mondial de l'eau, ce mercredi 7 décembre, salle du Verger, à 20 h 30. Gratuit.
NRCO
L'eau, un enjeu majeur sur lequel le conseil municipal devra se pencher dans les prochaines semaines.
La Nouvelle République : Vous organisez ce soir un débat avec Danielle Mitterrand sur la gestion de l'eau à l'heure où la municipalité doit décider si elle confie la distribution à un service public ou si elle reconduit son contrat avec la Générale des eaux. Ce n'est pas un hasard ?
Dominique Blanchard : « Absolument pas puisqu'on est à l'heure d'un choix crucial et qu'il faut répondre à une question claire : doit-on gérer l'eau en gestion directe, soit par une régie ou par un syndicat comme le Siveer, ou doit-on reconduire la délégation à une grande multinationale ? »
Pour vous, ce choix est clair…
« Il y a deux dimensions à prendre en compte. Economiquement, c'est très clair puisque les statistiques montrent que la gestion en régie revient de 20 à 30 % moins cher, voire plus, que par le biais d'un grand groupe. Près de chez nous, nous avons l'exemple de Chauvigny où, après appel d'offres, le Siveer a fait une proposition 50 % moins chère.
A Châtellerault, l'économie ne sera peut-être que de 20 % mais cela voudra dire que pendant quinze ans, les habitants ont payé 20 % trop cher leur eau. Enfin, il y a une dimension politique : l'eau est un bien universel au même titre que l'air puisqu'il est absolument obligatoire de s'en procurer pour vivre. Un tel bien peut-il être laissé entre les mains de grandes compagnies ? »
“ Ce n'est pas l'eau qui doit permettre d'aider un club sportif ”
Vous avez déjà interpellé la municipalité à ce sujet, quelle est sa réponse ?
« Les réponses sont multiples. Suite au combat sur l'assainissement repris il y a trois ans par le Siveer et pour lequel la ville est toujours en procès, le maire a de nombreuses fois défendu l'idée de service public. Mais, à d'autres reprise, il a aussi dit qu'il n'était pas mécontent de la Générale des eaux.
Sur un aspect technique, on peut être d'accord, mais pas au niveau du prix où toutes les études ont démontré que l'eau était plus chère lorsqu'elle était gérée par une grande compagnie. Et la concurrence est illusoire sur le sujet, car il y a toujours un monopole ou un oligopole comme à Paris ou Marseille. »
La ville a commandé un audit sur le sujet qui doit être remis ces jours-ci. Pensez-vous qu'il vous donnera raison ?
« C'est une chose que nous avions demandée et obtenue. Ça m'étonnerait qu'il démontre autre chose que ce que nous disons au niveau économique. Mais on ne peut être sûr de rien car c'est avant tout une question politique. Que vont faire les différents groupes de la majorité sur le sujet ? Les Verts, le PC et le groupe Guérineau ont tous pris position pour la gestion directe mais pas encore le PS. »
N'avez-vous pas peur que les subventions que la Générale des eaux attribue à certains clubs sportifs, tels que le SOC, ne viennent polluer le débat ?
« On aimerait que tout soit clarifié, que ça soit transparent car pour l'instant on ne sait rien. J'espère que l'audit permettra de mesurer les aides que fournit la Générale des eaux.
Mais en tout état de cause, ce n'est pas l'eau qui doit permettre d'aider un club sportif. Si un club doit percevoir une aide, il faut que ce soit fait en direct. Mais c'est effectivement une des craintes qu'on peut avoir sur ce sujet. »
- Information-débat avec Danielle Mitterrand, présidente de la Fondation France Libertés, Raymond Avrillier, administrateur de la Régie des eaux de Grenoble, Jean-Luc Touly, Association pour le contrat mondial de l'eau, ce mercredi 7 décembre, salle du Verger, à 20 h 30. Gratuit.
NRCO